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Citations de Cornelius Ryan (20)


L'opération "Gambit" commençait bien. Il regrettait secrètement, cependant, que l'on n'eût pas choisi un autre nom pour cette opération. Bien qu'il ne fût pas superstitieux, le jeune commandant avait été navré, en recherchant le mot "gambit" dans le dictionnaire, de découvrir que cela voulait dire aux échecs "sacrifier un pion à l'ouverture". Honour jeta un dernier regard sur les soldats allenmands de la plage. Le lendemain, à cette même heure, l'enfer se déchainerait sur ces grèves.
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Avec lassitude, il balança une fois de plus les jumelles vers la gauche. Lentement, il suivit l'horizon et parvint au centre de la baie. Alors, les jumelles s'arrêtèrent. Pluskat se raidit, regarda attentivement.
À travers les lambeaux de brume qui se dissipaient, l'horizon s'emplissait de navires, comme par enchantement, des bateaux de toute sorte, de toute taille, qui évoluaient tranquillement, comme s'ils étaient là depuis des heures. On aurait dit qu'il y en avait des milliers. C'était une armada spectrale, surgie de nulle part. Le souffle coupé, figé sur place, Pluskat contempla le spectacle sans y croire, plus ému qu'il ne l'avait jamais été. À ce moment, l'univers du bon soldat Pluskat commença de s'écrouler. Il se rappelle qu'en ces derniers instants, il comprit, avec calme et certitude, que "c'était la fin de l'Allemagne" (La nuit - chapitre VIII - page 165).
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Bonne fête papa j'espère que ça te plaira bonne lecture ta fille qui t'aime Océane
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Avec lassitude, il balança une fois de plus les jumelles vers la gauche. Lentement, il suivit l'horizon et parvint au centre de la baie. Alors, les jumelles s'arrêtèrent. Pluskat se raidit, regarda attentivement.
A travers les lambeaux de brume qui se dissipaient, l'horizon s'emplissait de navires, comme par enchantement, des bateaux de toute sorte, de toute taille, qui évoluaient tranquillement, comme s'ils étaient là depuis des heures. On aurait dit qu'il y en avait des milliers. C'était une armada spectrale, surgie de nulle part. Le souffle coupé, figé sur place, Pluskat contempla le spectacle sans y croire, plus ému qu'il ne l'avait jamais été. A ce moment, l'univers du bon soldat Pluskat commença de s'écrouler. Il se rappelle qu"en ces derniers instants, il comprit, avec calme et certitude, que " c'était la fin de l'Allemagne".
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-" Croyez-moi, Lang, les premières vingt-quatre heures de l'invasion seront décisives...Le sort de l'Allemagne en dépendra...Pour les Alliés, comme pour nous, ce sera le plus long jour."

Feld-maréchal Erwin ROMMEL.
à son aide de camp,
22 avril 1944.
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Parmi elles se trouvaient des troupes qui avaient tenu à Léningrad, à Smolensk, à Stalingrad et devant Moscou, des soldats qui, de combat en combat, avaient traversé la moitié d'un continent pour atteindre l'Oder. Il y avait des hommes qui avaient vu leurs villages et leurs villes anéantis par l'artillerie allemande, leurs récoltes brûlées, leurs familles massacrées par les soldats allemands. Pour tous ceux-là, cette attaque revêtait une signification particulière. Ils avaient vécu pour cet instant pour cette revanche. Les Allemands ne leur rien laissé pars même un toït n'ayant plus où aller ils avançaient toujours et attaquaient avec furie. D'autres avaient hâte de se battre, c'étaient les prisonniers de guerre récemment libérés. L'Armée rouge avait un si urgent besoin de renforts qu'on avait distribué des armes à ces hommes en guenilles, émaciés, dont beaucoup portaient encore les marques des mauvais traitements subis.
Eux aussi allaient de l'avant en quête d'une terrible vengeance. ;. .
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Dans l'atmosphère de quasi panique engendrée par des récits des réfugiés, la raison perdait ses droits et la rumeur déformait tous les faits. Des histoires d'atrocités de toutes sortes couraient la ville Les Russes devenaient des Mongols aux yeux bridés qui ne pouvaient voir une femme ou un enfant sans les couper immédiatement en morceaux. Ils avaient au lance flammes, brulé vif des prêtres, violé des religieuses et les avaient obligées à marcher nues dans les rues. Les femmes étaient réduites à l'état de pensionnaires du BMC et tous les hommes envoyés en esclavage en Sibérie. La radio avait même prétendu que des Russes clouaient aux tables la langue de leurs victimes. Les gens qui avaient la tête froide trouvaient toutes ces histoires trop extravagantes pour y croire.
Mais d'autres ne savaient que trop ce qui allait se passer. Dans sa clinique privée de Schoneberg, la doctoresse Anne-Marie Durand Werver docteur de la faculté de Médecine de Chicago et une des plus célèbres gynécologues d'Europe, connaissait la vérité. Cette femme de cinquante-cinq ans qui n'avait jamais caché ses sentiments anti-hitlériens et qui était l'auteur de nombreux ouvrages tous interdits par les nazis, défendant les droits des femmes, l'égalité des sexes et la régulation des naissances ne cessait de presser ses clients de quitter Berlin. Elle avait en effet examiné un grand nombre de réfugiées et en avait conclu que pour de qui était des viols tout au moins, les histoires d'atrocités étaient en dessous de la vérité. .
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