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Théo Miller connaît la valeur de la vie humaine jusqu'au dernier centime.
Au Bureau d'audit des crimes, son rôle consiste à évaluer chaque dossier qui lui est confié et à s'assurer que les criminels paient intégralement leur dette à la société.
Mais lorsque son amour d'enfance est assassinée, tout change. Cette mort est la seule qui ne peut se résumer à une ligne de plus dans un bilan annuel.
Car si les puissants de ce monde peuvent tuer en toute impunité, il arrive parfois que le compte n'y soit pas.
« Un roman extraordinaire qui côtoie le meilleur du genre, rappelant La Servante écarlate. » Cory Doctorow, auteur du Grand Abandon
« Un chef-d'oeuvre de la dystopie, d'une crédibilité troublante, aussi poignant que brillant. » Emily St. John Mandel, autrice de Station Eleven
« Claire North ne cesse de monter en puissance
Un récit chargé de tension, bouleversant. » The Guardian
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Ne jamais sous-estimer la détermination d’un gosse qui a beaucoup de temps et pas d’argent.
Mon premier réflexe, comme toujours, a été de partir : « En cas de pépin ou de doute, courez en rond, hurlez et criez ».
Les terroristes tuaient beaucoup moins de monde que les chutes dans les salles de bain ou les électrocution accidentelles. Me soucier d’eux m’avait toujours semblé aussi utile que de m’inquiéter d’être frappé par la foudre.
- Cette foutue ville est à nous ! Ce foutu pays est à nous ! et ce n'est pas un terroriste qui pourra nous les prendre, aussi longtemps que nous resterons libres. Quand nous ne le serons plus, les terroristes auront gagné. Résistez ! Résistez ! Vous êtes assez jeunes et assez cons pour ignorer que c'est perdu d'avance. Vous êtes les seuls capables de nous conduire à la victoire ! Résistez !
De beaux et grands lendemains sont à venir
Et nous attendent à la fin de chaque jour.
Le problème est que la technologie est toujours en faveur de l'attaque plutôt que de la défense. Une personne qui se défend doit échafauder une défense parfaite. Celui qui attaque doit trouver un simple trou dedans.
" Si vous n'avez jamais programmé un ordinateur, vous devriez essayer. C'est une expérience incomparable. Un ordinateur que vous programmez fait exactement ce que vous lui demandez. C'est comme concevoir une machine - n'importe laquelle, une voiture, un robinet, le bras pneumatique d'une porte, en se servant uniquement de concepts mathématiques et d'instructions. C'est exaltant; on a l'impression d'être le maître du monde.
"Un ordinateur est la machine la plus complexe dont vous vous servirez jamais. Elle est faite de milliards de transistors miniaturisés qui peuvent être configurés pour faire tourner n'importe quel logiciel . Et quand vous vous installez devant votre clavier pour rédiger une ligne de code, ces composants vous obéissent au doigt et à l'oeil [...]. Même si vous ne devez programmer qu'une journée, ou une après-midi, faites le. Les ordinateurs peuvent vous controler ou vous faciliter la vie - si vous voulez dominer la machine, il faut que vous appreniez à programmer"
Ne vous demandez pas si l'avenir sera rose ou noir. Ne vous demandez pas si vous êtes optimiste ou pessimiste. Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour changer le monde. Vivez comme si ce jour était le premier d'une meilleure nation. Ne baissez jamais les bras. (p. 226)
Celui qui pourrait changer le monde - Aaron Swartz
La foule dégageait une énergie incroyable. On parle toujours de vibrations et d'énergie à propos des foules, mais, si vous n'en avez jamais fait l'expérience, vous pensez sûrement qu'il s'agit d'une figure de style. Or ça n'a rien d'une figure de style. Ce sont des sourires, contagieux, larges comme des pastèques sur tous les visages; des gens qui sautillent sur place, sur un rythme inaudible, en balançant les épaules; des mouvements chaloupés; des blagues, des rires; des voix étouffées, nerveuses, comme avant le déclenchement d'un feu d'artifice. Et, surtout, cette sensation irrésistible de faire partie d'un vaste ensemble. Ce qui est est le cas.
– Van, ce n'est pas moi le problème, c'est eux. Ce n'est pas moi qui arrête les gens, qui les envoie en taule et les fais disparaître. C’est le DHS. Moi, je le combats pour l’obliger à cesser tout ça.
– Comment, en aggravant les choses ?
– Si c’est le prix à payer pour qu’elles s’arrangent, oui. Tu l’as dit toi-même : si tout le monde se faisait embarquer…
– Ce n’est pas du tout ce que je voulais dire. Je n’étais pas en train de te conseiller de faire arrêter tout le monde. Si tu veux protester, va donc manifester avec les autres. Sois un peu constructif. Tu n’as vraiment rien appris, avec Darryl ? Rien de rien ?
– Oh si, j’ai appris, ai-je répliqué. (Je m’énervais à mon tour.) J’ai appris qu’on ne peut pas faire confiance à ces gens-là. Que, si on ne les combat pas, on fait leur jeu. Qu’ils vont transformer ce pays en prison si on les laisse faire.(..) Si on ne fait rien, ça ira de pire en pire. Tu vas aider Darryl ? Aide-moi faire tomber ces gens-là !
Voilà que ça me reprenait. Mon vœu solennel. Non pas de délivrer Darryl, mais d’abattre le Département de la Sécurité Intérieure. C’était complètement dingue, j’en avais bien conscience. Mais j’avais l’intention de le faire. Et je n’en démordrais pas.
Van m’a repoussé à deux mains. C’était une athlète – elle pratiquait au lycée l’escrime, la crosse, le hockey sur gazon, tous les sports de filles : je me suis retrouvé le cul sur le trottoir. Elle est partie, et je n’ai pas essayé de la retenir.