Citations de Courtney Cole (21)
J’adore le calme et la solitude. Je ne suis pas la personne la plus sociable au monde, et les gens des berges ont la réputation de ne pas se montrer intrusifs. Les autochtones savent qu’on vient parfois s’installer ici dans ce but précis : être seul, loin du bruit des grandes villes.
Les yeux plongés dans les siens, je découvre les promesses qu'ils contiennent et ne peux m'empêcher de penser à une autre évidence.
La peur est réellement un choix.
Gabe et moi, nous avons affronté nos démons et nous avons gagné.
Nous n'avons plus rien à redouter.
- Tout le monde est donc brisé, Gabriel ?
[...]
- Je pense, oui, finit-il par répondre. Chacun à sa manière.
Je jette ma cigarette et l’écrase sous mon talon, puis j’en sors une autre que j’allume. C’est une sale habitude que j’ai aussi rapportée avec moi, ainsi que deux ou trois tatouages et une fâcheuse tendance à me réveiller en nage à cause d’un cauchemar débile.
— Vous êtes conscient que ça va vous tuer ?
(...)
— Vous ne trouvez pas que se promener seule dans une rue sombre de Chicago, c’est plus dangereux qu’une cigarette ?
Et les yeux plongés dans les siens, je tire une nouvelle bouffée.
Elle hausse les épaules, sans manifester la moindre crainte.
— L’un ou l’autre ne seront jamais pire que de mourir écrasé là-dedans.
Et elle désigne la porte fermée du club d’un air dédaigneux.(...)
— Dans ce cas, je vous en offre une ?
Je lui tends mon paquet de cigarettes.
L’air surpris, elle secoue la tête en pouffant.
— Non, merci. Je suis déjà seule dans une ruelle déserte. J’ai assez pris de risques pour la soirée.
Souriant à mon tour, je le range dans ma poche.
— Sauf que vous ne l’êtes plus maintenant. Je suis là.
Alors qu’elle me dévisage, je constate que ses yeux sont bleus.
— Je ne sais pas pourquoi, commente-t-elle, songeuse, je n’ai pas l’impression d’être plus en sécurité pour autant.
Je souris.
— Je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression que vous avez raison.
(…)la vie est un mélange de bien et de mal, de diverses nuances de gris et de blanc.(…)Mila
On dit que l’impatience, ça revient à vouloir que la vie avance plus vite jusqu’à son terme.Mila
-Vous essayez de me trouver des excuses pour être devenu un vrai connard ? La raison, c’est… que je suis un connard. Certaines choses dans la vie ne s’expliquent pas. Point barre. Les connards, c’est les connards. Les arcs-en-ciel, c’est joli. Les chatons, c’est mignon.
Les comédies romantiques, c’est triste. Ainsi va la vie, ça ne s’explique pas. (…)
— Les choses sont comme elles sont, certes, mais tout a une raison. Les chatons sont mignons parce que ce sont de minuscules boules de poils avec un petit nez écrasé. Les arcs-en-ciel sont jolis parce qu’ils contiennent toutes les couleurs du monde et qu’ils sont faits de lumière réfractée. Les comédies romantiques sont tristes parce que, parfois, les filles ont besoin de pleurer un bon coup. Quant aux connards eux aussi ont des raisons d’être des connards.chap11 Pax
L'image de l'écume orange qui lui sortait de la bouche tandis que Pax convulsait devant moi sur le béton du trottoir me revient, et je me demande si le mot est vraiment bien choisi.
Pas mal d'adjectifs lui correspondent sans doute, mais "chanceux" ne semble pas en faire partie......
Ils sortent en titubant et je me retrouve même à tenir la porte alors que la veste de Mila se coince dans la poignée. Nos regards se croisent, le sien est flou et perdu.
Elle n'est visiblement pas en état de se choisir un partenaire de coucherie.
Mes tripes se serrent, mais je garde la bouche fermée.
Elle a fait son choix.
Elle a fait son choix.
Elle a fait son choix.
Je me répète ce mantra dans ma tête, comme si ça pouvait rendre la pilule moins amère à avaler.
Ben non.
ça continue à me mettre en rogne.
Une fois dehors, je m'éloigne en direction de ma voiture......
On dit que l’impatience, ça revient à vouloir que la vie avance plus vite jusqu’à son terme.
Certaines choses dans la vie ne s’expliquent pas. Point barre. Les connards, c’est les connards. Les arcs-en-ciel, c’est joli. Les chatons, c’est mignon. Les comédies romantiques, c’est triste. Ainsi va la vie, ça ne s’explique pas.
C’est juste… la nature. Un homme et une femme attirés l’un par l’autre alors qu’en toute logique ils ne devraient pas car ils sont les exacts contraires. Mais les opposés s’attirent, vous savez, donc c’est tout à fait normal.
C’est une chose qu’une pute de bar rentre avec le premier gars venu – ces filles-là savent très bien ce qu’elles font, elles donnent quelque chose en échange d’autre chose, qu’il s’agisse de drogue, d’alcool ou simplement d’attention.
La propreté n’est pas exactement sa priorité numéro un. Ça se voit à son tee-shirt taché et à ses cheveux gras. Mais peu m’importe. Le whisky aura le même goût, quelle que soit l’hygiène personnelle du barman.
C’est une chose de foutre ta vie en l’air, mais c’en est une autre de bousiller celle de quelqu’un d’autre.
Parfois, j’aime bien jouer, ça permet de se perdre et d’éviter de donner de vraies réponses.
Je suis capable de peindre le lac de mémoire, mais c’est toujours agréable de pouvoir l’admirer en même temps. Et ce serait génial d’avoir un nouveau point de vue. Les artistes sont des gens très visuels.
Elle a donc le sens de l’humour. C’est une qualité que j’apprécie chez une femme.
La nuit est idéale pour laisser dériver mes pensées. L’atmosphère est si calme, le silence absolu. Même les mouettes sont endormies, il n’y a donc personne pour déranger ma solitude pleine et entière.
J’adore la nuit.
J’aime tout, dans la nuit.
J’aime la façon dont la noirceur cache des choses que je ne voudrais peut-être pas voir, tout en mettant en valeur des choses que je ne verrais pas à la lumière du jour.