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Critiques de Cristina Caboni (190)
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Le Parfum des sentiments

Une jolie couverture, un sujet qui m'intéresse, un titre séducteur , ( contraction de deux livres passionnément aimés : " Le Parfum" et " La couleur des sentiments" ) et puis rien , pffffttt ...

Une histoire abandonnée au 3/4, pour cause d'indigestion de nunucheries, à tel point que j'ai dû vérifier le nom de la maison d'édition , (Presses de la Cité )et non une maison d'édition qui publierait des romans à l'eau de rose (!) au kilomètre...



Quand Elèna surprend son petit ami avec une autre, c'est la rupture et le chômage (elle bossait avec lui dans son restaurant ) . Alors elle décide de renouer avec la tradition familiale qui veut que les femmes soient créatrices de parfums de mères en filles . Mais elle , elle ne voulait pas de cette vie car elle avait eu une maman et un beau père très, très méchants, Et hop, elle quitte Florence (Italie) pour Paris où sa meilleure amie lui propose de la remplacer auprès de son patron ( et petit copain ) . Mais là, ils ,[ses collègues ] , sont tous méchants avec elle , et l'une d'entre elles veut même lui piquer la recette du parfum qu'elle a créé pour une certaine Madame Binoche . [ Oui ,parce qu'Elena est très , très douée ].

Mais , c'est pas grave qu'ils soient tous méchants parce que sa meilleure amie et son voisin eux, sont supers sympas. Même qu'on devine que le voisin , il a beaucoup souffert , en plus d'être très séduisant.

[Et un peu froid ! : très important la froideur des débuts...].

Etc, Etc..



L'héroïne malgré son don , est inodore et sans saveur , les sentiments et la psychologie des personnages feraient bondir la si subtile , Jane Austen qui était super moderne en comparaison . L'histoire est cousue de fil blanc et d'une mièvrerie inouïe .

L' intérêt de ce livre réside à mon sens (!) dans la description des parfums, leur composition et les énumérations de noms qui ,associés sont très poétiques ... Je dois dire que l'auteur en connait un rayon et nous raconte la naissance de quelques parfums célèbres . Instructif .Mais cela ne m'a malheureusement pas suffi ...



A réserver aux filles bien "nez" , à celles qui rêvent d'être, (comme dans la pub pour S... ), enfermées toute une nuit ,dans un magasin pour TOUT essayer ...

Et pour finir, donnez-moi votre poignet , je vais vous laisser rêver un peu , avec des senteurs qui mettent l'eau à la bouche : "amande, miel, pivoine, chocolat, fève tonka, et comme note de fond l'ambre avec sa chaleur et sa douceur veloutée ".

Pchitt !
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La maison aux miroirs

Comme les dialogues d'un vieux film italien, ce roman nous transporte dans une autre époque, une autre Italie, d'abord au présent sous le soleil de la côte amalfitaine avec Milena et Michele, ensuite sous les spotlights de la Mostra de Venise du temps passé, celui des Monstres sacrés du cinéma avec Eva en passant par les dizaines de miroirs de la villa de Positano, oscillant constamment entre l'ombre et la lumière.



Enormément de secrets, de non-dits, de demi-vérités entourent Milena.

Qui est donc cette Eva partie du jour au lendemain abandonnant mari et fille et pourquoi ? Qui était réellement cette grand-mère ?



Petit à petit, certains cadavres vont surgir du placard éclairant d'une lumière nouvelle le présent de Milena.



Un événement inattendu va lui faire traverser les miroirs du passé jusqu'à remonter aux racines où tout a commencé. Un cadavre lui fait coucou du fond du puits de la villa, tout sec, rien que des os, difficile de déterminer si homme, femme, martien ? Une enquête est diligentée, aïe quel est cet intrus et que vient-il faire dans cet ancien puits. Serait-ce grand-mère ?



C'est en accompagnant son grand-père à la mémoire défaillante que Milena va finir par découvrir les nombreux secrets de sa famille, ce qui lui ouvrira les portes de son présent et surtout de son avenir.

Pour l'avenir et la romance, Milena aura le choix entre un carabiniere sombre et moustachu à l'air pas content et un Gabriel ange blond américain sourire pepsodent. Moi, à sa place, j'opterais pour le grand blond sans moustache avec une chaussure noire.



On est toujours attaché par ses racines, encore faut-il les connaître, soit pour pouvoir s'en détacher, soit pour s'y ancrer et y puiser sa sève.



Comme un joli conte à l'italienne plein de mystères avec une enquête sur un cadavre inconnu, l'auteur nous fait traverser les miroirs du temps, alternant les époques, la pleine lumière du sud et les plus sombres nuages d'un passé d'exilé.



Les plus de ce roman qui nous fait passer de la lumière à l'ombre, de l'ombre à la lumière par le jeu des miroirs de la villa de Positano sont le rappel de certains faits historiques, la révolution bolchevique et l'exil forcé d'un grand nombre de russes blancs, la chasse aux sorcières du maccarthysme aux Etats-Unis mais aussi la difficulté d'accompagner un proche dont la mémoire s'éteint progressivement tout en gardant une lumière, des couleurs joyeuses pour une dernière fête.



L'auteure rend aussi un bel hommage aux métiers d'excellence comme l'orfèvrerie: joaillerie artistique (via Michele), la haute couture des Soeurs Fontana, au théâtre (via Milena), au cinéma, dont Anna Magnani, Sophia Loren, ...(via Eva).



Cristina Caboni nous donne vraiment envie d'y aller à Positano, pour ses couleurs et son bleu inimitable, , pour sa douceur, pour sa cuisine, pour ses mamas italiennes, pour le soleil et la chaleur, pour tous ces petits riens qui font la Dolce Vita.

- D'autant plus qu'ici à Bruxelles, il neige et ça caille -



Les Presses de la Cité, 1er avril 2021



# Littérature italienne # Cinecittà

# Enquête # Mystère # Régime Bolchévique # Exil

# Maccarthysme # Chasse aux sorcières

# Recherche de ses racines

# Feel-good # Douceur et lumière du Sud # Espoir
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Le Parfum des sentiments

Une couverture attirante, un titre prometteur , que de naïveté de ma part , ce choix à la médiathèque !

C’est l’histoire d’Elena, une jeune femme italienne surprenant son petit ami Matteo avec une autre : Alessia, dans la cuisine du restaurant dont ils ont tous deux la gestion .

Silence , embarras, impuissance ! Odeur des choses perdues ! .

Son univers s’écroule .

On apprend qu’elle a eu une enfance malheureuse, sa mère a refait sa vie avec un «  Méchant » qui n’aimait guère Elena , elle l’a laissé à sa grand- mère Lucia .

Elle tente alors de se reconstruire en partant à Paris sur les conseils d’une amie .

Tout la ramène au parfum ,le parfum est émotion comme sa mère et sa grand - mère à la recherche du PARFUM IDÉAL, une vision qu’elles tentent de traduire en fragrance .

Elle est recrutée par un parfumeur de renom. Lorsqu’elle rencontre le mystérieux Cail McLean , le bonheur semble à sa portée….

Une histoire d’une mièvrerie sans pareille que je n’ai pas pu terminer , faute d’intérêt , ce qui m’arrive très rarement , je n’ai pas été enivrée , l’héroïne étant sans saveur, ni piment , sans parfum , agaçante ,pourtant on nous dit qu’elle a un don et une intuition formidable, une prédisposition ,ce qui est un comble , vu le sujet .



La psychologie des différents personnages est déficiente .

Par contre l’auteure nous décrit les parfums à merveille , leur composition , énumère nombre d’adjectifs imagés , très poétiques au début de chaque chapitre : «  Angélique : Herbe des anges , révèle l’essence de toute chose, remède pour tout mal, doux , miellé , enveloppant , Foin : primitif , ancestral, frère du feu, de la mer, Iris : précieux , essentiel, parfum , intense , lumineux , chasse les tensions renouvelle la confiance de l’âme , Frangipanier : décidé , voluptueux , intensément floral, essence de la féminité …..Tubéreuse , blanc ,intense , séduisant , créatif…. » .



Tous les parfums , le désir, l’espérance ….L’auteure semble connaître très bien ces sujets .

L’entourage d’Elena est soit génial , soit très méchant ….

Bref, un livre en aucun cas pour moi,un malentendu , sans saveur , sans magie, étrange , peut - être que je ne comprends rien à la magie des parfums ..

Pourtant , dans la vraie vie j’aime beaucoup les fleurs et les parfums .

Désolée .

Mais ce n’est que mon avis , bien sûr !



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Une vie entre les pages

J'ai bien aimé ce roman qui nous immerge dans l'univers de la bibliophilie mais je dois dire que j'ai préféré la partie contemporaine à la partie qui se déroule au XIXème, essentiellement parce que l'histoire de Clarice dans la Vienne du XIXème siècle est racontée plus rapidement (une plus longue période, moins de pages...) et aussi à cause de l'enfance et de la jeunesse de Clarice sous le joug, parfois violent, de ses proches.



J'ai été plus touchée par Sofia et par son parcours alors qu'elle reprend sa liberté après un mariage qui s'est révélé nocif. Après des années à s'effacer devant les exigences de son mari, elle doit trouver le courage de le quitter, puis reprendre confiance en elle pour se reconstruire une vie et aussi apprendre à refaire confiance aux autres. C'est dans ces circonstances qu'elle rencontre Tomaso, lui aussi à une période compliquée de sa vie, qu'elle entraîne dans sa quête de livres anciens sur la trace de Clarice.



Ce côté "chasse au trésor" m'a moins convaincue. J'ai trouvé que Sofia et Tomaso retrouvaient les livres un peu facilement : 200 ans après, ou presque, les livres sont toujours dans la même ville ...



La plume de Cristina Carboni est agréable et ses personnages sont campés avec beaucoup de justesse, en particulier les deux personnages principaux.



J'ai passé un très bon moment avec Une Vie entre les Pages même si je n'ai pas été autant touchée que par Le Parfum des Sentiments le roman qui m'avait permis de découvrir Cristina Caboni.

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La maison aux miroirs

Positano en Italie, de nos jours.

La maison aux miroirs est la villa dans laquelle a grandi Milena avec son grand-père Michele. Le vieil homme l'a élevé depuis ses jeunes années, dès le décès de Marina, sa mère. Elle n'a jamais connu sa grand-mère, Eva, grand amour de Michele.

Aujourd'hui, elle vit à Rome et revient régulièrement à Positano. Michele vieilli. Il est malade. C'est lors de sa dernière visite qu'un événement se produit.

Alors que des travaux de rénovation sont en cours dans le jardin de la propriété, les ouvriers découvrent un squelette au fond d'un puit. Michele est bouleversé, choqué, déboussolé. Il a des paroles incohérentes avant d'être hospitalisé.

La police se penche sur l'affaire. Une piste en ressort. Elle se penche plus particulièrement sur le passé d'Eva, la grand-mère, qui a abandonné brusquement mari et enfant il y a quarante ans.

De son côté, Milena souhaite en savoir plus sur cette femme qu'elle n'a jamais connu et qui semble toute de même hanter la villa.



Je remercie les éditions Pocket pour cette lecture sélectionnée dans le cadre du Grand prix des lecteurs Pocket 2022.



"La maison aux miroirs" est une histoire de famille et de l'amour inconditionnel existant entre un grand-père et sa petite-fille. Dans une villa sur la riviera italienne, l'autrice conduit le lecteur sur la poursuite d'une intrigue policière mais dévoile également le portrait de trois femmes sur trois générations, et dont l'histoire démarre dans les années 1940. Nous sommes alors dans la période de l'après-guerre, dans le monde du cinéma italien.



J'ai beaucoup aimé l'alternance entre le passé et le présent mis en place pour évoquer les mystères et les secrets de famille qui entourent la villa de Positano.



On découvre ainsi Eva, l'américaine, qui arrive en Italie afin de tourner un film et rencontre Michele, orfèvre. Un amour fou se crée alors. Un enfant voit le jour. Pourtant, un jour, Eva disparaît. Subitement, sans rien dire à personne, sans lettre, sans adresse. Elle part, quitte le pays en laissant sa famille. Elle ne reviendra jamais. Michele se retrouve alors seul avec sa fille, Marina. Puis, plus tard, c'est aussi lui qui s'occupera de Milena, sa petite-fille.



Si l'autrice parle peu de Marina, c'est parce-que le lien de toute l'intrigue se situe entre les années 1940 et aujourd'hui.



Ce roman a été une très bonne lecture abordant des secrets de famille, des portraits de femme, l'âge d'or du cinéma et la deuxième guerre mondiale dont tout un pan nous est révélé. A côté de l'enquête de police qui se poursuit tout au long du livre, celle que mène Milena sur le passé de sa famille est tout aussi passionnante et les révélations finales sont très bien amenées.



Une très bonne lecture et une belle découverte grâce au Grand prix des lecteurs.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Le Parfum des sentiments

Voici mon retour de lecture sur Le Parfum des sentiments de Cristina Caboni, lu dans le but de faire baisser mon immense PAL :)

Quand Elena, vingt-six ans, surprend son petit ami avec une autre dans la cuisine du restaurant dont ils ont tous deux la gestion, son univers s'écroule.

Elle, qui pensait avoir enfin trouvé l'équilibre après une enfance malheureuse, doit maintenant affronter la vie seule et cesser d'avancer avec des œillères.

Il est temps qu'elle accepte son don, celui que chacune des femmes de sa famille s'est transmis au fil des siècles : la capacité à traduire les sentiments et les atmosphères en parfum.

Elle quitte alors Florence pour s'installer à Paris, où elle est recrutée par un parfumeur de renom.

Et, quand elle fait la rencontre du mystérieux Cail McLean, le bonheur semble enfin à portée de main. Pourtant..

Le Parfum des sentiments est un roman sentimental qui me tentait beaucoup.

J'étais curieuse de découvrir Elena, qui a la capacité de traduire les sentiments et les atmosphères en parfum. Je me demandais vraiment comment l'autrice allait nous faire découvrir le don de son personnage, et comment elle allait l'exploiter

Nous suivons donc Elena, 26 ans, qui voit sa vie bouleversée par la trahison de son petit ami.. avec une de ses amie (pas sa meilleure amie certes mais une amie quand même) ! Classique, malheureusement.

Alors, Joséphine, sa meilleure amie, la persuade de quitter l'Italie pour tenter sa chance à Paris.

Joséphine est parfumeuse, avec Elena elles ont fait la même formation.

Mais la jeune italienne a des soucis avec les parfums.. Son enfance a été compliquée de même que son rapport avec les senteurs..

Alors que ce roman me tentait énormément, j'ai rapidement décroché. Il y a de nombreuses longueurs.

En fait, ce roman serait plus dynamique avec moins de pages.

J'ai moyennement aimé le personnage d'Elena, lui préférant par moment son amie Joséphine. OK, l'italienne est naturellement douée, mais ce n'est pas assez exploité. Il aurait fallu creuser un peu certains passages, en couper d'autres qui n'apportent pas forcément grand chose à l'ensemble.

Souvent j'ai soupiré, me demandant quand enfin ma lecture allait se terminer ! Je n'ai pas trouvé qu'il y avait tant de surprises que ça. Je m'attendait à mieux, je vous l'avoue.

Au début de chaque chapitre, nous découvrons une senteur et sa signification. Ce petit passage est très intéressant.

De même que la capacité de l'autrice de nous faire ressentir les parfums, de nous donner envie de les découvrir par nous même.

Malheureusement, cela n'a pas suffit à me captiver.

Par contre, j'ai beaucoup aimé les toutes dernières lignes de l'épilogue. Je l'ai trouvé très réussie car elle positive et on termine sur une jolie note.

Mon avis est très mitigé et c'est pour cela que je ne mets que trois étoiles.

Et encore, je pensais mettre deux étoiles et demie mais comme j'ai beaucoup aimé la fin, je mets une demie étoile de plus que prévu :)
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Une vie entre les pages

Une vie entre les pages Cristina Caboni Presses de la Cité



Rome. Sofia Bauer s'interroge. Où donc est passé l' homme beau et séduisant dont elle est tombée follement amoureuse? Alors qu'un flot d'idées noires se déverse dans sa tête, elle pousse la porte d'une vieille librairie dans le quartier de son enfance. Animée par une folle envie de se remettre à la reliure à sa plus grande surprise elle se voit confier un livre par le vieux libraire derrière le comptoir. Un petit livre en maroquin rouge vieux d'au moins 200 ans mais surtout l'un des ouvrages de l'auteur romantique allemand à qui elle a consacré son mémoire universitaire.

Les dés sont jetés , la belle Clarice von Harmel va entrer dans sa vie et en changer le cours.....

Une histoire assez classique me direz-vous oui mais là le secret est dissimulé aux yeux de tous et confié à celui ou à celle qui se penchera sur ce livre. La quête commence , l'enquête la mènera à Munich, Vienne et encore un peu plus loin. La quête amènera Sofia a se dévoiler à elle et aux autres. Car sans amour pas de vie !

Une bien jolie histoire qui ne peut que plaire aux amoureux des livres, une bien jolie couverture , un texte agréable à lire à la fois instructif et séduisant. Et puis le grand plus à mes yeux: à chaque chapitre une citation !



Un grand merci aux éditions des Presses de la Cité pour ce beau voyage au pays du livre

#Unevieentrelespages #NetGalleyFrance
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La maison aux miroirs

Je découvre l'auteure avec ce roman à la couverture colorée.

Une lecture très agréable qui donne des envies de voyages sur la côte amalfitaine, de cuisine italienne et de visiter cette superbe maison aux miroirs qui donne son titre au roman.

Milena rend visite à son grand-père Michele qui habite à Positano. Lors de travaux dans le jardin de la propriété, des ouvriers découvrent un squelette. Cet événement semble affecter terriblement Michele dont la santé est déclinante. Dans ses moments de confusion, surgit un nom : celui d'Eva, sa femme, disparue des années plus tôt et dont Milena ignore tout. En quête de réponses, Milena va tenter de percer le mystère qui entoure l'identité de la victime.

Une histoire de famille touchante (j'ai beaucoup aimé la relation entre Milena et son grand-père) avec un petit côté historique sur les années 50-60.
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Une vie entre les pages

Sofia Baeur, une jeune femme qui vit à Rome, se rend compte qu'elle n'est pas heureuse en couple car elle a abandonné tout ce qu'elle aimait pour son mari. Au cours d'une promenade, elle rencontre un vieux libraire qui lui remet un livre ancien qu'elle va restaurer. Elle y trouve dissimulée une lettre datant de près de deux siècles écrite par une main féminine. Sofia veut essayer de découvrir qui était l'auteur de cette lettre et va faire la connaissance d'un graphologue er chasseur de livres anciens, Tomaso. Ils partent à la recherche de Clarice Marianne von Harmel qui a vécu à Vienne au début du XIXème siècle et des livres de Christian Fohr, un écrivain romantique allemand. Clarice, par sa volonté de ne plus être soumise à la vie qu'on lui impose, incite Sofia à se découvrir elle-même et à s'affranchir d'un modèle rigide.



Ce roman qui figurait dans mes pense-bête depuis longtemps, a été une demie déception pour moi malheureusement. Si j'ai vraiment apprécié la partie de l'histoire qui se passe au XIXème siècle autour de Clarice car je l'ai trouvée vraiment dépaysante, originale et pleine de suspense, la partie qui se passe de nos jours à Rome m'a moins convaincue, je l'ai trouvée un peu attendue et vraiment sentimentale. Les deux personnages ne m'ont pas vraiment séduite, surtout Tomaso que j'ai eu du mal à cerner.

J'attendais beaucoup de ce roman car le résumé m'avait paru vraiment prometteur et au final, je suis un peu déçue.

Certains aspects du livre m'ont paru parfois complexes aussi, embrouillés et certains passages un peu longs et sans grand intérêt pour l'intrigue principale, comme si l'auteur avait voulu "meubler".
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Le Parfum des sentiments

J'ai craqué pour la couverture (sur mon livre la couverture est rose avec une bouteille de parfum façon Jean paul G; un parfum que j'adore).



Le démarrage a été vraiment long. J'ai failli baisser les bras plusieurs fois. Pourtant il y avait de bons ingrédients qui aurait pu faire une lecture passionnante. On découvre Elena, une jeune femme italienne, qui surprend son homme dans les bras d'une autre. On apprend aussi qu'Elena a eu une enfance malheureuse: sa mère a refait sa vie et l'a laissée à sa grand mère Luccia, une femme un peu rude qui tente de l'initier au monde des parfums.



Elena plaque tout et s'en va vivre à Paris sur les conseils de sa meilleure amie. Tout la ramène au parfum qu'elle a si longtemps repoussé.



Elena va devoir se reconstruire.



Je n'ai pas accroché. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Elena malgré tout ce qui lui est arrivé. Je la trouve assez butée et coléreuse.

Ensuite l'entourage d'Elena est soit adorable soit super méchant.

Je n'ai pas adhéré à cette vision de la vie proposée par l'auteure.



J'ai aimé en apprendre davantage sur les parfums.
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Une vie entre les pages

Le couple de Sofia bat de l'aile et elle s'enfonce petit à petit dans la dépression. Plus rien n'a vraiment de goût ni d'intérêt, sauf peut-être son amour des livres.

Quand elle découvre, cachée dans la couverture abîmée d'un vieil ouvrage, une lettre mystérieuse et intrigante elle décide d'en savoir plus et de découvrir qui est cette Clarice, jeune aristocrate, relieuse passionnée, au destin tragique.

Sur une double temporalité, Vienne au début du XIXème siècle et Rome de nos jours, nous suivons ces deux femmes de caractère, bien décidées à reprendre le contrôle de leur vie et accepter le grand amour que le hasard a mis sur leur chemin.

J'ai particulièrement aimé les parties narrant la vie tumultueuse et pourtant triste de Clarice et regrette qu'elles n'aient pas été plus développées. Ce personnage aurait mérité un roman complet.

Très belles histoires en parallèle, des personnages puissants et attachants, et deux romances émouvantes sans aucune niaiserie.



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Les Couleurs oubliées

Quel plaisir de retrouver la plume de Cristina Caboni et encore plus de partir en Italie comme la couverture colorée nous y invite ! Les couleurs sont au coeur de ce roman à double temporalité et en sont l'essence même.



Deux héroïnes, Letizia, la grand-tante de Stella, deux femmes fortes et extrêmement attachantes : Stella a besoin de dérouler les écheveaux des couleurs emmêlées de la vie de sa grand-tante afin de colorer à nouveau la sienne et pouvoir ainsi "mettre des arcs-en-ciel dans son avenir". Mais démêler des écheveaux sans l'aide de sa grand tante n'est pas si simple, comme un bocal à bonheurs qui ne veut pas révéler ses couleurs et dont les fils sont emmêlés depuis longtemps. Et pourtant, peu à peu, sa grand-tante va enfin accepter de lui dévoiler ses secrets. L'histoire est certes très douloureuse et j'ai souvent eu la gorge nouée. Heureusement, Stella va réussir à trouver et associer les bonnes couleurs pour que sa grand-tante soit enfin reconnue pour son rôle des années plus tôt car "sans elle, le monde aurait été moins beau" et surtout, "se souvenir, c'est comprendre, savoir, c'est aussi apprendre, afin que plus jamais ces horreurs ne se répètent."



Superbe histoire, qui m'a touchée car tout est beau, l'histoire, la plume... et surtout l'explosion de couleurs qui transmettent mille émotions !

Laissez vous embarquer par ce voyage autour du lac de Garde, laissez opérer la magie de la palette de couleurs chatoyantes, éclatantes, sombres, ternes ou vives selon l'époque ❤💙💚💛🧡💜
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Une vie entre les pages

C'est une très belle histoire, assez bien menée. Au départ j'ai trouvé beaucoup de ressemblances avec un roman français publié la même année. (ça commençait mal. Je n'ai lu que les trois premiers chapitres de ce roman français)



Une femme du XXIe siècle, Sofia, malheureuse dans sa vie personnelle, en quête dans sa vie professionnelle puis « Un jour, il [lui] arrive quelque chose et soudain tout prend un sens nouveau  ». (l'histoire a commencé à éveiller ma curiosité)



Ce quelque chose s'est passé deux cents ans auparavant. C'est la quête de liberté, d'épanouissement et d'amour de Clarice, une jeune femme de noble naissance qui abandonne tout, traverse toute l'Europe pour une chose.



Deux récits en parallèle, Sofia sur les traces du secret de Clarice et Clarice dans sa quête de libertés. Si le premier souffre parfois que quelques longueurs, l'histoire au début du XIXe siècle est riche de rebondissements et de sens. Une quête de l'identité de la femme, de liberté et de droits. Tous ces thèmes se rattachent à celui de la culture, de l'écriture libératrice.



Beaucoup de poésie, de philosophie dans le texte. Cristina Caboni a une plume élégante et riche de sonorités et de rythmes.

Le dénouement et le lien entre passé et présent sont inattendus. Ils me permettent de garder une bonne appréciation de ce roman et de le recommander vivement.

Je remercie #Netgalley et les éditions Presse de la Cité de nous permettre de découvrir cette auteure/autrice italienne.
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Via del Miele

Magnifique couverture : une invitation pour un voyage en Sardaigne !



J'ai trouvé les premiers chapitres un peu lents à "poser" l'intrigue puis, à un peu moins d'un tiers, on entre enfin dans l'histoire et on est embarqué !



Alice va suivre le conseil de sa soeur qui lui a laissé une lettre touchante : "Va en Sardaigne, Alice, rends-toi sur cette terre merveilleuse qui t'attend. Ecoute le vent et les histoires qu'il charrie. Ce sont aussi les tiennes, les nôtres. Vis, Alice, aime. C'est la seule chose qui compte vraiment : l'amour".



C'est une histoire d'amour avec la nature, une histoire d'amour sous toutes ses formes, une histoire de femmes, une histoire de sororité, une histoire de transmission. Mais c'est également une histoire autour des abeilles et du miel, ce miel qui soigne tous les maux. L'auteure manie les mots avec douceur pour nous faire découvrir sa passion des abeilles et du miel mais également pour nous faire aimer son ile et ses traditions.



A votre tour, mettez un doigt dans ce pot de miel sarde, celui d'Abbadulche bien sur, car comme l'écrit l'auteure "une cuillerée de miel et la vie semble plus belle". 🍯🪻
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Une vie entre les pages

Rome. Alors que le mariage de Sofia bat de l’aile, sa vie va prendre un tournant. Lors d’une balade en librairie, elle tombe sous le charme d’un ouvrage qu’elle ramène chez elle avec la promesse de le restaurer. En parcourant les pages, elle va découvrir des missives d’une certaine Clarice, la relieuse du livre qu’elle tient entre ses mains. Dès lors, Sofia n’aura de cesse à en découvrir davantage à propos de cette Clarice, qui a vécu à Vienne, et avec qui elle partage l’amour inconditionnel des livres. Pour cela, elle se fera aider par Tomaso, un graphologue.



Quel beau roman. Pour une fois et ce n’est pas coutume, c’est surtout la couverture magnifique qui m’a attirée d’emblée. Mais lorsque j’ai compris que ce roman tournerait autour des livres, je n’ai pas su résister et j’ai eu raison.



L’auteure a su créer un roman féminin et voué à l’amour de l’écriture. D’aucuns diront que ce n’est pas une intrigue de base bien originale, et pourtant, Cristina réussit à tisser un fil ténu de douceur et enfile les mots comme des perles sorties de leur écrin. Je ressors réellement conquise par la manière de raconter de l’auteure, par ce petit plus indéniable, qui fait que malgré un postulat assez commun, ce moment de lecture en devient finalement très spécial.



J’ai beaucoup aimé l’enquête que va décider de mener Sofia, sa volonté à percer les secrets de la vie de Clarice. L’auteure offre un véritable jeu de pistes à son lecteur et je me suis surpise à chercher la solution aux énigmes de mon côté aussi. C’est rondement mené.



Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est ce parallélisme indéniable entre nos deux protagonistes à deux siècles près. Les deux partagent un amour inconditionnel pour les livres. Elles sont bien dépeintes et charismatiques. Je me suis totalement attachée à Sofia.



La plume de l’auteure est d’une grande beauté. Simple, poétique par moments et toujours en rapport avec les livres, le style de Cristina Caboni est entraînant. J’ai été conquise par l’idée de retrouver des références à des grands classiques, présents lors des incipit de chaque chapitre. Les renvois à la littérature sont constants et cela a été un procédé des plus plaisants.



Un roman qui tournera autou de l’amour des lives, servi par deux protagonistes sensibles, passionnées et incroyablement inspirantes. C’est une lecture somptueuse qui m’a captivée. Je conseille ce livre sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Le jardin des fleurs secrètes

J'ai reçu ce roman dans le cadre de la MC de janvier :) Merci à Babélio et aux éditions Presses de la Cité.



C'est d'abord la couverture qui m'a attirée, j'aime les fleurs, même si je ne m'y connais pas du tout, et ensuite le résumé : cette histoire de soeurs jumelles séparées, avait de quoi m'intriguer.



J'ai tout de même mis un peu de temps avant d'apprécier ce roman, car les raisons de la séparation des jumelles est totalement incompréhensibles.

Difficile d'en dire plus sans vous révéler l'histoire.



D'une façon générale, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages. Mais, j'ai lu tout le roman pour comprendre ce qui s'était passé et pour en apprendre plus sur les Donati et ce fameux jardin secret.



Si vous aimez les fleurs, vous êtes au bon endroit avec ce roman, car il en est question à chaque instant ou presque :) D'ailleurs, si comme moi, vous ne vous y connaissez pas trop, j'ai créé un sujet dans le forum de Babelio pour mettre une photo d'une partie des fleurs (celles utilisées en titre de chapitre) voici le lien

https://www.babelio.com/groupes/21/Le-Cafe-Litteraire/forums/21/Discussion-generale/20274/Le-jardin-des-fleurs-secretes-Cristina-Caboni#post_449199



C'est donc un bilan mitigé, car je n'ai pas compris les réactions des personnages, mais j'ai apprécié la promenade dans le jardin !
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La maison aux miroirs

ah la cote amalfitaine, la mostra de Venise, la fontaine de trevi à Rome... on s'y croirait, en Italie, en s'imaginant soit avec une belle robe de star de cinecitta des années 50, soit à sentir les belles odeurs de citronniers. et ça fait rêver. l'Italie restera toujours le rêve utopique de la Dolce Vita. et dans la villa aux miroirs, on plonge dans ce rêve avec plaisir. Milena rend visite à son grand-père adoré sur la côte amalfitaine, là où elle se sent si bien. mais ce bonheur est perturbé par la découverte d'un squelette dans le puit de la propriété ce qui perturbe son grand-père et ll'enfonce un peu plus dans sa maladie. Milena comprend que ça a un lien avec la mysterieuse disparition de sa grand-mère. et elle va s'efforcer de retrouver la clé et donc ses racines. je ne peux en dire plus au risque de dévoiler l'intrigue mais ce roman traite de plusieurs époque, la grande époque du cinéma italien, la guerre froide et d'autres sujets encore. on se laisse porter par l'histoire qui nous laisse voir la difficulté de certaines populations, familles, détruites par des événements traumatisants.

ce roman reste néanmoins lumineux et rempli du bleu de la fameuse côte amalfitaine
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Une vie entre les pages

Je rends grâce à l'auteure d'avoir bâti son roman sur une une intrigue originale. Je me plais tellement dans l'univers des livres.

Je salue son talent à observer et à décrire ces menus gestes et attitudes inconscients commis dans la vie courante.

Et pourtant, j'ai mauvaise grâce à regretter un romantisme dégoulinant et une psychologie de pacotille, lestés d'une tendance encombrante à justifier le moindre comportement, à paraphraser l'état d'âme le plus ténu. Cette propension à l'étalage des sentiments alourdit une écriture qui emmène lorsqu'elle se tient à la légèreté.

J'ai néanmoins surmonté l'agacement grandissant au fil des tirades explicatives, curieux de savoir ce que contenait la troisième missive celée à travers les siècles dans la reliure d'une trilogie éparpillée entre Rome, Munich et ...

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Le jardin des fleurs secrètes

J'ai été un peu déçue par ce roman, et ce d'autant plus que les premiers chapitres m'ont tout de suite captivée car ils étaient imprégnés de la passion des personnages pour les plantes et les jardins. Une passion qui s'exprimait de manière assez inhabituelle (par exemple, une des jeunes filles plantait des jardins "en douce" dès qu'elle en avait l'occasion).

Et puis l'intrigue démarre et se concentre sur les histoires de famille, les secrets des uns et des autres, et j'ai beaucoup moins aimé la façon dont l'auteur a traité tout cela. J'ai eu l'impression qu'elle délaissait ce qui m'aurait le plus intéressée pour se concentrer sur de longues tergiversations pour savoir ce qu'il faut dire ou taire. On ressasse longuement les mêmes doutes alors qu'il y aurait eu des histoires à développer davantage (les histoires d'amour des deux sœurs par exemple vu que c'est là-dessus que se termine le roman).

Le livre ne correspondait pas vraiment à ce que j'attendais, mais la plume de l'auteur est agréable et elle sait très bien retranscrire la passion qui anime ses personnages. Du coup, je reste optimiste pour Une Vie entre les Pages, le troisième roman de Cristina Caboni qui m'attend dans ma liseuse.
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Une vie entre les pages

Jolie histoire.

La recherche des écrits de Clarice par Sofia et Tomaso m'a vraiment intéressée. La passion de ces trois personnages pour l'écriture, la reliure et les livres bien sûr est bien rendue.

Sofia et Tomaso se rencontrent grâce à cette quête : des écrits de Clarice, relieuse du 19eme siècle, sont retrouvés dans un livre de Christian Fohr auteur lui aussi du 19eme et disparu prématurément.

Que s'est-il passé ?

Tout cela m'a bien plu.

Un peu moins le style trop lyrique concernant les moments intimes entre Sofia et Tomaso.

Néanmoins je recommande cette jolie histoire.
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