Ces deux modalités de mon écriture – la féminine, plus intime, en quête de sensations nouvelles encore sans paroles, et la masculine, héritée de millénaires de culture patriarcale – se côtoient, se chevauchent, en harmonie ou en conflit : elles sont toutes les deux moi. Ainsi en va-t-il pour la douleur, la joie, l’intelligence, la bêtise : je suis double par définition, j’ai deux valises à porter, et pas seulement une comme les hommes.