Cristina Mormile

Je me suis laissé tenter par cette bd, car un western avec une héroïne ce n'est, mine de rien, pas si courant que ça. Première partie d'un diptyque, ce tome nous permet surtout de découvrir les personnages et de ménager le suspens, quant aux motivations des desperados et au passé de Chicanas (dont les qualités ne réside pas uniquement dans son décolleté).



Etats-Unis, seconde moitié du XIXème siècle. Une bande de tueurs, dirigés par les frères Scott, sème la terreur à Silvertown. Ils terrorisent fermiers et vachers mais leur motivation ne semble pas être, à court terme, l'argent, puisqu'ils ne volent rien et exigent des rançons qu'ils brûlent. Pour autant, ils ne cessent de répéter qu'ils vont devenir "immensément riche" et on devine un plan complexe, voir un complot à l'échelle des Etats-Unis. A la demande du sénateur du coin, Chicanas, qui a grandit à Silvertown, revient sur les traces d'un passé, qu'on devine douloureux, et qu'elle croyait loin derrière elle...



J'ai trouvé ce premier tome en demi-teinte. Si la composition des planches est plutôt dynamique, alternant plans larges et rapprochés (assez typique de ce qui se pratique chez les éditions Soleil), je n'ai pas vraiment été conquis par le dessin de Cristina Mormile, surtout au niveau des décors, vite expédiés. Les trognes des personnages sont assez caricaturales, en fonction de leur rôles, on est clairement dans le respect des codes du genre et point barre (hormis Chicanas, qui tranche un peu). Les couleurs sont honnêtes mais un peu d'audace en la matière n'aurait pas fait de mal. Le scénario est sympathique, mais n'est, finalement, qu'un long cliffhanger qui annonce le tome 2. Je m'attendais à davantage de coquineries (c'est quand même une marque de fabrique de Soleil) mais, mis à part quelques zoom sur la plantureuse poitrine de la belle Chicanas, rien de telle. Sinon quelques scènes m'ont fait tiquer.

Par exemple celle où le shérif se rend seul à un rendez-vous fixé par les tueurs, suite à la mort d'un des frères Scott, ce qui a rendu les autres de méchante humeur, sachant que ledit shérif n'a pas tenu une arme depuis 8 ans ! La frontière entre bravoure et stupidité est parfois bien mince.



Bref, un premier tome pas vraiment enthousiasmant, mais peut-être les révélations du tome 2, concernant le diabolique complot des frères Scott, viendront-elles relever l'ensemble.

Takeo et son frère ont sauvé l'empire mais pour leur peine ils se voient seulement remettre une petite montagne d'argent. Que leur importe l'or quand leur honneur de samurai est en jeu. Malheureusement leur famille ne sera pas réhabilité.

Takeo s'en va de nouveau par les routes sans son frère mais en compagnie de la jolie Sayuri. Et sa route va croiser celle de Ririko. La jeune fille à du mal pour la sculpture mais aucun pour le sabre ors elle ne souhaite qu'une chose vaincre le champion du village.



Un tome très nettement en dessous des autres. J'aime tellement cette série qu'évidemment je n'ai pu qu'être déçue. Je met quand même 4 étoiles parce que je suis sentimentale et que je sais qu'il s'agit là d'un démarrage. Quelques points (comme ce mystérieux samurai noir) permettent de relancer une histoire plus vaste que la petite histoire de Ririko vite pliée. Un peu trop d'ailleurs.

J'ai eu, surtout au début de l'histoire, de la peine à reconnaitre notre ténébreux samurai tant celui-ci était effacé et indifférent. Heureusement il se reprend en main à la fin!!

C'est dommage que Sayuri n'est pas une personnalité plus convaincante, puisqu'elle va accompagné Takeo semble-t-il par la suite. Elle avait été mieux mise en valeur dans les tomes précédents. Auparavant les personnages secondaires, compagnons de Takeo, apportaient une touche d'humour appréciable.



Niveau dessins, même si je préférais les ceux de Genets plus fins et incisifs, on peut quand même dire que la reprise par Mormile est pas trop mal faite avec franchement des personnages reconnaissables. Takeo ne change pas de visage, c'est un point très important. Je suis même sure que la reprise à pu passer assez inaperçu pour qui ne fait pas trop attention à certains détails!!

Takeo accompagné de Sayuri voyage vers le nord, afin de proposer ses services à l'empereur, mais ils sont surpris par une tempête de neige. Ils trouvent un refuge bienveillant chez le vieux Reita mais à leur première entrée au village Takea se fait reconnaître par un ancien ennemi.



Une histoire qui manque d'approfondissement tant l'enquête sur les meurtres paraît superficielle et vite résolue. Néanmoins c'est assez plaisant à lire et le dessin de Mormile est efficace.

On continue de suivre Furiko à la solde d'Akuma à la conquête du Japon contre l'empereur dans un troisième tome qui a tenu la promesse du prestige du titre Samurai. Beaucoup mieux que le premier tome qui m'avait beaucoup déçu.

Furiko sans pitié mais pas sans coeur. Eprise de Yoshi, ils nous offre une belle romance loin d'être mièvre et qui finit mal. On la découvre un peu plus à chaque tome. Et avec cette fin on se demande où va nous mener le prochain tome. Que j'ai hâte de lire, il faut l'avouer, malgré que je n'arrive pas à apprécier plus que ça notre héroïne. Peut être parce qu'elle ne remplacera jamais Takeo.

En rentrant chez lui, Digen découvre sa fille prostrée et apathique suite à un viol commis par des bandit de passage. Pour pouvoir la soigner, il va accepter une mission auprès du shogun et va devoir protéger la jeune princesse.



Un épisode agréable à lire. Si Dogen semble un personnage assez classique, honneur, force et imbattable, Yumie la jeune princesse a un caractère bien trempée pour ses 12 ans. Beaucoup de personnes semblent vouloir l'enlever mais leur identité et leur motivation restent mystérieuses. Meme son père, le shogun, est suspect aux yeux de sa fille aux idées bien arrêtées.

Les dessins sont agréables, la colorisation soignée.

Furiko a retrouvé ses deux soeurs, O-Kane et Reiko. Elles sont les soeurs de l'ombre. On dit qu'elles ne peuvent mourir, que personne au combat ne peut les vaincre. Et elles sont au service du seigneur Akuma qui a lancé sa guerre contre l'empereur.

Ce tome est centré sur Furiko, ses deux soeurs ne faisant que de breves apparitions de peu d'importance. Nous nous penchons sur sa personnalité, nous en faisons une personne plus humaine. C'est une terrible guerrière, sans pitié. Pour personne. Et pourtant sous son armure bat encore un coeur de femme.

Un petite romance donc? Sans mièvrerie et plus dans la douleur et le sang plutot que dans les fleurs roses et les je t'aime.

Un scénario bien mené qui a su vivre loin de la série mère.

Les dessins sont toujours aussi agréables.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce tome. Pour le précédent, je parlai de transition mais celui ci pourrait également être considéré comme tel. Pourtant, on sent que l'auteur nous trame quelque chose de mauvais pour l'avenir de Takeo.

D'une part, il a réussi à introduire de manière crédible un personnage féminin dans l'univers et la vie de Takeo, et à le rendre intéressant. Celle ci en effet joue un rôle important puisqu'on vraiment l'impression qu'elle modifie son caractère. C'est instillé de manière très fine dans le scénario. D'autre, l'auteur a introduit un personnage mystérieux, un guerrire poète dont on ne connaît ni ne devine les intentions. L'on sait seulement qu'il vit un peu au jour le jour et qu'il va forcément croiser la route de Takeo pour ne plus le lâcher. Il semble cherche un adversaire à sa mesure. On assiste alors à une espèce de chassé croisé entre les deux personnages, Takeo le fuyant pour lui préférer vivre amoureusement avec Sayuri. Ce n'est plus le Takeo que l'on connaît, même s'il intervient pour redresser des cas d'injustice ou pour permettre à une jeune fille ( Ririko qui donne son nom à ce tome) de regarder la vérité en face, et lui sauver la vie.

Je dirai que c'est donc un parfum de légèreté qui plane sur le récit depuis le précédent tome, ambiance menacée par le mystérieux personnage, qui promet par sa présence de chambouler tout ce petit bonheur qui souhaite s'installer. Un peu comme si Takeo n'y avait pas droit, à l'image de la reconnaissance qui lui a été refusée à lui et à son frère.

Cela m'amène également à penser que l'auteur se cherche un peu, hésitant dans la direction à faire prendre à son histoire, à ses personnages. Mais ce n'est que mon interprétation pour ce qu'elle vaut. Et jusque là, je ne suis pas déçu...

Chicanas, une tueuse à gages aussi belle que dangereuse, rentre au bercail dans une petite bourgade de l’Ouest américain sur fond de foire au bétail. Un complot contre le pays se prépare : rien que cela. Notre mystérieuse héroïne fera tout pour le déjouer. On a vu mieux comme scénario.



Par ailleurs, on se pose beaucoup de questions sur les motivations des uns et des autres mais on n’aura que très peu de réponses. Il est vrai que cela attire l’attention tout comme d’ailleurs la forte poitrine de notre jolie Chicanas.



Fort heureusement, c’est une aventure en seulement deux tomes. La lecture s’est révélée quand même agréable grâce à un dessin réaliste très avenant et soigné ainsi qu’un cadrage assez dynamique. Cependant, cela ne me suffit pas.



Au final, beaucoup de retournements de situation peu crédibles afin sans doute de créer une surenchère. Cela abuse de tous les effets du genre sans apporter un peu d’originalité. Ce n’est pas le western qui révolutionnera le genre faute d’angle innovant, c’est certain. C’est dommage.

Je comprends la déception de la majorité des lecteurs car le journal d'Ambre avait des potentialités à nous offrir beaucoup mieux. On a droit à une histoire de complot familial assez classique pour élucider un double meurtre autour de la piscine.



Le pire, c'est que les personnages ne sont pas du tout crédibles. On n'y croit pas une seule seconde. Le récit devient ridicule surtout vers la fin. Et puis, le titre ne correspond pas à la réalité car il s'agit en fait du journal d'Alicia et non de sa soeur Ambre.



Rien à redire au niveau du dessin qui est correct et qui arrive même à nous plonger dans ce climat méditerranéen. Cependant, un trait élégant ne suffit pas à sauver cette bd du désastre d'un scénario creux.

Suite immédiate du tome précédent, Dogen un grand combattant a accepté une mission a priori simple : convoyer une petite princesse vers son oncle. Partis à deux uniquement sans que personne ne soit au courant, ils sont trés rapidement attaqués. Yummi est persuadée que ses idées différentes de celles de son père ont provoqué sa fureur et que c'est lui qui souhaite sa mort. Ce que Dogen a du mal à croire. Et effectivement la réalité est plus grave que cela.Un traitre proche de son père, les a manipulé depuis longtemps mais le père de Yummi est plus retors que prévu.

Une bonne intrigue alliée à un graphisme dynamique, des combats percutant et une petite princesse plutôt rigolote. Un bon dyptique.

Une héroïne en couverture, un décolleté affriolant, pas de doute on est bien chez Soleil. mais c'est dommage de prêter le flanc à cette critique facile pour rien, vu qu'une fois à l'intérieur cet aspect est tout à fait raisonnable. On en serait presque déçu. L'ambiance Western est bien là, braquage, desperados, violence gratuite et coups de feu à gogo. Néanmoins je n'ai pas accroché à l'histoire.

Silvertown, USA



La ville s'apprête à vivre son célèbre événement annuel, une foire pour vachers qui va rassembler tout le beau monde de la région, du sénateur aux cowboy, en passant par tous les notables.



Une vache vendue, c'est de l'argent qui rentre, et à cette foire annuelle, on en vend beaucoup....



Mais voilà, une menace pèse sur la ville, et la Foire en particulier.



Quelle est cette menace ?

Est-ce la raison pour laquelle quelqu'un a demandé à Chicanas de revenir en ville ?



Pour Chicanas en tout cas, Silvertown n'est pas synonyme de bons souvenirs, même si la plupart contribuent à entretenir les secrets et mystères qui font ce qu'elle est devenue.



N'en déplaise à Vlad, son ex-boyfriend et désormais adjoint du shérif, ce n'est pas non plus pour ses beaux yeux qu'elle est revenue...



Mais les événements vont très vite s'enchaîner.

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Une série qui a encore de beaux jours devant elle si elle continue dans cette voie.
Lien : http://www.auracan.com/album..

On attend toujours avec impatience un nouveau tome de Samurai. Je me suis jetée sur le 10ème dès que j'ai pu. Oui mais voila il n'a pas été à la hauteur de mes attentes. J'ai été très déçue.

L'histoire n'est pas transcendante. Sympathique mais manquant cruellement d'ambition. Takeo est quasi absent malgré qu'il soit sur toutes les pages. Où est passé notre charismatique samurai ? Quant à notre jeune héroïne d'un tome est tout aussi peu charismatique et très nunuche. Non, non, non, je n'ai pas accroché.

Heureusement la fin nous promet une suite meilleure.

J'étais tellement impatiente de découvrir le dixième tome de Samurai que pendant plusieurs mois, j'ai guetté sa parution. Tout lecteur de série, de romans ou de BD, sait combien il est frustrant d'attendre la suite d'une série qu'on aime! Alors imaginez ma joie quand, il y a quelques jours, j'ai vu que le dixième tome était enfin sorti en librairie!



Dans le tome précédent, l'intrigue autour des parents de Takeo et son frère parvenait à sa conclusion. Ce dixième tome amorce donc un nouveau tournant dans la série, d'autant plus que Takeo fait désormais route avec une compagne à ses côtés. Je suis contente que l'auteur ait ajouté ce personnage féminin il y a quelques tomes de cela, car l'univers de Samurai était finalement très masculin. Ce personnage apporte donc une touche de sensibilité à l'intrigue .



Ce nouveau tome est à la hauteur des précédents, même si j'ai trouvé que le graphisme était moins élégant, le trait moins appliqué, que dans les précédents tomes. Comme si l'album avait été réalisé plus précipitamment. Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié la lecture de "Ririko" où un nouveau personnage féminin est mis en avant. L'intrigue se révèle rythmée et sanglante. La fin laisse présager de nouveaux ennuis pour Takeo et sa compagne... J'ai d'ores et déjà hâte de lire le onzième tome! Hélas, il va falloir patienter de nouveau...

Dogen est un sacré combattant, après de multiples aventures, il revient chez lui et découvre que sa fille est prostrée après un viol. Un médecin pourrait l'aider mais il coute cher, alors il accepte une nouvelle mission : convoyer une petite princesse vers son oncle. Partis à deux uniquement sans que personne ne soit au courant, ils sont attaqués au cours de la nuit. Yummi est persuadée que ses idées différentes de celles de son père ont provoqué sa fureur et que c'est lui qui souhaite sa mort. Ce que Dogen a du mal à croire.

Une bonne intrigue alliée à un graphisme dynamique, des combats percutant et une petite princesse plutôt rigolote. Ca se lit bien et on attend la suite!

"Eden Killer" fait partie des trois premiers titres de cette «Collection 12 Septembre», qui comprend également "Black Bank" et "Hunter". Une collection privilégiant l’action, visant à placer le genre thriller dans un monde contemporain et qui, tout comme la "Collection Terre Secrète" dirigée par Nicolas Tackian, cherche à diversifier un catalogue Soleil baignant dans l’Héroïc Fantasy.



La couverture très racoleuse plante immédiatement le décor. Du prénom soviétique donné à l’album, à l’étoile rouge (emblème du communisme) intégrée de manière ostentatoire au titre de la série, en passant par la cathédrale Basile-le-Bienheureux (symbole de l'architecture traditionnelle russe sur la place Rouge à Moscou) : tant d’éléments qui viennent situer l’intrigue dans une Russie toujours propice au développement de récits mêlant politique et espionnage. Les deux personnages armés sur la couverture promettent du mouvement et de l’action, alors qu’un ciel bien sombre et une pleine lune légèrement voilée cautionnent une bonne dose de mystère, voire de surnaturel.



Dès les premières pages, le mélange des genres se confirme. La trame est finalement assez classique et, usant de personnages énigmatiques, incrustés dans les milieux influents tels qu’armées, gouvernements et cercles d’affaires, elle n’est pas sans rappeler "Le Chant des Stryges". Malgré une enquête un peu légère et peu prenante, Jean-François Di Giorgio ("Bruxelles Métropole", "Mygala", "Samurai") parvient à imprégner un rythme élevé et à envelopper son histoire de mystère.



Ce premier tome permet également de découvrir le dessin de Cristina Mormile. Le style de la jeune dessinatrice italienne est plaisant et la maîtrise de son dessin augmente au fil des planches. Avec trois autres tomes prévus pour ce thriller fantastique et une autre série ("Soleil Amer") attendue pour 2008, cette nouvelle-venue aura encore l’occasion de peaufiner sa collaboration avec Jean-François Di Giorgio, et de se faire une petite place au sein du neuvième art.



Une mise en bouche intrigante, pourvue d’une touche de fantastique qui permet de développer plusieurs pistes. Reste à développer la suite de manière cohérente, tout en ajoutant un peu de profondeur au travail d’enquêteur des protagonistes.

Takeo et Sayuri voyagent dans le Japon medevial afin de proposer leurs bras à la cour de l'empereur. En plein hiver, ils sont obligés de s'arrêter chez un vieil homme, Reita, parce que le pont sur leur chemin a été détruit. Malheureusement en voulant acheter des victuailles au village proche, Takeo tombe sur un vieil ennemi en la personne d'un émissaire du Shogun venu enquêter sur la spoliation de la citadelle de dame Okiwa par l'infame Onoda, petit seigneur voisin qui souhaitait récupérer le château parle mariage, refusé par Okiwa ou par la force.

Nos deux héros vont se retrouver mélés à une série de meurtres dont va être accusé Takeo.

Une intrigue classique mais mise en image avec force et dynamisme par Cristina Mormile.

Est ce un tome de transition ?

Je ne sais pas quoi en penser. Certes il y a toujours le côté Samurai, sauveur de la veuve et de l'orphelin.. orpheline dans ce tome ; mais j'ai un peu de mal à comprendre le but de cette nouvelle phase du scénario.

Heureusement j'ai emprunté la suite, mais j'imagine que les lecteurs qui se sont jeté sur ce tome au moment de sa parution ont dû être très frustrés.. enfin ça aurait été mon cas.

Je vais donc voir ce que cela donne ensuite.

Cristina Mormille est passé derrière les crayons, la conception graphique n'a pas trop perdu mais l histoire reste légère.