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3.52/5 (sur 160 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Orthez, Pyrénées Atlantiques, France , le 22/05/1917
Mort(e) à : Paris , le 11/11/1995
Biographie :

Jean-Louis Curtis, Albert Laffitte à l'état civil, était un romancier et essayiste français.

Professeur de lettres, il a fait de nombreuses tournées de conférences pour l'Alliance française (Europe, Etats-Unis, Atrique Noire, océan Indien) et enseigne la littérature dans une université de Philadelphie.

Il a poursuivi en même temps une carrière d'écrivain commencée brillamment avec Les Jeunes Hommes (Prix Cazes 1946) et Les Forêts de la nuit (Prix Goncourt 1947), publiant notamment : Les Justes Causes (1934), L'Echelle de soie (1955), Un Saint au néon (1956).

Ce romancier au métier solide est aussi un brillant essayiste : Haute Ecole (1950), A la recherche du temps posthume (1957).

Il a écrit également des pièces pour la radio et la télévision (Un Homme de vérité, Adélaïde).

Ayant quitté l'enseignement il y a une quinzaine d'années, il se consacre exclusivement à la littérature et partage son temps entre Paris, le Béarn et quelques pays méditerranéens.

Son oeuvre romanesque s'est enrichie de plusieurs titres : La Parade (1960), Cygne sauvage (1962), La Quarantaine (1961), Un jeune couple (1967) ; et son oeuvre critique, d'un essai sur le cinéma.

Source : Le Livre de Poche, LGF
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Source : Bibliopoche
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Bibliographie de Jean-Louis Curtis   (43)Voir plus

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Jeux de mémoire
Bernard PIVOT reçoit Friedrich DURRENMATT, écrivain suisseallemand, Alain ROBBE-GRILLET, Philippe SOLLERS et Jean-Louis CURTIS qui ont publié chacun un roman autobiographique. Bernard PIVOT s'entretient d'abord avec Jean Louis Curtis à propos de "Une éducation d'écrivain" dans lequel il est question de l'éveil d'un enfant à la littérature qui devient passion d'écrire. Jean Louis CURTIS...
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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Et les jeunes vont et viennent sous les arcades, le menton en avant, le derrière arrogant, sans un regard pour les personnes plus âgées, comme s'il n'y avait qu'eux au monde. Et ça parle de tout, avec une assurance ! Et ça se déhanche, garçons et filles, d'une façon ! L'âme ? Vous les feriez rire aux éclats, si vous leur parliez de l'âme.
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"L'Histoire, dit-on, ne se répète pas, mais les erreurs des hommes, même lorsqu'elles ont été sanctionnées par la plus cruelle expérience, se reproduisent dans toute leur intégralité, comme les pattes de certains batraciens repoussent après ablation."
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Chaque fois qu'André faisait "ce qu'il ne faut pas", c'est-à-dire chaque fois qu'il déviait de la route idéale que lui traçait sa mère, s'écartait du code moral qu'elle aurait voulu lui imposer, Mme Comarieu ne grondait pas, ne punissait pas, ne privait pas de dessert... Non, c'était bien pire que tout cela. Mme Comarieu souffrait.
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Si j'avais à recommencer , je ne marierais pas.Le mariage vous installe sur des rails ,il abolit des virtualités des possibles...Entre vingt et trente ans , il faudrait vivre comme ces hippies qui parcourent le monde avec quatre sous en poche...Et même plus âgé ...Être disponible!Les jeunes d'aujourd'hui ne connaissent pas leur chance.
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Monsieur et ami,

Depuis le commencement de ces troubles politiques, sociaux, biologiques, je ne sais, qui élu pour siège le quartier de Paris où se dispense le Savoir, et n’ont même pas épargné le Collège de France, sanctuaire pourtant inviolé de la pensée la plus pure, la mieux protégée des commotions temporelles, M. Teste, ainsi que je vous l’ai dit dans ma dernière lettre, semblait être la proie d’un combat mental exacerbé. En vérité, je ne me souviens pas l’avoir jamais vu se débattre aussi farouchement contre son ange, ou son démon ?
(A la manière de Paul Valéry)
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On vit à côté d'une personne depuis plus de vingt ans.On croit la connaître à fond.On la prévoit.On peut,même, à volonté provoquer chez elle telle ou telle réaction précise.Mais lit- on dans ses pensées?Sait- on quelles images hantent son sommeil, ses rêves ?Pas davantage.Chacun a son jardin secret , ses souterrains , ses zones d'ombre .
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Il n'y avait plus qu'un homme dans la foule.Quelqu'un.Quelconque.Une personne .Personne.Un mortel ,parmis des milliards de mortels sans visage.
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Francis était assis sur le tapis du salon, au milieu de journaux éparpillés, tous les journaux qu'il avait pu trouver chez l'unique libraire de la ville. Il avait le sentiment que ce n'était pas un jour comme les autres. Et en effet, ce ne l'était pas : il suffisait de jeter un regard sur le journal La Révolution nationale, par exemple. "Il n'y aura pas un nouveau Mers el-Kébir. Nos marins, fidèles à leur devoir, s'opposent avec la dernière énergie à la honteuse agression américaine".
Certes, cette nouvelle modifiait les pensées de millions et de millions d'individus, par toute la terre, et déjà faisait crépiter dans le ciel les routes hertziennes, porteuses de sarcasmes, d'anathèmes ou de messages d'espérance.
(incipit)
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Explorer le champ des possibles en histoire, c’est poser du même coup la plus sévère question philosophique – à vrai dire, la seule : celle de savoir si l’histoire des hommes a un sens.
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- Tu n'es jamais tombé sur un bec ?
- J'ai failli, une fois. Je rentrais, c'était en octobre, vers neuf heures du soir. Il faisait nuit, heureusement : ils ne m'ont pas reconnu. Ils m'ont crié de m'arrêter. Je ne les avais pas vus, je marchais tranquillement. Ca m'a cloué sur place. Ils ont crié encore et j'ai entendu le déclic du levier d'armement. J'ai fait demi-tour et j'ai calté à toute allure. Ils ont tiré deux fois dans ma direction. La première balle m'a sifflé à l'oreille juste au moment où je sautais une haie. J'ai couru pendant 5 minutes. Ils n'avaient pas de chien, sans quoi j'étais refait. Je suis rentré par un autre chemin. J'étais encore dans la rue à 11 heures et demie, après le couvre-feu. J'ai raconté à mes parents que j'avais passé la soirée chez un copain et que nous avions oublié l'heure.
- Tu ne t'es jamais gourré dans tes histoires ?
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