Le premier soir, je m’allongeai sur le lit d’une chambre d’hôtel et y vis une Bible posée sur la table de chevet. Je l’ouvris, la feuilletai machinalement. Sur les pages de gardes, je trouvai une déclaration d’amour exaltée qu’un certain Armand avait écrite pour une Juliette qui, bien sûr, ne la lirait jamais. D’autres, comme moi, la lisent, destinataires hasardeux d’un trop-plein d’amour.