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3.53/5 (sur 299 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 11/04/1939
Biographie :

Gérard Delteil, de son vrai nom Gérard Folio, est un écrivain, auteur de nombreux romans noirs, de thrillers et de livres d'anticipation.

Après des études inachevées aux Beaux-Arts, il a d'abord exercé pendant une dizaine d'années, de 1958 à 1968, la profession de dessinateur de trottoirs (crayeur). Cette expérience lui a fourni la matière de "N'oubliez pas l'artiste" (1961), un de ses romans les plus connus qui se déroule pendant la guerre d'Algérie. Après divers "petits métiers" - peintre de fresques, réalisateur de maquettes de costumes, guitariste à la terrasse des cafés - il est devenu journaliste, puis s'est lancé dans l'écriture de romans et de livres d'enquêtes journalistiques à partir de 1983.

Ces enquêtes, consacrées aux prisons, aux trafics de viande, aux dangers de l'industrie chimique, à la médecine, lui ont servi de toile de fond pour divers romans noirs. Les trafics de viande pour "Riot Gun" (1989), les scandales de la médecine pour "Pièces détachées" (1993), Prix du Quai des Orfèvres 1993. Ou encore son roman-enquête sur les maisons de retraite : "Retraite anticipée" (2003). La plupart de ses romans sont d'ailleurs précédés par une enquête, tels "Le baiser de la couleuvre" (1986) ou "Festin de crabes" (1987) qui traitent des prisons.

À partir de 1985, Gérard Delteil se découvre une nouvelle passion : l'Amérique latine. D'abord avec un roman historique sur la civilisation inca "Le miroir de l'Inca" (1985). Puis avec des reportages au Chili, au Mexique, à Cuba, en Bolivie, publiés dans diverses revues (Viva, Le Monde diplomatique, L'Humanité Dimanche, Regards, Femme Pratique, etc.), où il trouve l'inspiration pour des romans d'aventures, dont "Chili con carne" (1993) et "Dernier tango à Buenos Aires" (2000). Il a publié aussi une demi-douzaine de romans pour la jeunesse comme "Piège sur Internet" (1996) et "Le squelette de la mairie" (1991).

Dans ses livres les plus récents, Gérard Delteil s'est tourné vers l'anticipation ("2011", 2004), la politique-fiction ("La femme du ministre, 2007), thrillers historiques ("La conjuration florentine", 2015). Il est lauréat de nombreux prix dont le grand prix de littérature policière en 1986 pour "N'oubliez pas l'artiste".
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La chronique de Jean-Edgar Casel - Les années rouge et noir


Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
- Tu écoutes Eddy Mitchell, maintenant?
Véronique faisait partie de ces femmes qui s'accordent un droit de regard sur la vie de l'homme qu'elles ont quitté.
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La préparation me passionne : repérer une victime, établir son emploi du temps, choisir le bon moment, le lieu le plus favorable ; le tout sans se faire remarquer ; convenez qu'il y a de quoi exciter l'imagination.
Prenez la petite de la R.A.T.P. par exemple.
La proie idéale qui prend toujours la même route déserte, à la même heure, pour rentrer chez elle après la fermeture du métro : pas de problème.
Mais on ne rencontre pas tous les jours des victimes pareilles.
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La première chose qu’il remarqua en approchant du rond-point, ce fut une affiche. Elle avait été réalisée à partir d’une capture d’écran de la vidéo diffusée par Yann Brégon. On y voyait la matraque du lieutenant Lapeyre s’abattant sur la nuque de Claire. La différence de gabarit entre le policier et sa victime faisait apparaître la jeune femme comme une petite chose fragile en proie à la violence d’une brute déchaînée. On distinguait d’ailleurs le profil du lieutenant et son expression haineuse. (...). Ceux qui avaient imprimé ce placard avaient sans doute estimé l’image assez forte pour se passer de slogan.
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Gabriel avait encore sept heures devant lui pour réfléchir au problème. Il était tout à fait inutile de s'affoler à l'avance. Il se carra profondément dans son fauteuil et ferma les yeux. (p.75)
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Tout ici, des tableaux de maître au piano à queue, respirait la vieille bourgeoisie, celle qui n’éprouve plus le besoin de changer son mobilier et sa voiture pour paraître. (p. 252).
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À votre âge, on préfère charger sabre au clair avec la cavalerie, au grand soleil d’Austerlitz, que de se livrer à d’ingrats travaux de sape. Mais les charges de cavalerie se font parfois faucher très vite par les canons ennemis, vous en avez fait l’expérience.
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- Je casse la tête au premier qui essaie d’entrer ! cria Tommy, d’une voie avinée.
- C’est nous ! Cesse de faire le con et ouvre ! commanda Delafère.
- Ces salauds de Croates menacent de me couper un doigt, dit-il. Ce sont des tricheurs !
- Tu peux le prouver ?
- Comment veux-tu avoir une preuve ? Tous les autres sont dans la combine, ils me prennent pour un pigeon.
- Tu es un pigeon. Il ne fallait pas jouer avec eux. Pourquoi n’as-tu pas arrêté quand tu as vu qu’ils trichaient ?
- J’espérais tricher mieux qu’eux, mais dans leur genre, ce sont des pros.
- Oui, et tu as sniffé, si je ne m’abuse ?
- Juste une ligne … (p. 82)
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Au moment où a été découvert le corps du docteur Pellegrin, nous nous trouvions à Garges-lès-Gonesse, où un petit dealer s'était fait trancher la gorge : on l'avait trouvé baignant dans son sang, dans un escalier d'une HLM de La Muette. Les sixcollègues du commissariat local avaient toutes les peines du monde à écarter les curieux de toutes les couleurs qui se pressaient devant l'immeuble. Les mômes du quartier défilaient l'un derrière l'autre en racontant qu'ils habitaient le bâtiment, pour convaincre le gardien en uniforme placé devant la porte de les laisser monter. A mon arrivée, le gardien en question m'a donc pris moi aussi pour un touriste et a commencé par m'engueuler.
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Il ne serait pas juste qu’on assiste à une sélection par l’argent des Français qui ont la possibilité de disposer des produits de première nécessité en période de catastrophe nationale…la solidarité nationale doit permettre à tous de faire face aux difficultés engendrées par cette crue dans les meilleures conditions
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Nous avions un peu hésité sur le choix du comédien vedette : depuis que Bellone a fait ses déclarations politiques fracassantes, on dit qu’il s’est aliéné une partie de son public, à gauche ; par contre, il a gagné des sympathies à droite ; or notre dernière étude de marché permet de penser que notre clientèle — pas les chats qui ne votent pas, mais les maîtres et les maîtresses — , penche plutôt de ce dernier côté, car Délices du Félin est un produit cher, un produit « top-niveau ». L’un dans l’autre, Bellone, qui remplit toujours les salles à cinquante ans bien tassés, pouvait donc faire l’affaire. Quant à Dargoy, Vigier-Lelièvre n’en voulait pas, car il fait du cinéma pour intellectuels, mais Bellone, qui traverse une phase art et essais, n’acceptait personne d’autre, et nous avons fini par céder.
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