Citations de Daisuké Igarashi (42)
Au fil du temps, le faible et le fort, le juste et l'injuste changent de position, tout ce qui est vivant s'écoule éternellement et se transforme ... Telle est la loi de l'impermanence...
On a la libre détermination de nos cibles. Primo : détruire les vies et les liens sociaux, que les habitants se haïssent mutuellement. Secundo : instiller la peur, extirper toute volonté de se battre. Voilà notre objectif.
Je vois un tout petit peu mieux que les autres. Le design des intrigues et des conspirations qui flottent entre les gens.
Des idées pourries, dans un monde pourri. Encore des gens qui veulent gagner gros avec les « monstres ».
Il faut avoir autant d'expériences qu'on connaît de mots.... pour garder un coeur équilibré
J'ai tenté de décrire une autre manière de vivre. Dans une ville, on achète tout, tandis qu'à la campagne, les gens ont un mode de vie autosuffisant, or il est important de savoir d'où provient ce que l'on mange".
Au sujet de sa démarche d'auteur, Igarashi confie : "J'ai rencontré à la campagne des gens qui ont l'espoir de rendre le monde meilleur avec simplicité et optimisme. Comme eux, je pense qu'un autre monde est possible."
Chaque fois que je les regarde...
J'ai l'impression qu'elles lancent un défi à quelque chose d'immense.
De tous les langages, le langage poétique est le plus proche de la musique. Tu sais... Je crois que la musique et la poésie remplissent tous les espaces de notre univers.
La langue est une sorte de capteur défaillant... Elle déforme le monde... Elle le grossit, le réduit, le tord... Penser à travers la langue, c'est enfermer ses pensées dans un moule. On est obligé de rejeter ce qui n'entre pas dans le moule.
Les vies sont faites pour être saisies...la gloire pour être rabaissée, les secrets pour être dévoilés.
Sora : Moi, je crois que l'univers ressemble à l'homme. Chaque homme est un assemblage d'innombrables fragments de souvenirs qui flottent... Quelque chose relie... chacun de nous. Un souvenir un peu plus grand que les autres attire à lui d'autres souvenirs... et cela s'agrandit encore et encore...
Je crois que rien ne cause uniquement du malheur. Il faut toujours voir les différentes facettes d'une même chose.
Penser à travers la langue, c'est enfermer ses pensées dans un moule. Les chants des baleines, des oiseaux, d'autres animaux.... expriment beaucoup plus librement la richesse du monde.
Ruka : Il y a vraiment beaucoup de poissons !
Jim : Oui, ils sont particulièrement nombreux, aujourd'hui. Peut-être qu'ils sont venus te voir ?
Je vais te raconter une histoire sur les océans. Une histoire que personne ne connait encore. Je vais te parler des immenses requins qui hantent les profondeurs, des fantômes qui écument les mers mais aussi du chemin qui relie la grande bleue à l'univers et du rôle des océans. [...] Je vais te raconter ce que j'ai vécu, ce que j'ai découvert et ce que j'ai entendu quand je n'étais qu'une enfant qui ne connaissait rien à la mer et au ciel. C'est une histoire dont je suis l'unique dépositaire.
Tout à coup… une certitude m’a envahie… Un peu comme quand on ouvre le robinet… Pour remplir un verre d’eau… J’ai su que j’avais un rôle à jouer… Le robinet en question… c’était ce typhon.
...Je tenais pas à devenir comme eux, du genre à s'indigner lorsqu'on abat les animaux... mais qui laissent ce sale boulot aux autres car il faut bien se nourrir.
Les baleines, contrairement à nous, n'ont pas de prédateur, elles sont pacifiques entre... Aussi, cela les amène à penser différemment de nous.
Je serais ravi que l'un des chapitres de ce livre puisse devenir "La graine qui germe dans votre imaginaire".