Citations de Daisuké Igarashi (42)
J'ai rencontré à la campagne des gens qui ont l'espoir de rendre le monde meilleur avec simplicité et optimisme. Comme eux, je pense qu'un autre monde est possible.
Quand je contemple les étoiles, il arrive qu'un hibou à la silhouette noire traverse le ciel sans faire le moindre bruit. Ce silence absolu est impressionnant. L'oiseau semble surgir d'un autre monde. Le hibou est vraiment le roi de la nuit.
Les détails ont leur importance... Ces toutes petites choses que vous ne remarquez même pas sont parfois l'amorce de grands bouleversements.
D'où venons nous ?
Que sommes-nous ?
Où allons-nous ?
Mais aujourd'hui, je me dis que c'étaient des expériences à vivre. Bonnes ou mauvaises. Au final, elles m'ont quand même fait évoluer.
De nombreuses cultures ont été écrasées sans raison. Nier l'existence de points de vue différents, mépriser ceux que l'on ne comprend pas... Ce sont ceux qui se comportent ainsi les véritables "barbares".
- C'est kannazuki ?
- Hein ?
- C'est une façon d'appeler le mois d'octobre au Japon. Ça veut dire "le mois sans dieux". Pendant le mois d'octobre, on dit que les 8 millions de divinités du Japon se rassemblent à Izumo. Dans cette ville, on appelle ce mois-là "le mois des dieux", mais partout ailleurs, les dieux sont alors absents.
Un épais brouillard flotte sur ton passé comme sur ton futur... Il nous est impossible de voir au travers... Tu as fais tout ce chemin parce que tu veux savoir qui tu es... Mais tous les hommes se posent la même question. Oui c'est peut-être pour comprendre cela qu'il te fallait venir ici...
- Que la protection de Dieu t'accompagne...
- N'encombrez pas Mira de mensonges ! Si quelqu'un qui n'a jamais vu le ciel dit qu'un ciel dégagé est bleu, même si elle correspond à la réalité, cette affirmation est un mensonge. Vos paroles sont sales, elles sont tristes. Et les mots de Mira étaient radieux.
Comme de l'eau... qui déborde inexorablement d'un verre...
Des milliers de pensées ont débordé de ma tête...
"J'ai une mission à accomplir."
Anglade : On m'a dit qu'il a très longtemps... les gens pensaient que les mirages observés à la surface des océans étaient les rêves des coquillages. Et si le monde dans lequel nous vivons n'était... que le fruit d'un « rêve » venu des innombrables coquillages qui recouvrent les fonds marins ?
A mon avis, tous les êtres vivants devraient être égaux.
On se trompe gravement si on croit que l'homme est au sommet du système.
- Depuis maintenant deux mille ans ... quiconque veut conquérir le monde cherche à venir ici ... sur ce petit détroit où Occident et Orient se font face.... C'est une mosaïque de civilisations ... les conquérants sont partis ... mais leurs traces demeurent. Cette ville est construite sur des vestiges... plusieurs strates d'histoire accumulées d'année en année ... telles les pages d'un livre fermé. Et moi ... j'ai trouvé la clé du livre.
On doit mettre tout son coeur dans la cuisine.
Cette femme était... Affamée. Vraiment. Elle avait perdu quelque chose de tellement important qu'il lui fallait remplir le vide laissé dans son cœur. Pourtant aussi grande une chose soit-elle, elle ne peut pas remplacer ce qu'on a perdu. Ce qu'elle n'entendait pas, c'était sa propre voix. Ce qu'elle ne voyait pas, c'était ses vrais sentiments. Son véritable ennemi, c'était elle-même.
Notre "confort" vient toujours du travail d'autres personnes, c'est terrible que les gens qui utilisent les techniques avancées... oublient cela
Le paysage est fait de vent. Il bouge sans cesse, ne connaît pas le repos. Appréciant une lumière, un lieu, un temps... Je cherche à les savourer de nouveau, mais je ne trouve jamais deux fois le même paysage. À sa place, une autre rencontre inattendue me surprend.
[...] je serai ravi que l'un des chapitres de ce livre puisse devenir "la graine qui germe dans votre imaginaire".
Les vagues et les vents utilisent un langage simple... Ce sont les humains qui cherchent des réponses compliquées.
Dédé : Oui, par exemple, tout ce qu'on dit... est enregistré quelque part... comme le vent crée des sillons sur l'eau. Cela se répand indéfiniment, en changeant de forme. Le chant des baleines peut être l'une de ces formes. Et cela se transmet à travers des vibrations de particules élémentaires. Les traces de ces « choses » qu'on a laissées quelque part dans le monde... et qui sont ainsi enregistrées pour toujours... parfois on les appelle des « fantômes ».