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Citations de Dalila Heuse (100)


Le destin n’existe pas , nous ne sommes que le fruit de notre passé et l’objet de notre futur. Le présent n’est rien d’autre que le passage d’un état éteint vers un autre non encore éclairé. Seul existe cet instant de vie car lui seul se trouve dans la lumière.
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Un enfant qui grandit développe les qualités qu’il trouve dans les yeux de son père, moi, les yeux de mon père, je ne pouvais plus les regarder sans y voir le mal. Je me tournai donc vers ceux de Maman pour y chercher mon avenir.
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Nous les enfants, dans de tels moments, ne trouvions pas notre place. À cet âge, nous ne pleurions que lorsque nous avions très peur ou physiquement mal. Nous ignorions la douleur du cœur, celle qui ravage la raison et détruit l’âme, celle qui provoque des larmes sèches et creusent des sillons invisibles sur les visages défigurés par le chagrin.
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Nous ne sommes pas éternels, mais en plus, la mort pouvait nous faucher n’importe où, n’importe quand, même si nous ne l’avions pas méritée. Je pensais que seuls les méchants et les voyous mourraient sous l’effet des balles de révolver des gentils policiers, j’apprenais ce jour-là que nous étions tous mortels, tous vulnérables, même les enfants innocents, pleins de tendresse et d’amour.
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Avec internet, les hommes n’écrivent plus, si cela continue, bientôt chômeur mon gars, comme tous ces malheureux ! Et de nos jours, qui se préoccupe encore de l’avenir d’un facteur ?
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Par leur petite vie si peu vraisemblable, les hommes donnent un sens à cet abyssal univers, car eux seuls sont capables d’en écrire l’histoire. Être témoin de sa destinée n’empêche pas d’en être l’auteur ; et l’univers est vaste pour qui n’y trouve pas sa place Léa.
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C’est un peu vrai qu’écrire, ça vous prend la tête ! Pas seulement le soir, mais à chaque instant : le matin, à midi, au volant de votre voiture, la nuit, même quand vous êtes en conversation avec quelqu’un votre esprit peut s’échapper et filer maculer les pages blanches de votre histoire.
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Lorsque le fardeau familial est si lourd, en écrire l’histoire est un acte de contrition qui vous brise les os et vous place sans pitié face à votre propre dignité. Car accoucher d’une telle hérédité ne peut se faire que dans la douleur de la honte qu’elle suscite, et parler de cette souillure qui vous colle à la peau en révèle forcément l’existence. Fouler cette omerta qui vous offrait cet isolement protecteur vous expose aux regards, au jugement, à la peur, où pire, à l’indifférence des autres ; vous voilà tout à coup comme en danger.
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Les règles du jeu sont très simples : tu es plus fort, tu gagnes ; tu es plus faible, tu dois te protéger, être protégé, ou tu perds ! À six ans je vis, impuissante, le triste et définitif enterrement de mon enfance dans la douleur et cette peur, avec cette lucidité que m’impose ce dépassement de moi-même. Seul mon corps refuse de grandir, de s’épanouir, me maintenant dans l’anormale petite taille qui fut la mienne durant cette enfance devenue vieille bien avant l’âge.
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Quand on fait un cauchemar, c’est que l’on dort, donc on ne peut pas sentir la douleur. On croit qu’on la ressent, mais en réalité, on dort.
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Sensible, elle aimait discerner les stigmates des souffrances des uns et des autres planqués au fond de leurs yeux. Elle se sentait moins seule à porter ce fardeau parfois un peu lourd de cette enfance trahie par le départ de son père et, de reconnaître chez certains une souffrance identique, étrangement, la consolait.
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La honte viole toutes les limites de la volonté, et s’impose, impitoyable, douloureuse, destructrice.
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L’orphelinat produisait des enfants différents, des enfants que l’on montre du doigt dans la rue, des enfants infréquentables.
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Quand on vous vole votre vie, vos proches passent le restant de leurs jours à se demander ce que vous seriez devenus. Quand on vous vole votre enfance, c’est vous qui passez le restant de vos jours à rêver à ce que vous auriez pu être.
Qu’il est beaucoup plus douloureux d’être le fruit d’un monstre que d’en être sa victime.
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La peur qui me paralysait à cet instant est indescriptible. Pétrifiée, une envie d’uriner me tarauda, mais heureusement je n’en fis rien, c’eût été vraiment trop humiliant pour moi. Garder la tête froide, surtout garder la tête froide. L’instinct de survie étant l’apanage du monde animal dont je faisais partie, je ne pus abdiquer et décidai de réagir.
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Mais gardez espoir, rien n’est jamais perdu dans la vie. Et puis la médecine a fait d’énormes progrès vous savez !
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Il y a des jours où l’ordre et le chaos se disputent votre espace vital comme deux ennemis un territoire.
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Mais comment trahir cette pudeur derrière laquelle j avais si longtemps planqué ma peine et qui me faisait sourire alors que j avais tant envie de hurler?
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S’il n’est pas nécessaire d’opposer la beauté à la laideur, la bonté à la haine ou tout sentiment noble à son contraire pour en mesurer la valeur, le faire en décuple cependant la grandeur. Je t’avoue qu’il me fallut une certaine dose de volonté et de courage pour m’arracher à ce moment de bonheur que j’aurais voulu voir s’étirer sur la journée entière et au–delà. Depuis, un plaisir silencieux s’étend sur ces heures durant lesquelles je pense à toi. Une sorte de jouissance incontrôlée et cruelle me cantonne malgré moi dans le souvenir de toi, à chaque instant, à m’y perdre, à m’y noyer, avec l’espoir fou de le voir disparaître sous le joug de l’exagération.
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 Cœur qui est pris n’est plus à prendre ! » Le sien était-il déjà si vide que ces sentiments s’y soient engouffrés comme une nuée d’abeilles dans une ruche ?  Ce n’était pourtant pas la première fois qu’un homme tentait de la séduire.
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