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Citation de hcdahlem


Les 16 et 17 juillet 1942, près de 13 000 Juifs parisiens, parmi lesquels 4000 enfants, étaient arrêtés à leur domicile et rassemblés au Vélodrome d'Hiver. Ils seraient tous transférés vers les camps de Drancy, Pithiviers et Beaune-la-Rolande avant d'être déportés à l'est. Le 18 juillet, après trois semaines d'internement administratif, Marie-Louise de Chasseloup-Laubat passait libre les grilles du camp des Tourelles pour rejoindre son domicile parisien. «Libérée sur ordre du commandant de la police secrète auprès du Militärbefehlshaber en France», c'est ce que rapporte une note d'enquête de la Direction des renseignements généraux de la préfecture de police datée de juin 1945. Aux côtés de l'ambassade d'Allemagne à Paris et de la Gestapo, le commandement militaire constituait l’une des pièces centrales du dispositif d'occupation. Qui avait transmis l'ordre de la faire libérer? Comment ne pas y voir l'ombre du maréchal Pétain? Ce dernier avait pris les devants. Le 12 juin 1942, soit treize jours après la publication de la huitième ordonnance allemande rendant le port de l'étoile jaune obligatoire pour les juifs le maréchal adressait un courrier à Fernand de Brinon, délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés, donnant une interprétation toute personnelle des mesures contre les Juifs. p. 247
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