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Critiques de Dan Gemeinhart (101)
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Une histoire émouvante, sensible, une petit rayon de soleil qui emporte le lecteur, en passant par le rire et les larmes. On suit Coyote, Rodéo, Salvador et sa mama, et sa tante, Val, sans oublier Ivan et Gladys à travers un road trip à travers les Etats Unis. Tout commence par un chat, et pendant quelques milliers de kilomètres, l'aventure se poursuit. La vie avance pour chacun, chacun porte ses valises et chacun fait comme il peut.

Oui, j'avoue, j'ai versé par moment ma petite larme. Et pourtant, il y a peu de livres qui me mettent dans cet état.

Pourtant cette histoire n'est pas une histoire vraie, ni une histoire dramatique où tout est noir et catastrophique. C'est une très jolie histoire, simple, vivante, lumineuse, faite de rencontres, d'amitié, d'amours, de peines, et l'auteur arrive à toucher le lecteur sans fioriture. Alors, certains diront peut être que cette histoire est trop facile, mais il ne faut pas toujours faire compliquée pour toucher au coeur.

C'est une sacrée belle histoire d'ado, mais c'est aussi et simplement, juste une belle histoire à lire entre 7 et 77 ans !!
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Quel incroyable voyage, en effet, nous avons fait avec cette lecture à voix haute en compagnie de Coyote ! Vous n’avez certainement jamais croisé de fille de douze ans comme celle qui répond à ce nom extraordinaire, tout un poème – longue tresse, vieux jean usé et pieds nus, toute la sagesse du monde, un bagout impressionnant et une façon irrésistible d’allier ironie et tendresse.



Si vous vous posez la question cruciale de savoir dans quel état américain on trouve les meilleurs sandwiches, vous tombez bien : Coyote vit avec Rodeo, son poète de père dans un ancien bus scolaire qui les emmène à travers tous les États-Unis au gré de leurs envies. Une liberté qui pourrait faire rêver : vivre dans une maison nomade avec potager, bibliothèque et même un chat, goûter la saveur incomparable du voyage, inventer des histoires, s’arrêter dans de chouettes endroits, embrasser tous les possibles auxquels la route peut mener… Laisser monter des compagnons de route parfois, mais attention, pas n’importe qui – seulement ceux qui aiment les beaux livres !



« Mais, comme dit Rodeo, rien ne dure éternellement dans ce bas monde, en dehors des Mars, et de la voix de Janis Joplin qui résonne dans l’univers. »



Mais comment en sont-ils venus à ce mode de vie hors du commun ? Ce passé qu’ils ont laissé derrière eux finit un jour par les rattraper et Coyote n’a pas le choix. Elle n’a pas plus de quatre jours pour retourner dans l’État de Washington pour sauver ses plus précieux souvenirs avant qu’ils ne soient détruits en même temps que le parc de son enfance. Seuls problèmes : ils sont à l’autre bout des États-Unis et Rodeo a juré de ne jamais retourner là-bas…



« J’étais plutôt bonne pour duper Rodeo. J’avais des années de pratique. Mais il était rusé, l’animal. Apprendre à duper Rodeo, on peut dire que c’est un peu comme apprendre à jouer avec une guitare qui a treize cordes au lieu de six, dont trois qui sont désaccordées, deux qui sont juste des fils et une qui est reliée à une clôture électrique. »



Nous ne sommes pas prêts d’oublier ce périple, suivi carte à l’appui, avec tout le plaisir de retrouver des coins déjà fréquentés en lisant Les aventures de Tom Sawyer, Le catalogue Walker & Dawn ou encore La longue marche des dindes. La quête de Coyote place ce voyage sous tension, mais on comprend vite à quel point cet immense chemin parcouru compte en lui-même. Il est semé de magnifiques rencontres qui contribuent à remplir le bus et le cœur de Coyote. Ce livre nous a fait rêver, passer du rire aux larmes. J'ai trouvé qu'il parlait très joliment de la charnière entre l'âge de l'enfance, son optimisme et sa soif d'ouverture, et celui de l'adolescence qui révèle à quel point tout est finalement plus dur et complexe. Les mots de Dan Gemeinhart vont droit au cœur en évoquant le deuil et la nécessité d'affronter ce qui nous fait le plus mal. Ils parviennent pourtant à composer une lecture réconfortante, portée par l’entraide et les liens qui se nouent autour de cette épopée. Alors oui, il y avait peut-être quelques longueurs, mais cela fait un bien fou de rêver, le temps de quelques centaines de pages, d’un monde de partage, de tolérance et de générosité.
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Coyote, 12 ans, vit sur les routes à bord d'un ancien bus scolaire aménagé avec Rodéo, son père. Prénoms inventés par leurs soins, look hirsute, langage fleuri, scolarité très approximative, générosité et confiance instinctives, errance sur les routes sans but, ou plutôt pour fuir...

Alors clairement, ça manque régulièrement de crédibilité à mon avis. Mais franchement cela n'avait pas vraiment d'importance. J'y ai cru tout de même, j'ai cru aux sentiments exprimés, fuis ou cachés, j'ai voulu croire aux relations humaines, à la confiance, à la bonté. Cette gamine m'a touché, son père aussi. J'ai même versé ma larme !

Les personnages sont beaux, les vies sont dures, mais l'espoir, le bonheur sont toujours à portée de main, ne dépendant que d'eux.
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La vérité vraie

Dans le cadre de la dernière Masse Critique Babelio, j'ai reçu ce roman des éditions Robert Laffont Jeunesse et je les en remercie.

C'est un livre bouleversant qui m'a fait pleurer !

L'histoire d'un enfant malade, atteint d'un cancer, qui veut choisir sa fin et réaliser son rêve de gravir une montagne chérie par son grand-père alpiniste mort avant d'avoir pu partager sa passion aux côtés de son petit-fils.

C'est une histoire triste et dure psychologiquement par ce que s'inflige le héros mais c'est aussi une histoire pleine d'humanité marquée par quelques belles rencontres et surtout la fidélité indéfectible d'un chien et l'amitié vraie d'une fillette.

Le récit est raconté de façon alternative du point de vue de Mark qui raconte la fugue qu'il a organisée avec son chien Beau vers le Mont Rainier, en plein hiver, en pleine tempête ; et du point de vue de sa meilleure amie, son amie d'enfance, son amie de toujours, Jessie, avec laquelle il partage entre autres le goût des haïkus qui parsèment l'écriture du roman.

L'auteur a su traduire la détresse, la colère, la peur (?) de Mark face à son « non-avenir ». Cette volonté qui l'a poussé à quitter des parents aimants, la meilleure des amie et un quotidien alternant des périodes de lutte contre la maladie à l'hôpital et des périodes de rédemption qui lui laissent croire qu'il est guéri.

Le personnage du chien est incroyable d'amour, d'intelligence, de dévouement et de bravoure pour soutenir l'adolescent dans son ultime épreuve.

J'ai aussi aimé l'importance de la photographie.

Je ne savais pas trop quoi penser de la couverture au graphisme stylisé avant de terminer le livre mais elle symbolise merveilleusement bien l'histoire.

Bref, un coup de coeur à recommander et ne pas rater surtout !!!
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La vérité vraie

Avant de publier le bien nommé "Incroyable voyage de Coyote Sunrise", Dan Gemeinhart avait déjà écrit deux romans. C'est donc avec beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans le premier : "La vérité vraie".



Il nous invite à suivre Mark, 11 ans, qui se bat depuis des années contre un cancer et dont les derniers examens sont inquiétants. Ce jeune garçon, fatigué des traitements qui lui donnent l'impression de n'avoir aucune prise sur sa vie, décide de fuguer pour se lancer dans l'ascension du Mont Rainier.



Alors bien sûr, le sujet a un fort potentiel tire-larme qui aurait habituellement tendance à m'agacer. Mais le talent de Dan Gemeinhart est déjà bien présent, et on se sent immédiatement en empathie avec le héros. Il traduit parfaitement ses difficultés et les hésitations de son personnage, par ailleurs tenaillé par des symptômes envahissants.



Il pose aussi de manière perspicace la question du secret à garder ou à trahir pour protéger un ami. Ainsi, bien que moins présente, la meilleure amie Jessica gagne immédiatement en profondeur grâce à ce dilemme.



Voici donc une belle réussite de cet auteur, qui prouve une nouvelle fois qu'il excelle à amener son lecteur vers l'émotion, sans en faire trop !
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Ha ! Voici un livre qui fait un bien fou ! Quel plaisir !

Si vous avez aimé le petit roman « Venise n’est pas en Italie » de Ivan Calbérac ou le film « Little miss sunshine », ce livre-ci est fait pour vous. Embarquez les yeux fermés avec Coyotte Sunrise !



Coyotte a 12 ans. Elle et son père, Rodéo, sillonnent les Etats-Unis à bord de Yageur, ancien bus scolaire réaménagé pour une vie nomade.



Coyotte et Rodéo fuient, ils fuient un passé plus que douloureux : il y a 5 ans leur famille a été décimée dans un accident de la route : la maman et deux des enfants ont trouvé la mort… Coyotte et Rodéo fuient leurs souvenirs, ceux qui font mal, qui tordent les tripes. Pour laisser le passé où il est, ils vivent au présent, ne prononcent pas les « interdits » : le nom des personnes chères disparues, de l’endroit d’où ils viennent, leurs propres vrais prénoms… Mais voilà, suite à un appel téléphonique à sa grand-mère, Coyotte a besoin (un besoin impérieux !) de retourner dans sa ville d’origine, ville que son père évite viscéralement depuis 5 ans. Pour elle, il va falloir « la jouer fine » pour parvenir à ses fins.



Vous voilà partis dans un road trip américain en compagnie de ce drôle de duo follement attachant et de personnages secondaires et de quelques animaux improbables, qui vont prendre, au fil du livre, de plus en plus d’importance.



C’est beau, c’est tendre, c’est joyeux, … C’est aussi triste mais de cette tristesse qui fait partie de la vie et qui fait ressortir la beauté des choses présentes, c’est totalement bourré d’amour et d’amitié. J’ai souri, ri et pleuré tout au long de ce formidable roman.



C’est un roman à destination de la jeunesse (à partir de 11 / 12 ans pour de bons lecteurs) mais il trouvera son public également chez les adultes.



Une chose est sûre, je vais le déposer avec beaucoup de tendresse entre les mains de ma grande fille de 11 ans. J’ai hâte de partager avec elle les sentiments forts que ce livre ne manque pas d’engendrer.

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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Coyote et son père Rodéo traversent les États-Unis dans leur bus yageur. Coyote doit convaincre son père d'aller à un endroit où il ne veut pas se rendre. Pendant leur traversée, ils vont recueillir des voyageurs...



Lu dans le cadre du défi pioche dans ma pal et challenge féminin, j'ai eu du mal à apprécier ce voyage. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages tant à la petite Coyote qu'à son père Rodéo ou un autre passager. La lecture m'a paru très longue . Je ne sais pas abandonner un livre donc j'ai été jusqu'au bout. Dommage pour moi car ce roman a eu de nombreuses critiques dithyrambiques. En plus, la couverture est magnifique. Bref, un loupé pour moi.



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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Coyote Sunrise a treize ans et elle voyage avec son père Rodéo dans un vieux bus scolaire jaune surnommé Yageur, diminutif de Élèves voyageurs. Il lui dit toujours "Va où ton cœur te mène, où que ce soit et ne te retourne pas". Elle a perdu sa mère et ses deux sœurs, Ava et Rose il y a cinq ans dans un accident de voiture et depuis lors, elle voyage avec son père sur les routes des Etats-Unis. Ils sont en Floride quand sa grand-mère lui apprend que des travaux de voirie vont détruire le parc, Sampson Park à Poplin Spring dans lequel elle a enterré avec sa mère et ses sœurs la veille de l'accident une boîte de souvenirs qu'elles avaient promis de récupérer dix ans plus tard. Dès lors, Coyote veut absolument sauver cette boîte et elle invente un stratagème pour persuader son père de traverser les Etats-Unis de la Floride à l'état de Washington, soit 5.700 kilomètres alors que son père a toujours refusé de retourner dans la ville où il a vécu heureux avec sa femme et ses filles. En route, ils adoptent un chaton, Ivan en hommage au livre préféré de Coyote, Le seul et unique Ivan.



Ils prennent en stop Lester Washington qui joue de la contrebasse dans un groupe de blues, les Strut Kings ; celui-ci veut rejoindre sa fiancée, Tammy à Boise dans l'Idaho qu'il aime, bien qu'elle n'accepte pas sa passion pour la musique. Ils accueillent ensuite Esperanza Vega avec son fils Salvator Peterson ; celle-ci fuit un mari violent et veut rejoindre sa sœur Concepcion dans le Michigan. Enfin, ils emmènent plus tard Valérie Beckett, une jeune fille que sa famille a mis à la porte quand elle a révélé qu'elle était lesbienne. Ils ont traversé l'Oregon, le Colorado, la Caroline, l'Alabama avant d'arriver en Floride et ils repartent pour la Géorgie puis le Tennessee et doivent aller dans le Wisconsin pour les Vega bien que ce ne soit pas du tout la route, ils traversent le Minnesota, le Dakota, le Montana puis l’Idaho pour rejoindre l'état de Washington.



Dan Gemeinhart a déjà publié cinq romans pour la jeunesse aux Etats-Unis. Il est l'auteur de La vérité vraie paru dans la collection R' jeunesse chez Robert Laffont que nous avions sélectionné en coup de cœur. C’était l’histoire d’un garçon, Mark qui fuguait en quittant Wenatchee dans l'état de Washington par le train jusqu'à Seattle avec son petit chien Beau. Il voulait effectuer l'ascension du Mont Rainier que son grand-père lui avait promise quand il était petit. Souffrant d’un cancer, il voulait vivre ce dernier instant avant sa mort. Ce roman dans la veine de la sicklit' était original par l’alternance des voix, celle du héros, Mark qui racontait son propre périple, avec des phrases courtes et sèches, et des petits chapitres qui entrecoupaient ce récit et racontaient les réactions des parents de Mark, de sa meilleure amie Jessie et les réactions médiatiques avec toute l'émotion qui s'emparait petit à petit de la population de l'Etat pour ce jeune homme atteint d'un cancer. Le jeu des voix de narration, la mise en abyme, la mise en scène rendaient ce roman bouleversant.



L’incroyable voyage de Coyote Sunrise est un roman extraordinaire, Dan Gemeinhart nous emmène dans un superbe roadtrip à travers les États-Unis de la Floride à l'état de Washington dans un vieux autocar scolaire jaune. L'héroïne, Coyote - en vrai, Ella - est extrêmement attachante, elle a perdu sa mère et ses deux sœurs dans un accident de voiture et elle vit seule avec son père qui fuit sur les routes des Etats-Unis pour ne pas affronter son chagrin. Elle entame ce voyage initiatique pour sauver une vieille boîte de souvenirs qu'elle a enterrée dans un parc avec sa mère et ses sœurs mais elle va surtout décider d'affronter son chagrin, son deuil et s'opposer à son père afin de le forcer à regarder la vie en face. Le bus va accueillir petit à petit de nouveaux protagonistes qui sont autant d'adjuvants pour aider l'héroïne dans sa quête. Les aventures de tous ces héros sont bouleversantes et parfois rocambolesques avec de beaux moments d'émotion.



Alors que le sujet peut sembler dramatique, c'est avant tout une aventure joyeuse, dynamique et optimiste. Dan Gemeinhart confirme son talent.



Coup de cœur absolu.

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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Coyote, douze ans, vie avec son père Rodéo dans un bus scolaire qui sillonne les États-Unis au grès de leurs envies. C'est une vue fait d'insouciance où chaque jour apporte son lot de rencontre. Mais quand la grand-mère de Coyote lui apprend que le parc de son ancienne ville va être détruit, cela la chamboule. Elle doit a tout pris y retourner même si son père a juré de ne plus y remettre les pieds.



C'est un roman rafraîchissant qui se lit comme un page turner. Nous suivons Coyote dans sa folle entreprise, où nous apprenons à la connaître et pourquoi il leur est si difficile de retourner dans leur ancienne ville. le personnage de Coyote est lumineux, Salvador un ado près a tout pour protéger sa mère, Lester près à tout pour retrouver celle qu'il aime et Rodéo un père près à tout pour faire plaisir à sa fille. Tout les personnages sont attachants a leur façon. C'est une lecture plaisante, parfois triste mais le plus souvent joyeuse. Mention spéciale pour la chèvre Gladys.
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Tout simplement magnifique !

Ce livre à l’intrigue à première vue assez simple, touche à un sujet principal extrêmement sensible : le deuil, et notamment tout ce qu’il peut avoir d’impossible… Ainsi, notre héroïne Coyote sillonne les routes avec son père, appelé Rodéo, dans un vieux bus scolaire aménagé qui leur sert de maison, dans une fuite en avant sans fin. Lorsqu’elle apprend, par sa grand-mère avec qui elle entretient un contact téléphonique mais qu’elle n’a plus vue depuis plusieurs années, que le parc de son enfance va être rasé, elle décide de tout faire pour retourner, malgré le fait qu’elle sait que Rodéo refusera de regarder vers l’arrière de quelque façon que ce soit, son leitmotiv étant d’aller vers l’avant.

Dès lors, elle va devoir se trouver au moins un allié… et de route en station-service, le vieux bus scolaire embarque divers passagers qui vont se compléter dans une histoire époustouflante et pleine de rebondissements !



C’est une écriture toute en délicatesse et sensibilité, qui aborde le thème central par petites touches récurrentes, toujours bouleversantes et de plus en plus présentes, comme une basse continue qui va crescendo, jusqu’à devenir la mélodie principale. À coups de petites vérités toutes simples de la vie de tous les jours, sur l’amour ou l’amitié, pleines de bon sens et très souvent aussi d’humour, ces petites phrases ou parfois groupes de phrases qui deviennent autant de citations que l’on note précieusement, l’auteur nous emmène sur le cheminement des deux protagonistes principaux vers l’acceptation de leur deuil, en compagnie de ceux qui vont devenir de véritables amis.



On sourit beaucoup, on rit carrément parfois, on pleure aussi beaucoup, surtout à la fin – je crois bien que mes larmes n’ont cessé de couler durant les derniers chapitres, mais je ne pouvais même plus les sécher tant j’avais envie d’arriver au dénouement ! Ce sont des émotions brutes et tellement humaines, qui en plus ouvrent la porte à deux animaux bien typés et qui participent à cette ambiance générale de bienveillance, d’humour léger et du bonheur d’être ensemble pour un bout de chemin.



Un enchantement, à lire absolument !

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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Depuis cinq ans, la jeune Coyote, douze ans, vit avec son père Rodéo dans ancien bus scolaire réaménagé et ils sillonnent les routes des Etats-Unis au gré de leurs envies. Ils roulent pour oublier le passé qui les hante et avancent coûte que coûte sans regarder en arrière, n'hésitant pas à tendre la main de temps à autre en accueillant des passagers inattendus.



Jusqu'au jour où la fuite n'est plus possible. Coyote doit à tout prix rentrer chez elle avant que les bulldozers ne détruisent le parc de son enfance qui détient de précieux souvenirs. Une course contre la montre s'engage alors avec un voyage chargé en émotions.



Si la couverture de ce roman jeunesse est très attrayante, le contenu est loin d'être en reste. À travers les yeux de la jeune adolescente, un fabuleux road-trip commence jonché de belles rencontres.



Une aventure humaine palpitante autour d'un duo particulièrement attachant. J'ai été touchée par le lien fort qui unit le père et la fille, par leur complicité et les rituels qu'ils ont instaurés dans leur quotidien. La famille est ainsi au centre de ce récit mais aussi l'amitié, la solidarité, le manque.



Une fois embarqué à bord de ce bus, vous ne pourrez plus lâcher cette lecture addictive, pleine de rebondissements et qui fait chaud au cœur. Une histoire poignante, douloureuse mais également lumineuse, pétillante et drôle qui m'a fait vivre un périple extraordinaire. Une superbe pépite jeunesse.
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise



L’incroyable voyage de Coyote Sunrise.

Dan GEMEINHART



Coyote et Rodéo (fille et père) vivent depuis 5 ans dans un bus scolaire réaménagé.

Leur maison roulante leur permet de traverser les États Unis de part en part au gré de leurs envies.

Sans attache fixe ils s’arrêtent pour pêcher, se baigner dans les rivières, manger au fast-food…

Coyote téléphone toutes les semaines à sa grandma pour garder ce lien avec sa seule autre parente.

Et c’est mors d’un de ces appels que la vie de Coyote va basculer (pour la seconde fois en 5 ans) : le parc près duquel elle a passé toute son enfance va être entièrement déboisé.

Et Coyote du haut de ses 12 ans va pour la première fois s’opposer à son père et exiger de lui qu’il la ramène à ce parc où elle a enterré une partie de son enfance.

Un énorme défi quand on sait que Rodéo s’est juré de ne jamais retourner en ce lieu où tant de souvenirs douloureux l’attendent.

Coyote n’aura que 4 jours pour réussir et les nombreux auto-stoppeurs qu’ils prendront en chemin ne leurs faciliteront pas toujours la tâche…



Un magnifique roman jeunesse.

Il y a tout : de l’humour, de la tendresse, du suspense, de la tristesse, de l’espoir, de l’amitié…

C’est très bien écrit et l’histoire m’a beaucoup touché.

L’auteur a mis beaucoup de ses 3 filles dans la sororie de son roman.

La beauté de ce livre réside dans les liens qui unissent les personnages principaux entre eux et aux personnages secondaires.

Coyote est une petite fille qui essaie d’être forte mais qui cache une immense tristesse.

Si elle existait je lui souhaiterais le meilleur.
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Durant toute mon enfance, puis mon adolescence, je me suis demandée ce que cela faisait, d’avoir des amis. Cela me semblait absolument merveilleux, fabuleux, mais à quel point ? A quoi ressemblait la vie avec un ami ? Moi qui ne connaissais, au mieux, que la solitude et, la plupart du temps, le rejet pur et simple de la part de mes « petits camarades de classe », je peinais à imaginer ce que ça pouvait être, d’être non seulement acceptée mais aussi appréciée. Je rêvais de cette Amitié, sans vraiment savoir ce que je cherchais véritablement, sans vraiment oser espérer la trouver un jour : j’ai appris à me méfier des espoirs et des rêves, car plus on les nourrit, plus on est déçu lorsqu’ils sont brisés. Et puis, alors que je pensais avoir fait le deuil de cette Amitié qui m’apparaissait de plus en plus illusoire, la vie a placé sur mon chemin de vraies amies. De ces amitiés discrètes mais solides, sans aucun doute moins « fusionnelles » que celles dont on rêve enfant, mais autrement plus profondes et indispensables. Désormais, je peux répondre à la question qui m’a si longtemps taraudée : avoir des amis, c’est encore plus merveilleux, fabuleux, que je ne l’imaginais. Il y a quelque chose de magique dans le fait de recevoir, un beau matin, un petit colis de livres car une amie a senti qu’on n’avait pas le moral, même si on ne lui a pas dit clairement … Et il y a quelque chose d’encore plus magique quand cette amie a su trouver exactement les livres dont on avait besoin pour aller mieux. Alors mille mercis, Aurélia, d’être une si bonne amie, merci, merci, merci !



En l’espace de cinq ans, Coyote, treize ans, a fréquenté plus de stations-services, aires de repos, portions d’autoroute ou parkings que tous les autres adolescents de son âge n’en verront de toute leur existence : depuis cinq ans maintenant, Coyote et son père – pardon, son Rodeo – sillonnent les routes à bord de leur bus scolaire réaménagé en maison ambulante. Cinq ans à rouler d’un bout à l’autre des Etats-Unis au gré de leurs envies, sans jamais jeter un seul coup d’œil en arrière : l’important, c’est ce qu’il y a devant, pas question de ressasser sans cesse le passé, celui-ci est bien et bien terminé et n’apporte rien de bon. Cinq ans de petites habitudes bien rodées, de petits rituels bien exécutés. Jusqu’au jour où tout a commencé à déraillé. Tout d’abord, il y a eu Ivan : le plus adorable petit chaton que le monde ait jamais porté, et que Coyote a adopté sur un coup de tête sur le parking d’une station-service, sans demander la permission à Rodeo, qui aurait à coup sûr désapprouvé la présence de ce petit animal dans son bus, et plus encore le besoin de Coyote de se lier à un autre être vivant que lui. Et puis, il y a eu l’annonce fracassante de sa grand-mère, au téléphone : le parc de sa ville natale va être détruit, pulvérisé par des bulldozers implacables, qui n’ont absolument aucune idée du trésor qui se cache au creux des racines d’un des arbres. Et il est absolument hors de question pour Coyote de les laisser faire cela … Mais comment convaincre Rodeo de retourner là-bas, là où tout a basculé, lui qui refuse catégoriquement de laisser le moindre souvenir refaire surface ?



Attachez bien vos ceintures : ouvrir ce livre, c’est plonger dans un road-trip des plus mouvementés en compagnie d’une « joyeuse » équipée haute en couleur. Il y a tout d’abord le « noyau dur » : Coyote et Rodeo. Ils sont tout l’un pour l’autre … sauf peut-être ce qu’ils devraient être : un père et sa fille. Terrassés par le drame qui les a jeté sur les routes il y a cinq ans, ils refusent (ou plutôt, Rodeo refuse, Coyote brave parfois cet interdit) d’évoquer ou même de penser à leur passé. De se souvenir de ce qu’ils ont perdus. De ce qu’ils étaient avant que la vie ne les transforme en quelqu’un d’autres : ils étaient un père, un mari, une fille, une sœur, et ils ne sont plus qu’un homme veuf et sa fille orpheline de mère. Amputés d’une partie de leur identité. Mais tâchant de se convaincre qu’ils s’autosuffisent, qu’ils sont très bien tous les deux, qu’il leur suffit de veiller l’un sur l’autre et de veiller à ne jamais laisser le passé les rattraper. Et pour cela, la meilleure solution, c’est de fuir. De rouler. Sans jamais s’arrêter plus de quelques heures. De se laisser porter par leurs envies du moment, pour ne pas s’attarder trop longuement sur ce dont ils ont envie plus profondément. Mais voilà qu’un caillou se glisse dans l’engrenage : un caillou gros comme des bulldozers, gros comme un projet immobilier. Un caillou gros comme une promesse à tenir coûte que coûte. Gros comme une petite boite à souvenirs enfouis bien profondément dans la terre, et que Coyote se doit d’aller déterrer. Même si c’est interdit. Surtout si c’est interdit. Car Coyote a beau aimé son Rodeo, elle aurait parfois besoin de son Papa …



Mais Coyote et Rodeo ne vont pas rester seuls bien longtemps : nomades au grand cœur, ils n’hésitent pas à ouvrir grande la porte du bus aux voyageurs embarrassés, aux âmes en peine. Et c’est ainsi qu’Ivan, le premier, se fait sa petite place sur le tableau de bord. Ivan le chat, personnage à part entière de ce roman : il représente la première « infraction » de Coyote aux règles bien tranchées de Rodeo. Ne pas s’attacher. Surtout pas à une petite boule de poils qui va crotter partout dans le bus. Mais Ivan est un chat « incroyablement raisonnable et propre pour son âge », alors il a eu le droit de rester. Et non, sa petite bouille adorable n’a absolument pas contribué à faire craquer Rodeo … pas du tout. Et puis, Lester est arrivé. Musicien tourmenté par une histoire d’amour compliqué, il doit absolument se rendre chez sa Tammy pour tâcher d’arranger les choses. Coup de chance pour Coyote, la destination de Lester rapprochera le bus de sa destination à elle en toute discrétion, et en plus, il a le permis (et on avale plus de kilomètres à la journée avec deux conducteurs qu’un seul). Quelques questions plus tard, Lester est accepté à bord. Et s’entend comme larron en foire avec Rodeo. Et puis, voici que Salvador et sa mère rejoignent la petite troupe, fuyant un homme violent et courant après un nouveau travail : Coyote se fait la réflexion que même s’ils sont est de plus en plus à l’étroit dans le bus, ils commencent à ressembler à une drôle de famille, et ce n’est pas si désagréable que cela. D’autant plus que Salvador a tout du meilleur ami idéal : lui aussi a des regrets plein le cœur, et déteste être pris en pitié. Et il ne laisse jamais tomber ceux qu’il aime. Bon point, très bon point. Il ne manque plus que Val, jeune fille chassée de chez elle, et Gladys, dont je ne dirai rien de plus, pour compléter cette improbable compagnie aux quêtes diverses et variées, mais finalement si similaires.



Car ils sont tous un peu cabossés par la vie, chacun à leur manière. Ils cherchent tous à recoller les morceaux de leur existence, sans trop savoir comment. Ils étaient seuls avec leurs peines et leurs doutes, et les voici tous embarqués dans la même galère. Une galère de luxe, avec des plans de tomates à la fenêtre et un chat-thérapeute des plus efficaces (et même une terrasse de toit pour hurler au vent ses secrets les plus intimes, lorsqu’ils deviennent trop lourd à porter pour un petit cœur brisé). Mais une galère tout de même : la vie est parfois une sacrée galère. On avance, ou du moins on essaye, tandis que des vents contraires (les petites et grosses tragédies, les petits et gros problèmes, les petites et grosses peines) vous rejettent sans cesse en arrière. Et on lutte, inlassablement, persuadés que le seul moyen de venir à bout de ces tempêtes est de foncer dans le tas, de foncer dans le brouillard, alors que, peut-être, on devrait accepter d’être rejeté sur le rivage, là d’où on vient, pour rafistoler un peu notre bateau avant de reprendre la mer. De reprendre la route. De reprendre le cours de son existence, regonflé à bloc après avoir fait la paix avec notre passé. Avec nos racines. Qui s’entremêlent aux racines des autres, car c’est ainsi dans les forêts : les arbres sont tous reliés les uns aux autres, dans une immense toile d’entraide et de soutien. Un arbre isolé ne pousse pas. Un arbre entouré se dresse vers le ciel, soutenu par les dons de sève de ses voisins. On a tous un peu des autres en nous, même si on aimerait parfois s’autosuffire, ne pas dépendre de quelqu’un qui pourrait à tout instant nous être arraché. Mais Coyote et ses compagnons de route vont vite comprendre qu’ensemble, on est plus forts …



En bref, je pense que vous l’aurez bien compris : il ne m’a fallu que quelques chapitres pour pouvoir affirmer que ce roman serait un fabuleux, un merveilleux, un absolu coup de cœur. Comment pouvait-il en être autrement ? J’aime les personnages un peu fantasques et cabossés à la fois, j’aime les récits doux-amers, durs et doux à la fois, les romans qui font rire et pleurer tout en même temps. Les histoires qui prennent aux tripes, qui chamboulent, qui bouleversent. Les histoires qui transforment, qui métamorphosent : celles qui nous aident à cheminer dans la vie, parce qu’elles font échos à nos propres doutes, nos propres peurs, nos propres peines. Celles qui redonnent le sourire, qui redonnent des forces, qui redonnent courage. Celles qui tissent un petit cocon de douceurs et de douleurs entremêlées, les premières adoucissant les secondes, les secondes affermissant les premières. Celles qui nous rappellent que même si la vie, parfois, semble prendre un malin plaisir à nous piétiner, à nous cabosser, c’est aussi la vie qui place sur notre chemin ceux qui sauront panser nos blessures et nous aider à aller de l’avant. Celles qui nous rappellent que « le voyage est parfois plus important que la destination », que les imprévus font partie intégrantes de l’existence, mais qu’il ne faut pas les laisser nous arrêter, que les détours sont parfois plus beaux qu’une route bien droite. Et que les amis, c’est un des cadeaux les plus précieux que la vie nous fait : ça, je m’en étais bien rendu compte, justement parce que c’est une amie qui me l’a fourré entre les mains, ce roman sublime ! Alors qu’attendez-vous pour vous l’offrir, et l’offrir à vos amis ?
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

J'ai tout adoré dans ce bouquin : les personnages à fleur de peau, un brin loufoque mais entiers et vrais, l'émotion toujours présente et qui nourrit les récits de chaudes larmes et de sourires. J'adore l'idée même du road trip, voyage initiatique et ce bon vieux Yageur. Magie de l'instant, intensité des regards, profondeur des ressentis... Une pépite qui pétille d'énergie et de tendresse.
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Un road trip à travers les Etats-Unis dans un vieux bus scolaire aménagé inoubliable. Tout au long de la route, Coyote Sunrise et son hippie de père vont aider et embarquer des êtres perdus, cabossés par la vie comme eux. Chacun va peu à peu s’ouvrir aux autres et avancer sur son chemin malgré les obstacles et les peurs. Tous les personnages sont attachants et on ferme avec regret ce lumineux roman. J’ai adoré !
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Après ma bouleversante lecture de "La vérité vraie", j'avais hâte de découvrir ce nouveau roman de Dan Gemeinhart afin de voir si mon coup de coeur pour cet auteur se confirmait. Et cela a été le cas avec "L'incroyable voyage de Coyote Sunrise" ! Je crois pouvoir dire que dès les premières pages, j'ai aimé Coyote et Rodeo. J'ai aimé leur complicité, leur grain de folie, leur liberté, mais aussi leurs failles, leurs blessures cachées.



Car si ce road trip à travers les États-Unis va bien sûr être prétexte à de jolies et improbables rencontres, il va avant tout s'avérer un moyen pour eux d'accepter leur passé et vivre en paix avec lui. Leurs blessures intérieures vont se réouvrir pour mieux guérir ensuite.



En lisant ce roman, j'ai eu l'impression de me tenir aux côtés de Coyote, de ressentir ses émotions, mais aussi de voir défiler les paysages par les fenêtres du bus. J'ai senti un profond sentiment de liberté m'etreindre et cela m'a fait beaucoup de bien! Je n'ai bien sûr pas pu m'empêcher de pleurer à la fin du roman et j'en suis d'ailleurs heureuse. Je n'en attendais pas moins de l'auteur, qui m'avait déjà fait pleurer comme une madeleine avec "La vérité vraie".. . Mais ici, ce ne sont pas des larmes de tristesse, ce sont des larmes d'acceptation, de pardon, de libération. Des larmes qu'il ne faut jamais retenir car elles sont comme un terreau fertile de notre coeur.



Ce roman est beaucoup de choses : un road trip un brin loufoque, une aventure humaine touchante, un voyage de résilience émouvant. C'est tout simplement une belle histoire et rien que pour ça, il vaut la peine d'être lu !
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La vérité vraie

D'ordinaire, je ne suis pas une adepte de sick-lit, mais depuis que j'ai lu "Nos étoiles contraires", qui m'a beaucoup émue, je suis moins réfractaire à ce genre. Voilà pourquoi j'ai choisi dans la dernière masse critique Babelio "La vérité vraie", roman racontant la fugue d'un jeune garçon cancéreux.



J'ai été très agréablement surprise par la lecture de ce roman. J'ai trouvé que l'auteur dressait un portrait d'enfant très touchant, loin des clichés du genre. L'auteur ne cherche pas à "faire pleurer dans les chaumières", à nous apitoyer en permanence, seulement nous faire ressentir les mêmes émotions que celles de Mark, son jeune cancéreux.



L'émotion est là, bien sûr, mais elle n'est pas forcée. L'auteur parvient à la "doser", pourrait-on dire, en fonction des différentes situations. Elle se fait plus poignante lors des scènes où l'enfant traverse une rude épreuve. Je pense notamment à celle où il tombe dans une rivière ou encore lorsqu'il gravit le glacier.



Là où l'auteur est fort, c'est qu'il nous fait éprouver une grande compassion et même admiration pour Mark, non pas parce qu'il est malade, mais parce qu'il est bien décidé à réaliser son rêve en dépit de tous les obstacles qui se dressent sur sa route. C'est d'ailleurs ce que j'aime dans le personnage de Mark, sa profonde détermination, le fait qu'il désire rester maître de sa vie, en choisissant sa mort, alors même le cancer est en train de la lui voler...



Mais ce qui m'a réellement bouleversé dans ce roman, c'est le duo formé par Mark et son chien, Beau. Ce dernier accompagne son jeune maître partout, le protégeant au péril de sa propre vie. A mes yeux, "La vérité vraie" est moins le récit d'une dernière ascension que celui d'une bouleversante amitié entre un enfant et son chien. A chaque épreuve, Beau est là, silencieux et brave, pour soutenir, défendre, sauver Mark. Beau symbolise l'amitié indéfectible qui peut se nouer entre un homme et son chien. Certains diront qu'un tel chien n'existe pas. Je ne leur dirai qu'une chose: vous connaissez mal les chiens...



J'aimerais terminer en disant quelques mots sur la couverture. Il arrive souvent que les illustrations de couverture n'aient pas grand chose à voir avec l'histoire. Ici, la couverture a un véritable sens puisqu'elle illustre une des scènes clés du roman, située à la fin du livre. Il s'agit de la scène où Mark et Beau sont sur le glacier, apparaît alors la gigantesque crevasse présente sur la couverture... Je ne vous en dirai pas plus ! Tout ce que je peux vous dire est que j'ai versé bien des larmes en lisant ce passage...



Amis des animaux et des belles aventures humaines, ce livre est pour vous ! Un grand merci à Babelio et aux éditions R. Laffont pour cette lecture riche en émotions.
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Ce qui m'a plu dans ce livre, c'est le courage de l'héroïne. En effet, Coyote a perdu sa mère et ses deux sœurs et vit dans un bus scolaire avec Rodéo, son père grognon, mais jamais elle ne perd sa joie de vivre et son optimisme.

Ce super roman que j'ai dévoré d'une traite est une "ode" (sans exagérer) à la famille et à l'amitié.

Je le conseille à tous, aux ados comme aux adultes (en tout cas à ceux qui sont encore des "grands enfants" dans leur cœur) et j'espère qu'il vous plaira ! 😉
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

L'incroyable voyage de Coyote Sunrise est vraiment un livre super chouette pleins de suspens et d'aventure. J'ai surtout voulu savoir comment elle s'appelait en vrai. Et je ne suis pas déçu de son vrai prénom 😉 🤫 Un peu d'amour d'amitié et surtout de l'entraide. Et j'ai aussi trouvé son histoire très émouvante ❤🥺 Donc le seul mot que j'ai c'est cool et a absolument lire ! 😊😀

N'hésitez pas à venir me dire si vous l'avez aimé 🤗

Lana
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L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

Au delà du voyage au travers les Etats Unis au gré de leurs envies que j'ai beaucoup aimé suivre, ce roman est aussi un voyage spirituel, une quête de l'amour, de la reconstruction, de l'acceptation, du deuil, de l'amitié et du pardon.

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Les personnages sont touchants comme leurs propres histoires. Chaque lien qui les unit est unique, beau et fort. On a envie de répondre à ces trois questions pour monter dans ce bus et rêver, espérer, rire et pleurer avec eux.

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Mais on a surtout Coyote cette jeune fille qui a tant vécue, et qui reste forte pour elle, les autres mais surtout pour son père. Ce binôme m'a autant fait pleurer que rire, j'ai vraiment été émue de leur relation.

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Vous l'aurez compris j'ai adoré ce roman plein d'humour, d'aventure mais de messages forts en émotions
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