Citation de rkhettaoui
Je frissonnai en croisant une camionnette qui, sur son passage, aspergea mon pare-brise d’une giclée d’eau boueuse. Ça, c’était mon cauchemar, ma pire crainte : qu’elle surgisse tout à coup sur la route. Cette maladie qui s’obstinait à vous dérober votre identité et votre mémoire prenait-elle le soin de vous laisser un quelconque instinct d’auto-protection ? Jusqu’où dévalait-on cette effroyable pente avant de ne plus savoir se ranger sur le bas-côté, face à un véhicule lancé à pleine vitesse ?