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Critiques de Daniel Blancou (52)
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Voici un très beau témoignage — un témoignage dessiné, pas une bande dessinée, pas un roman graphique — à propos de l'expérience personnelle des deux parents de l'auteur dans le camps de Harkis de Saint-Laurent des Arbres de 1967 à 1976.



Témoignage de deux témoins, qui étaient aussi des acteurs de ce qui se passait dans ce camp, et qu'on a du mal à imaginer de nos jours si l'on a pas vécu cette situation.



Témoignage d'autant plus fort à l'heure actuelle où l'on entend tellement parler des réfugiés (principalement Syriens mais pas seulement) et de leur accueil problématique.



Ça s'est passé près de chez vous, comme le stipule le titre d'un film devenu culte du début des années 1990, ça s'est passé en France soit disant démocratique et républicaine, siège de l'état de droit. Oui, ça s'est passé…



Daniel et Claudine Blancou, avec respectivement une année et zéro année d'expérience au compteur, ont été débarqués dans un camp militaire où l'on avait parqué des familles de Harkis.



En deux mots et très succinctement, pour ceux qui ne s'en souviennent plus, les Harkis sont des combattants algériens qui ont pris les armes aux côtés de la France au moment de la Guerre d'Algérie (définition extraordinairement faible et insuffisante, j'en conviens, j'ai fait court dans un soucis de concision).



Ils ont donc hérité du remarquable statut de traites et de collaborateurs du point de vue algérien, et d'arabes comme les autres, donc étrangers et méprisables, pour les Français moyens racistes et bas de plafond, qui étaient et qui sont peut-être encore majoritaires dans notre pays.



Que faire de ces Harkis pour la France ? Choix n° 1 du gouvernement français de l'époque : les abandonner à leur triste sort algérien, sachant qu'ils vont s'en prendre plein la gueule, mais c'est pas bien grave, ce ne sont que des Arabes après tout. Choix n° 2 pour les quelques uns qui sont parvenus dans la métropole : les parquer dans des réserves d'Indiens puisque, de toute façon, les rapports avec les autres émigrés algériens sont très mauvais dans les cité-ghettos crées pour stocker la main d'oeuvre bon marché qui était arrivée en masse suite à l'indépendance. La conclusion étant la même : mais c'est pas bien grave, ce ne sont que des Arabes après tout.



Nous avons donc tout lieu d'être particulièrement fiers de notre gouvernement d'alors, sachant que l'économie nationale ne s'est jamais si bien portée qu'à cette période (années 1960) et que l'accueil décent de ces populations n'aurait sans doute pas grevé trop le budget, sachant, au demeurant que le pays connaissait quasiment le plein emploi.



Voici donc l'expérience d'un ghetto de Harkis en pleine campagne gardoise. Un parc à bestiaux clôturé avec des barbelés et encadré par des militaires, donc, à peu de chose près, une prison, pour des gens qui vivaient déjà le traumatisme du déracinement, qui, pour la plupart ne parlaient même pas la langue française.



Si l'on remet en perspective avec ce que nous vivons actuellement, le simple terme de " camp " de réfugiés a de quoi faire froid dans le dos. Des populations aux abois qui quittent en hâte un pays — précision pour ceux qui en douteraient, ce n'est jamais de gaité de coeur que l'on quitte son pays, il faut que la situation y soit devenue particulièrement invivable — et qui se retrouvent parquées… dans des camps !



Ouais…



Témoignage, donc, de ces deux instits qui ont essayé, avec leurs moyens, très limités, de mettre un peu d'humanité là-dedans, de faire leur travail dignement au milieu de cette indignité.



Très beau témoignage, simple, sans emphase, sans pathos, à toujours garder à l'esprit, surtout en ce moment. Mais bien sûr ce n'est que mon avis, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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Deviens quelqu'un

Club N°53 : BD non sélectionnée

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Doc-fiction d'un auteur qui cherche la reconnaissance dans le monde de la BD.



Ça se lit avec plaisir mais sans plus.



L'intervention d'auteurs reconnus est une bonne idée pour faire rebondir une intrigue un peu mollassonne…



David

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BD autobiographique de Daniel Blancou sur 2 époques principales, lui quarantenaire et autour de sa jeunesse aux Arts Déco de Strasbourg dans la même promo que Boulet, Mandel, Surcouf… qui lui offrent d'ailleurs quelques planches.



Recherche d'inspiration pour son projet de fin d'étude, compétition avec ses camarades, quête de la réalisation en tant qu'auteur tant d'années après alors que ces comparses ont réussi à percer.



Il y a pas mal d'éléments qui auraient pu donner quelque chose de vraiment intéressant, mais le trait n'est vraiment pas captivant et c'est tellement poussif qu'on s'ennuie plutôt ferme se demandant quel solace Blancou va y trouver.



Pour le lecteur, malheureusement, peu de plaisir en fermant cet ouvrage.



Les quelques planches sur un futur dystopique... à voir...



Greg

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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

À la fois témoignage et récit biographique, Daniel Blancou racte dans cette bande dessinée le parcours de ses parents : jeunes instituteurs dans un camp de Harkis à Saint-Laurent-des-Arbres.

Débarqués sans être préparer à la situation qui les attendait, ils découvrent petit à petit leurs élèves et les conditions de vie de ces familles dans le camp. Puis après la calme découverte vient le temps où ces familles harkis se rendent compte des promesses que l'État français ne tient pas, notamment celle de les considérer comme des Français à part entière avec les mêmes chances que les autres citoyens.



Ce travail m'a beaucoup rappelé celui d'Etienne Davodeau. En soit, c'est donc un récit intéressant. Mais le fait de ne voir cette histoire que du point de vue extérieur m'a gêné et au final, le fait de ne voir ces familles que d'un point de vue externe donne une froideur presque gênante.
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Deviens quelqu'un

Je n’ai pas du tout accroché. Le dessin n’est pas très engageant, mais pas inintéressant, avec une mise en page qui mélange les niveaux de lecture, des planches de BD dans la BD, c’est très inventif, mais le trait est plutôt raide et le choix de la colorisation est assez froid, avec des grosses trames, c’est difficile de s'immerger, on sent une raideur, une retenue dans le style, c’est à l’image du personnage. C’est un récit qui mélange anticipation autour de l’évolution de la bande dessinée dans le futur et autoflagellation de l’auteur. Dans quelle mesure est-ce autobiographique ? Mais ce qui m’a gêné, c’est le sujet même, totalement autocentré sur le milieu des auteurs de bande dessinée, un récit private joke, de l’entre-soi auquel je n’ai pas adhéré, je ne m’y suis pas senti à ma place, pourtant je ne suis pas totalement étranger au problème à aux évolutions de ces métiers et au sujet de l’avenir d’étudiants des écoles d’Arts. Si moi qui suis plutôt attaché à ces sujets je ne parviens pas à m’intéresser à cette bande dessinée, je ne sais pas qui est le public ciblé, une bande dessinée pour les auteurs de bandes dessinées ? Je n’en suis même pas certain. Il égratigne le milieu de la bande dessinée dans un récit qui se veut parodique, mais pour moi, le second degré ne perce pas, on ne sent pas ce recul parodique, mais plutôt une certaine amertume, et il semble passer à côté de son objectif.



Quelques auteurs de grande notoriété sont intervenus dans ce livre, Boulet, Blutch, Mathieu Sapin, avec généralement deux planches de leur patte, j’ai envie de dire : Mais qu’est-ce qu’il sont venu faire dans cette galère ? Le personnage se plaint de son manque de notoriété, de reconnaissance, de sa difficulté à se mettre à la tâche, mais jamais il ne parvient à partager ses émotions, sa capacité de créativité, et au final, ça devient totalement inintéressant, je me suis ennuyé ferme. Pourtant, sur ce sujet, il y a de véritables bijoux.
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Sous le feu corse : L'enquête du juge des pai..

Cela faisait un petit moment que cet album me faisait de l’œil dans ma PAL. Rien de tel que ce climat ambiant électrique pour mieux m'y plonger. Je dois dire que revivre l'histoire des paillotes à travers les yeux du magistrat instructeur fut plus que passionnante. Des souvenirs de la période ont refait surface, et notamment les premières informations à la radio concernant l'évènement, et les objets trouvés par les gendarmes appartenant à d'autres gendarmes, ne nécessitant aucun commentaire tant le mauvais scénario se dessinait facilement et avec rapidité dans nos têtes. Au fil de la lecture, nous partageons les inquiétudes de Camberou, on a l'impression qu'il marche sur des œufs tout en faisant ce qui est en son pouvoir pour révéler la vérité mais il se trouve en face de quelque chose de tellement énorme qu'il semble démuni.
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Manga : Origines, codes et influences

Probablement la meilleure présentation de la bande dessinée japonaise.

Complète : un historique qui part de l'art classique pour arriver au manga le plus contemporain.

Méthodique : une classification des manga.

Technique : une exposition des conditions éditoriales.

Esthétique : rappel des stéréotypes graphiques.

Culturelle : étude des influence esthétiques et thématiques.



Le tout richement illustré.

Et concentré en 72 pages.



Beau travail.
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Deviens quelqu'un

Chaque auteur est en proie au doute, et derrière le succès de chacun se cache souvent des échecs, des hésitations, et des remises en questions.

Tel serait le message que veut transmettre Daniel Blancou dans son ouvrage chorale, où il convie certains de ses amis et anciens camarades de classe des Beaux Arts.



On comprend bien le propos, seulement le sujet s’use assez rapidement. L’histoire semble tourner à vide, entre la bande dessinée que veut terminer l’auteur, dont le scénario ne passionne guère, le concours auquel il doit participer, ou encore les différents retours dans le passé et les avancées dans le futur. On se retrouve parfois un peu perdu dans cet enchevêtrement d’histoires, auquel s’ajoutent encore les incises de ses camarades auteurs. Daniel Blancou perd un peu le lecteur en route, trop absorbé par ses démons intérieurs.
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Le sujet semblait très intéressant dans le style qu'on a crée des sortes camps de concentration pour les exilés revenant de la guerre d'Algérie mais sans les tortures. Les fils de fer barbelés et les miradors sont présents ainsi qu'un couvre-feu le soir. On envoie également des instituteurs dans ces baraques afin d'éduquer les enfants car ils ne savent pas lire et ils ont été déraciné de leur culture. La France a une responsabilité dans l'abandon et le massacre des harkis après avoir accordé l'indépendance à l'Algérie. Oui, elle perd sur tous les tableaux.



Certes, la condition des Harkis a été difficile. Mais quand on vient de lire Passage Afghan, on se rend compte que dans le monde, les conflits peuvent générer des situations d'inconforts encore plus délicates ce qui n'est certes pas une raison. Pour autant, petit à petit une reconnaissance a vu le jour. Par exemple, une loi datant de 2008 permet d'ailleurs aux descendants de harkis de devenir fonctionnaire sans passer de concours dans le cadre des emplois dits réservés ce que n'a pas manqué de faire un descendant que je connais. C'est une forme de discrimination positive ou d'un droit à réparation pour ce qu'une autre nation souveraine a commis comme exactions et massacres. Dur à cautionner...



Il est vrai que certaines personnes auraient honte de bénéficier d'un droit parce qu'un grand-père a été blessé sur un champ de bataille ou victime d'un génocide non reconnu et contesté. Cela s'appelle la dignité. Cependant, notre gouvernement actuel ira plus loin dans la revalorisation d'une allocation de reconnaissance pour une communauté estimé à 500.000 membres. Des versements revalorisés et de plus en plus d'aides dans un contexte de caisse vide et de hausse d'impôts mais il faut ce qu'il faut dans le cadre d'un solde de tout compte d'une autre époque coloniale. Cela me rappelle le débat où les allemands devraient payer pour les grecs par rapport à ce qu'ils ont commis au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Ma position est très ferme: il faut passer l'éponge afin d'avancer sur le chemin de la paix et de la prospérité mondiale.



Sur la forme de cette bd, le dessin est vieillot. C'est terne et cela manque de couleur. Le reportage n'est point dynamique. C'est une compilation de témoignages notamment d'enseignants à la retraite. Une bd émotionnelle pour compatir et pour se repentir. Très peu pour moi sur ce sujet précis, désolé !
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Deviens quelqu'un

"Deviens quelqu'un" L'injonction est violente. Mais Daniel a fini ses études aux Arts déco depuis 20 ans, il a peu de livres à son actif et encore moins de succès. Difficile de ne pas se comparer aux copains de promo dont la carrière a pris une toute autre tournure...



D'ailleurs il semble que son ancienne école ait oublié de l'inviter pour une expo rétrospective... C'est le retour des doutes, des mensonges et des espoirs à concrétiser.



Après "Un auteur de BD en trop", Daniel Blancou poursuit sa réflexion sur son métier et l'univers de la BD. Avec humour et autodérision, il fait parler ses deux voix intérieures, celle qui encourage et celle qui enfonce et montre ainsi la difficulté de se démarquer dans ce monde si concurrentiel.



Il s'adjoint la participation graphique de 12 auteurs (Mathieu Sapin, Blutch, Lisa Mandel...) qui jouent leur propre rôle dans cette autofiction qui résonne comme un documentaire intime.
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Deviens quelqu'un

Daniel est auteur de bandes dessinées depuis 20 ans, mais jusqu'à présent, ses livres n'ont pas connu le succès. La sortie de son dernier projet, doit lui apporter enfin la reconnaissance qu'il mérite, enfin c'est ce qu'il espère. Cependant, sa confiance en lui est mise à rude épreuve lorsqu'il découvre sur Facebook que son école organise une soirée d'exposition pour tous les anciens élèves, sauf lui. Son éditeur lui demande alors de se débrouiller pour être exposé lors de cette soirée…



L'histoire aborde avec humour les doutes que nous pouvons avoir quant à notre réussite personnelle et à notre capacité à atteindre nos objectifs. Daniel est confronté à deux voix intérieures, celle de l'ange et celle du diable, qui le poussent à remettre en question sa propre valeur. Mais c’est celle du diable qui prend le dessus et qui le fait douter de tout et surtout de lui. Le récit soulève des questions, telles que pourquoi se comparer aux autres, l’interprétation du regard des autres, le sentiment d’infériorité, la difficulté de se sentir respecter dans son domaine professionnel, qu’est ce que la réussite et à quel moment j'ai réussi.



C’est un album divertissant et rempli d'humour, qui nous a fait passer un bon moment avec une histoire sur la création qui ramène le lecteur à ses propres doutes et à des questions existentielles intéressantes.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Albert le magnifique

Cela aurait pû être un album intéressant si on avait pas viré dans une espèce de fantastique qui ne prend pas. Nous avions un homme qui tente désespéremment de ne pas perdre son travail et d'accepter toutes les compromissions face à son implaccable employeur. Cependant, à force de se dévaluer, il ne devient plus un homme mais un animal sauvage.



Nous avons sans doute droit à une espèce d'allégorie sociale sur le monde du travail. Etre un employé ponctuel, productif, discret et sans initiative ne paye pas toujours. Le modèle d'une société écologique en prend également pour son grade. L'auteur a des idées mais c'est encore maladroit dans la façon de les exprimer. Il est dommage de virer à l'absurde sur une aussi bonne idée de départ.
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Énergies extrêmes

Une bd reportage assez utile pour comprendre les enjeux liés au gaz de schiste aux USA et en France. C'est assez complet et les réflexions menées vont assez loin. Il faut tout de même bien suivre le raisonnement. Il faut juste savoir que la France est le premier pays au monde à avoir interdit officiellement la technique de la fracturation hydraulique et non le gaz de schiste. Si on trouve une autre technique, on pourra exploiter cette ressource énergétique.



Pour ma part, j'étais plutôt favorable à l'introduction du gaz de schiste car je voyais une indépendance énergétique et des milliers d'emplois à la clé. Cependant, j'ai changé progressivement d'avis sans que mes deux principaux arguments ne soient totalement ébranlés. Cette bd aura fini par me convaincre en trouvant des contre-arguments convaincants. Pour autant, on pourra regretter un certain parti pris et un manque d'explications dans ce qui peut être néfaste pour l'environnement. Le lien de causalité n'est souvent pas établi mais supposé.



Cela va même un peu plus loin car ce livre décrit précisément les nouveaux enjeux géopolitiques mondiaux. Quand on sait que le pétrole a déjà provoqué bien des guerres, on ne peut qu'être attentif à l'évolution de l'exploitation du gaz de schiste. En tout cas, un bon travail d'investigation journalistique.
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Les petits métiers d'Ugo et Liza : Ugo et Liz..

Mais qui a bien pu voler les étoiles dans le ciel ? C'est pour répondre à cette question que Liza et Hugo partent en fusée pour l'espace. Une jolie histoire avec de très jolies illustrations et de belles couleurs, qui porte sur un sujet qui fascine les enfants : l'espace. On y retrouve aussi des phénomènes météorologiques comme la foudre ou l'arc-en-ciel, qui on toujours fait rêver les enfants.
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Sous le feu corse : L'enquête du juge des pai..

La Corse, les nationalistes, Erignac assassiné, le nouveau préfet Bonnet, des gendarmes d'élite, le Groupement de Pelotons de Sécurité, des paillotes illégales qu'on brûle, une affaire d'Etat, un jeune procureur choisi étrangement... mais qui va faire preuve d'audace, de courage, d'inconscience et de sagacité, notamment quand il va demander une cosaisine à 3 juges... c-à-d faire bosser les 3 juges compétents en la matière et basés en Corse de manière conjointe, afin de diminuer les pressions et d'aller hyper vite. Car aller vite, c'est essentiel. Ils vont donc débouler chez le préfet Bonnet pour l'arrêter à 20h45... soit 15 minutes avant la fin de l'heure légale. Venir le lendemain aurait été clairement préjudiciable, mais inévitable si le juge avait agi seul. Les exemples abondent dans la BD.



Un sacré sac de noeuds, clairement. A Palerme, on aurait plastiqué une autoroute...



Ce roman graphique documentaire procède de manière méthodique, pas à pas, relatant (ainsi qu'il est rappelé dans un mot de préambule) la vérité judiciaire. Le juge Cambérou est au récit.



C'est cash et terriblement déprimant pour les personnes qui croient encore à l'Etat de droit.
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Énergies extrêmes

Energie extrême, est une bande dessinée reportage sur le problème du Gaz de Schiste. Ce documentaire nous apprend tout sur le gaz de schiste, les ressorts, les problèmes que cela cause, que ce soit écologiques ou politiques. Après on peut tout de même noter que le graphisme n'est pas à la hauteur, des dessins très sobres, de quelques traits, qui représente rapidement ce qu'il faut voir, le tout avec des couleurs assez pâle.

Très complet sur ce sujet.
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Énergies extrêmes

Pour servir le récit, le dessin de Daniel Blancou use, de son côté, de deux qualités : réalisme et pédagogie. Son sens de l’illustration, capable de résumé un principe technique ou juridique en une image, fait mouche. Un album en un mot : passionnant.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Manga : Origines, codes et influences

Très intéressant. On découvre un univers fascinant. Libelya, Term. Bac pro
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

La réalité d'un camps accueillant des harkis dans les années 60 vue par un couple d'enseignants employés dans ce camps dont le regard est tantôt presque naïf, du moins ignorant, à l'époque des faits, tantôt plus éclairé après quelques dizaines d'années de recul. Est particulièrement bien dépeint ici le mécanisme psychologique les menant à se cacher une situation dans laquelle ils évoluent pourtant quotidiennement.
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César le roi de la savane : Une formule inédite !

J’ai retrouvé cette BD/Roman graphique dans les affaires de mes parents.



On y découvre Cesar, un lion qui a rien de féroce, cruel ou sanguinaire.

Il arrive à être embauché au Cirque Apostrophe.



On est au moment de sa mort et ses amis les plus intimes nous font découvrir le personnage qui connaîtra un succès fou pour son show : Le Roi de la Savane.



Le graphisme, les dessins sont vraiment très beaux
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Sous le feu corse : L'enquête du juge des pai..

Ce roamn graphique retrace l'instruction de la célèbre affaire de la paillotte "Chez Francis" incendiée par des gendarmes en 1999, sur ordre du Préfet bonnet. 



Patrice Camberrou, juge d'instruction nouvellement nommé en intérim de son épouce en congé de maternité, a pour tout premier dossier à enquêter sur l'incendie criminel d'un restaurant en cours d'interdiction situé sur la plage de Cala d'Orzu.



Les gendarmes chargés de l'enquête y découvrent une cagoule à moitié calcinée, une radio et des tracts accusant le propriétaire de la paillotte d'être un indic ... 



Le jeune juge ira jusqu'au bout de son enquête, qui ébranlera les plsu hautes sphéres de l'appareil exécutif français ...



Un roman graphique qui remet en mémoire cette affaire - pas si ancienne ... 



Un dessin efficace mais j'ai été gênée par les encarts de textes, pas assez lisibles à mon goût (ou à mon âge ?) 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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