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Citations de Daniel Brugès (30)


De la Sainte-Catherine (25 novembre) jusqu'à Noël, il y a un mois égal.
De Santa-Catarina dacqu'a Nadal, I a un mes egal.
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A Sainte-Catherine, pour tout l'hiver fais ta farine.
A Santa-Catarina, per tot l'ivèrn fai ta farina.
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A la Sainte-Catherine, tout bois prend racine.
Per Santa-Catarina, tot boes pren racina.
C'est le meilleur moment pour planter les arbres et les arbustes.
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p-240-
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S'il pleut pour la Saint-Médard (8juin)
il pleut quarante jours plus tard
Mais Saint-Barnabé
Peut lui couper l'herbe sous le pied.

Se plèu per la Sant-Medard,
Plèu quaranta jorns pus tard
Mès Sant Barnabé
Pòt i copar l'èrba sot lo pé.

Ce dicton est connu de tous. Désormais Saint-médard est fêté le 8 juin mais au temps du calendrier Julien, la fête était célébrée la veille du solstice d'été soit le 20 juin. Il faut donc tenir compte de l'ancienne date pour pouvoir vérifier le dire.

p-224-
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Attendre l’oiseau. L’attendre encore et encore. En silence. Au préalable, avoir préparé ses fusains, ses crayons à papier et ses aquarelles. Se cacher derrière un muret, un tronc d’arbre et ne plus bouger. Être présent tout en étant absent : voilà le secret | Apprendre à saisir en noir et blanc ou en couleur ce qui se trouve à portée du regard. C’est de cette attente, calme et tranquille, que naîtront les plus beaux dessins et les peintures les plus surprenantes.
Bien sûr, de retour à l’atelier, il faudra les retravailler ces créations rapides mais quel bonheur d’avoir pu croquer en quelques traits le vol de l’épervier, la marche si typique de la bergeronnette grise, la posture acrobatique de la sittelle ou le tambourinage en rythme du pic épeiche sur l’écorce d’un pin. Il est des instants qui offrent des bonheurs immenses !
Avant tout, respecter l’oiseau dans sa diversité pour mieux témoigner de sa beauté et de son importance. L’exalter sans le magnifier car il n’en a pas besoin.
L’oiseau ne naît pas oiseau. C’est un cœur voyageur qui palpite entre la terre et le ciel. C’est une boule de plumes offrant d’extraordinaires émotions dans…..
un battement d’ailes !
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"COUSSERGOU ÉTAIT PAYSAN. Un paysan auvergnat comme nous en connaissons tous. Certes, les deniers et les pistoles ne l'encombraient pas mais il s'en passait. Coussergou pensait que le bonheur ne provenait pas de l'argent. Il avait un toit, une épouse, quelques vaches et quelques terres, à quoi bon chercher la richesse ! "
"La pluie c'est comme la misère, rien ne peut l'arrêter quand elle vous tombe dessus ! "
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« La sauvegarde des contes n’est pas une besogne puérile. Puissent-ils durer encore, ces contes, non comme des pièces de musées, mais comme des sources vives.» (Marie-Aimée MÉRAVILLE, Contes d’Auvergne, 1956)
« Le bon et le beau ne s’oublient pas, ils vivent dans les légendes et dans les chants. » (Hans Christian ANDERSEN, La vieille pierre tombale, 1852)
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SUR LES TERRES de Haute-Auvergne, les mystères tiennent une place particulière. Qu'il s'agisse d'histoires insolites, criminelles, ésotériques, bizarres, voire extraordinaires ou de simples anecdotes incroyables, chacune d'elles hante les esprits d'ici. On en trouve aussi dans les écrits d'hier à l'odeur d'encre et de poussière.
Pour comprendre ces mystères, on vous dira qu'il convient de connaître le pays. Moi, je dis qu'il convient d'écouter le pays. Alors, du tréfonds des souvenirs surgissent des croyances que l'on a peine à soupçonner. Où se niche la vérité ? Ou se cache l'imaginaire ? Parfois, il vaut mieux ne pas savoir ni trop réfléchir et se laisser porter par l'inexpliqué.
Le chercheur s'interroge et le poète se prend à rêver à des mondes inconnus. La géographie variée du Cantal et son histoire si riche fécondent la pensée. Paganisme, religion, superstitions d'un autre temps se mêlent en des arcanes bien souvent irrationnels. C'est là la force des mystères et leur incroyable faculté à nous surprendre encore à l'heure des technologies les plus avancées !
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Je suis de ce pays d'Auvergne, de ce pays aux mille visages et tout en nuances.
...
Avec ses paysages, son patrimoine, ses lumières changeantes au fil des saisons, l'Auvergne offre des émotions, fait palpiter l'âme et les yeux. Elle vit. De l'Allier au Cantal en passant par la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme, j'ai voulu proposer un voyage sensible et intemporel, une promenade a partager.

Daniel Brugès
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Quand les brumes rebelles, aux premières heures du jour, tardent à se disloquer, il est l'heure de partir à la découverte des plantes de chez nous, ces sauvageonnes que l'on qualifie volontiers de « simples » mais aussi de « bienfaisantes ». Pour l'amateur de nature et le peintre que je suis, cette quête matinale offre des instants de bonheur à nul autre pareils. Chaque feuille frissonnante, chaque corolle en attente du soleil m'inspire. Et puis, il y a les noms! Tous ces termes savants puisés au plus profond de la botanique m'émerveillent... Akène, involucelle, anthère, corymbe, ombellule, périanthe se disputent le lexique avec stomate, pyxide, cyme, androcée, drageon ou calicule.
Il faut prendre le temps de découvrir les plantes. Si vous savez vraiment les charmer, elles vous confieront leurs souffrances intimes. Elles vous délivreront le pourquoi de certaines légendes qui les entourent. Elles vous conteront leur âme s'effilochant au travers de jupes frangées. Elles vous souffleront des secrets de partance accrochés aux pattes des abeilles. Elles vous rappelleront combien leur utilité n'est plus à prouver et combien les hommes leur sont redevables. Si, au Moyen Âge, Hildegarde de Bingen signalait les remèdes obtenus à partir des simples, les savants de l'Antiquité leur avaient déjà, en leur temps, attribué nombre de vertus protectrices ou curatives.
A ma manière, pour parler de chacune d'elles, j'ai choisi le dessin et l'aquarelle. J'ai parsemé quelques mots en guise de gouttes de rosée. Pourtant, parfois je m'interroge. Subsiste-t-il encore assez d'enfance dans nos cœurs pour nous émerveiller de la beauté d'une valé riane ou de la fragilité d'une modeste pâquerette ?
Daniel Bruges
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Là-bas, tout là-bas, derrière le village. Juste à l'endroit où le vert des prairies caresse le bleu du ciel, juste à l'endroit où les champs et les bois échangent leurs chuchotements. Sortir ses crayons, ses pinceaux, sa boîte d'aquarelles et puis patienter, regarder, écouter, patienter encore. Quiconque veut découvrir doit savoir patienter. Parfois très longtemps.
C'est alors, juste au moment où on s'y attend le moins, que la nature offre au regard les secrets de ses bêtes et de ses plantes. Des secrets longuement gardés au cours des saisons. Ici, c'est un vulcain aux ailes pourpre qui frôle une benoîte des ruisseaux; là, c'est un blaireau déterrant quelques vers ; là encore, c'est une joubarbe réchauffant sa rosette de feuilles au soleil du mois d'août. Un peu plus loin, c'est une salamandre tachetée qui semble glisser sur un tapis de mousse ou une hermine qui joue au guetteur,
La nature vit devant les Yeux. Elle bouge. Elle frémit. Elle respire. Belle, mystérieuse et tellement ensorcelante. Prendre ses crayons, ses pinceaux, sa boîte d'aquarelles puis dessiner et peindre, jusqu'à être absorbé entièrement par cette poésie champêtre. Il fait si doux quand chahute la brise parmi les herbes folles.
Daniel Bruges
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Daniel Brugès
Quand un matin notre maîtresse
Dit au terrible garnement
- Je suis belle, à quel temps est-ce ?
L’écolier, sans ménagement,
rétorqua d'une voix cruelle :
- C’est du passé, Mademoiselle !
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Quiconque veut découvrir doit savoir patienter. Parfois très longtemps.
C'est alors, juste au moment où on s'y attend le moins, que la nature offre au regard les secrets de ses bêtes et de ses plantes. Des secrets longuement gardés au cours des saisons. Ici, c'est un vulcain aux ailes pourpre qui frôle une benoîte des ruisseaux; là, c'est un blaireau déterrant quelques ve vers là encore, c'est une joubarbe ; réchauffant sa rosette de feuilles au soleil du mois d'août.
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La nature vit devant les yeux. Elle bouge. Elle frémit. Elle respire. Belle, mystérieuse et tellement ensorcelante.
...
Daniel Brugès
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Ce que tu gardes pourrit, ce que tu sonnes fleurit :
le don a bien plus de valeur humaine que l’égoïsme
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Une dent manquant au râteau
N’empêche pas de râteler :
Il ne faut pas se décourager
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Être comme le doigt et l’ongle :
se dit de deux personnes très proches, très intimes
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Temps et saison ne donnent jamais raison :
On a souvent tort lorsqu’on essaie de prévoir le temps
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Sortir ses crayons, ses pinceaux, sa boite d'aquarelles et puis patienter, regarder, écouter, patienter encore. Quiconque veut découvrir doit savoir patienter. Parfois très longtemps.
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Malheur à qui vole une ruche! Les mouches à miel l'abandonneront aussitôt pour retourner voir leur ancien propriétaire!
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Un menteur en fait cent :
ainsi s’amplifie la rumeur
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Ils courent, ils courent la campagne, tous ces dictons ! Ils nous font comme une musique qui rime dans nos mémoires, qu'on les ait entendus une ou mille fois... Qui veut bon navet le sème en juillet ! Eh oui, ils nous disent comment bien jardiner et règlent les travaux des champs (La Toussaint venue, quitte la charrue), mais nous expliquent aussi quels sont les petits signes annonciateurs du temps ou des saisons (Quand le coq boit, la pluie n'est pas loin, Quand la lune se fait dans l'eau, deux jours après il fait beau, Papillon blanc annonce le printemps...), des dates « repère » dans l'année (Á la Saint-Crépin - 25 octobre - mort aux mouches), amorcent une sagesse populaire (Hiver n'est bon que pour les choux, ou qu'à faire gagner la toux, La meilleure médecine est le pot de la cuisine), font office de bulletin météo (Chaud à la Saint-Joseph - 19 mars - l'été sera bref)... Daniel Brugès rassemble ici un florilège de ces dictons, et les illustre de ses charmantes aquarelles qui recréent autour du texte une ambiance champêtre...
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Partout le corbeau est de couleur noire :
ce n’est pas la peine de raconter des sornettes
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