Daniel Brugès

♫Auprès de mon arbre je vivais heureux

J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre...♫

Georges Brassens - 1956 -

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Heureux fût d'hêtre

Sans jamais à voir été

Où mieux vaut ne plus lavoir

Que de n'avoir lu jamais

Un murmure auvergnat

et un mur mura Murat...

"Bien souvent un simple proverbe

vaut mieux que deux bon avis " (liminaire)

Mieux vaut demander l'avis des autres

Que de donner la vôtre...(666 si mille ère !)

Il est à toi ce bon dicton

Daniel Brugès qui sans façon

Suite mon périple dans ton Cantal

dédiait ton livre contre critique chorale 🎶

Comment ne pas succomber au charme d’une vache au côté apaisant qui se meu(h)t lentement dans nos prairies avec son air placide?



Philippe Jacques Dubois comptait 42 races sur notre sol dans son livre “Toutes les vaches de France".

Ce nouveau livre simplement intitulé “Vaches” nous en présente 46 dont les portraits alternent avec ceux d’éleveurs.

Les photos et les textes de présentation de l’Abondance à la Vosgienne vous emmèneront en balade dans nos campagnes à la rencontre de :

- la salers à la robe frisée rouge acajou et aux cornes en forme de Lyre,

- la highland cattle qui n’a pas connu de manipulation génétique et est plus proche de l’Auroch que de nos bovidés,

- la massanaise, race catalane en voie d’extinction qui ne compte plus que 50 têtes,

- la prim’holstein au nombre de 2 500 000 qui fournissent 80% de la collecte française du lait,

- la charolaise, la limousine, la blonde d’Aquitaine qui sont les principales races à viande,

- la rouge des prés qui s’est appelée aussi Maine-Anjou en vue d’obtenir l’AOC pour sa viande : “Rouge des prés dans le pré, Maine-Anjou dans l’assiette”.



Vous avez pu en voir certaines sur les affiches du Salon International de l'Agriculture, comme Cerise la bazadaise ou Candy la vosgienne, celui-ci ayant décidé depuis 2000 de faire de la vache son emblème.

Celles que vous ne pourrez pas observer en prairie, en affiche ou dans ce livre : la solognote, la bazougers, la fémeline, la maroillaise, la mézine, la bressane…qui ont disparu du fait d’une politique de réduction des races françaises au milieu du vingtième siècle.

Le mouvement inverse de conservation est en cours depuis 1970 pour reconstituer des races à petits effectifs "ô combien essentielles pour la diversité génétique et la richesse de nos territoires”.



La transhumance (appelée estive, hautes chaumes, inalpage, emmontagnée selon les régions) a donné lieu à une démarche de reconnaissance au patrimoine immatériel de l’humanité.



Un chapitre sur les fromages nous est offert ; certains sont fabriqués dans les burons d’Auvergne, les masucs d’Aubrac, les marcairies des Vosges, les jasseries du Forez, les courtaous du Haut Adour ou les coueylas du pays Toy...



Les illustrations de Laurence Barruel et les informations de Daniel Brugès s'équilibrent harmonieusement dans ce beau livre complet des éditions De Borée.

On a eu la chance de recevoir récemment deux très beaux carnets qui collent parfaitement à la saison estivale. Ils sont l'oeuvre du romancier Daniel Brugès, un auvergnat attaché à ses racines, qui s'est toujours attaché à défendre la nature et la mémoire rurale par le texte ou la peinture.

On peut remplir de ses créations 120 pages et cerise sur le gateau , les illustrations à l'aquarelle sont d'une grande beauté !!



Deux carnets de notes idéaux à offrir ou à s'offrir à un prix vraiment raisonnable, soit 9.95 € l'unité !








Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Un livre magnifique pour rendre hommage à celles qui, depuis la nuit des temps, sont au service de l'homme, le nourrissant, l'habillant et l'aidant dans ses travaux les plus durs. Hormis lors du traditionnel salon de l'agriculture, d'elles, on ne fait pas grand cas dans les médias, leur préférant chiens et chats, plus "tendances" sans doute (j'adore aussi !).

Portraits de vaches,

Photos superbes,

Beautés des cornes en lyre,

Profondeur des regards cernés de khôl,

Diversité des robes colorées qui illuminent nos campagnes.

Mais aussi, portraits d'éleveurs, parmi ceux qui ont gardé à ce métier ses lettres de noblesse...

Et pour finir, vous prendrez bien un petit morceau de fromage, et oui, parmi tous ces fromages qui participent à l'identité de la France, on ne sait lequel choisir.



Grand merci à Babelio et aux Éditions De Borée pour ce cadeau de Noël arrivé avant l'heure.

Cadeau, doublement.Arrivé dans ma boite à lettres le 4 mai , jour de la ST Sylvain, et d'un; avec des recettes qui m'intéressent bougrement étant devenue corrézienne d'adoption.

Plein de bons points. D'abord le format carnet qui se glisse sans problème dans la poche du tablier, puis la qualité des explications très claires et faciles à comprendre, ensuite l'idée de pouvoir inscrire remarques, astuces glanées chez une ou l'autre de mes voisines et le tour est joué.

N'oublions pas bien sur le choix des recettes des plus classiques aux plus confidentielles, des salées aux sucrées. Tiens je vais très prochainement tester le gargouillau -gâteau à la poire-, quand il est cuit je vous fais signe. Bon appétit

Après nos escapades nous achetons généralement un livre de cuisine de la région explorée. C'est après une halte en auberge du côté d’Issoire que nous avons effleuré la gastronomie Auvergnate.

Ensuite nous avons fait l'acquisition de ce petit guide de quelques recettes des environs. Le livre est joliment paré de diverses illustrations mettant l'accent sur le côté rustique du contenu.

Même s'il est compliqué de décrire l'ensemble des recettes qui constituent l'ouvrage, je vous conseille la recette de la truffade à base de pommes de terre, de lard et de tomme fraiche de cantal que nous avons eu la chance de gouter sur place (pas très léger mais tellement bon!).

D'autres recettes comme la potée auvergnate, l'Aligot ou encore des recette à base de bleu d’Auvergne valent le détour.

Les déserts et les entrées ne sont pas reste faisant de ce livre un ouvrage complet et agréable à parcourir avec en toile de font le vert des volcans de cette si belle région.

Exceptionnellement, ma chronique ne concerne pas un roman. La semaine dernière, j’ai eu la chance de recevoir un très beau carnet de la part de Virginie des Éditions de Borée que je remercie sincèrement.





Les dimensions de 12,5 x 18 cm sont idéales : assez grandes pour prendre des notes, rédiger des textes, écrire des pensées, etc, sans se limiter, mais pas trop, pour le glisser dans un sac.





La couverture du carnet Au fil du chemin est illustrée d’une très belle aquarelle de Daniel Brugès représentant un oiseau, en couleur. Au-dessus, ce sont des branches d’un arbre fruitier qui sont représentées. Une fermeture élastique, de couleur assortie, complète l’ensemble.





L’intérieur comporte 120 pages lignées. Le lissé et le grammage du papier offrent une douceur d’écriture. Le bas de la feuille de droite est agrémenté d’une illustration d’un élément animal ou végétal.





La partie notes est entrecoupée de pages illustrées d’aquarelles et de courts textes, présentant une espèce animale ou végétale.





[…]



Ce très bel objet marie esthétisme, plaisir, utilité et praticité. A offrir en cadeau ou à soi-même, il existe en deux modèles.





Son prix est de 9.95 euros/l’unité.





Sur mon blog, vous trouverez des photos de l’extérieur et de l’intérieur du carnet.






Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..

Merci à Babelio et aux éditions De Borée pour l'envoi de ce beau petit carnet de note.

Quelques pages pour noter ses envies, ses pensées, ses pérégrinations dans la nature... Le tout entrecoupé de très belles aquarelles de Daniel Brugès sur la nature proche de nous. Le rouge-gorge ou la pâquerette, la framboise ou le renard roux, la sauterelle ou le hêtre, le commun prend belle allure sous les pinceaux de l'aquarelliste.

De taille idéale si l'on souhaite le glisser dans un sac, une belle couverture cartonnée reliée par un élastique, de jolies pages. Laissez votre imagination remplir les lignes libres entre les aquarelles!

Voici de magnifiques aquarelles pour accompagner des textes sobres mais bien documentés autour d’une cinquantaine de races de vaches que l’on peut de nos jours rencontrer dans l’hexagone. Mais ce ne fut pas toujours le cas et une carte de France, en début d’ouvrage, montre que plusieurs espèces viennent d’Angleterre (îles anglo-normandes compris) ou d’Écosse, de Belgique, de Suisse et d’Espagne.



Ce type d’informations est repris et développé dans la double-page consacrée à chaque race de vache. L’illustration occupe l’essentiel des pages. On apprend entre autre que certaines vaches n’ont pas de cornes comme l’angus, que la bleue du nord nous donne le fromage maroilles, que la casta permet de faire du bethmale, que la charolaise fut largement utilisé comme animal de trait jusqu’en 1920, , que le célèbre beurre charentes-poitou est souvent due à la maraîchine, que la montbéliarde, venue de Suisse, est une excellent laitère, que la première vache française à dépasser les 10 000 kg était une rouge flamande, que la salers est utilisé tant pour les fromages auvergnats que pour la viande, que la saosnoise ne se rencontre ni en Franche-Comté ni en Bourgogne mais aux limites de la Normandie et du Maine, quelles sont les espèces de vache menacées de disparition.



Certaines pages mettent en scène la traite, les concours agricoles, la laiterie, les bœufs tirant des charrettes… L’auteur intègre ponctuellement des éléments patrimoniaux propres à la région où vit la vache évoquée, ainsi en est-il d’une tour de l’ancien château de Parthenay en Deux-Sèvres. Les enfants prendront plaisir à feuilleter cet ouvrage et si leur institutrice leur dit qu’on ne colorie pas les vaches tout en rouge, ils pourront lui amener ce livre pour lui démontrer que les vaches de cette couleur, on en copte plusieurs. Il s’agit d’une réédition d’un ouvrage déjà paru en 2011.

Sorti en 2009, c’est avec grand plaisir que je découvre ce joli petit livre de scènes champêtres, de marchés locaux, des belles « d’Aubrac, tout cela à travers des croquis et des aquarelles très représentatives de cette région.

Daniel Brugès nous livre là, tout un petit monde bien vivant, attachant qui raconte les traditions, les lieux et les habitants. Les pèlerins de Compostelle y trouvent aussi leur chemin à travers ce plateau si plein des transhumances, des estives et de ses habitants.

C’est à travers divers romans du terroir que j’ai découvert ce petit coin de France, un pays rude en hiver et si plein de la nature en été. Les paysans qui accompagnent leurs animaux, qui les soignent et les nourrissent. On sent là tout l’amour de la terre.

Une très agréable découverte, merci aux Éditions de Borée.

J'avoue avoir été déçue en ouvrant le paquet contenant cet ouvrage sélectionné lors de la dernière masse critique à cause du nom de Daniel Bruges sur la couverture et la promesse de jolies aquarelles. J'ai déjà eu en main celui sur la nature et je l'avais trouvé très beau.

Hélas ! Je découvre un livre de poche en noir et blanc qui n'est qu'une liste de dictons populaires chichement illustrés de quelques aquarelles grises de petit format. Je pensais y lire des proverbes, avec leur histoire, leur explication, leur provenance et chacun illustré dune jolie aquarelle dont Bruges a pourtant le secret. Ma déception est grande et ce livre n'est pas vraiment intéressant à lire tant ce n'est qu'un catalogue de dictons la plupart du temps sur des prédictions météorologiques.

Annoncé lors de la dernière édition de Masse Critique comme un beau livre, "Vaches" mérite de figurer dans cette catégorie. Outre la qualité matérielle de l'ouvrage, on y trouve une mine d'informations sur cet animal populaire et champêtre... de quoi faire un petit quizz de géographie, car les différentes races présentées nous font faire le tour de l'hexagone, et même au-delà. Quel plaisir de retrouver avec elles des noms de provinces françaises, le Béarn, l'Aubrac, le Limousin, la Tarentaise...

La vache est un animal très photogénique, ce livre nous offre un vrai défilé de miss ! Et sa popularité se mesure aussi aux mots et expressions savoureux qu'elle a inspirés : de "vacherie" à "vachement", de "peau de vache" à "vache à lait", la liste est longue...

N'oublions pas les aspects plus techniques développés dans le livre : la transhumance, les foires et concours, la traite, la fabrication du fromage, et, bien sûr, honneur au métier d'éleveur .

Petite revue gourmande en fin d'ouvrage : notre fierté , les fromages, ceux "qui puent" et ceux qui ont du caractère, les doux, les forts, quel plateau pour les fêtes !

Merci aux éditions De Borée et à Babelio pour ce joli livre très bien illustré, c'est un cadeau fort apprécié.

J’ai trouvé dans ce beau livre plusieurs niveaux de lecture. Tout d’abord, je l’ai feuilleté en admirant les aquarelles des fleurs, plantes, arbres et animaux ainsi que les paysages sur une double page et qui annoncent chacune des saisons. Chaque page est une planche botanique avec le détail de la fleur, la feuille, ou encore du fruit ou de la racine de la plante.

Comme le dit l’auteur, « la nature vit devant les yeux. Elle bouge. Elle frémit. Elle respire. Belle, mystérieuse et tellement ensorcelante. » Derrière l’aquarelliste se dissimule un poète.

Daniel Brugès a eu la patience d’observer cette nature des champs, des prairies et des bois et de la restituer avec délicatesse et précision pour notre plus grand plaisir.



Après avoir admiré les planches à l’aquarelle et au crayon, je me suis plongée dans le texte. J’ai beau avoir une certaine connaissance des plantes, j’ai appris une foultitude de choses, curieuses, amusantes ou pratiques, sur ce monde vivant qui nous entoure. Il suffit d’être attentif et de prendre le temps de flâner et la modeste pâquerette, le discret lézard vert ou l’imposant châtaignier nous révèlent leur beauté.

Savez-vous que les feuilles de la bourrache ont un léger goût de concombre ? Que le crapaud commun se nourrit de cloportes, limaces, insectes qu’il saisit avec sa langue gluante ? Que la gentiane jaune se nomme aussi fée jaune ou cierge d’or ? Que la coccinelle à sept points émet, pour se protéger une odeur nauséabonde ? Ou encore que les copeaux du hêtre servent à fumer la viande ou le poisson ?

Une large place est faite aux légendes, superstitions et croyances. Ainsi apprend-on que la croix du Christ aurait été taillée dans du hêtre et que les fées aiment se reposer contre son tronc après avoir dansé. Une légende nous dit pourquoi le geai porte plusieurs couleurs, elles lui auraient été données par les autres oiseaux en guise de pardon car ils avaient eu le projet de le pendre.

Les recettes, culinaires et médicinales, ne sont pas en reste. Ainsi l’huile des graines de bourrache apaise-t-elle l’eczéma et les dermatoses tandis que la tisane de feuilles de ronce soigne la diarrhée.

Petit détail raffiné: les pages de cet ouvrage sont ornées de papier à l’ancienne avec des dessins de fleurs et de végétaux, comme une inclusion à l’ancienne, ce qui donne à l’ensemble une légèreté aux couleurs pastel du plus bel effet.



Après avoir refermé cet ouvrage de 200 pages, on rêve à une nature préservée et respectée.

Un livre, instructif et beau à la fois, à offrir ou à s’offrir.

Merci aux éditions De Borée et à Babelio pour cette belle découverte

Un très joli petit carnet de 12,5cm X 18cm avec un système d’élastique pour maintenir fermées ses 120 pages. Au fil des pages, nous trouvons les textes et les illustrations de Daniel Brugès, un peu comme si nous étions partis nous promener dans la nature et que nous y avions trouvé des trésors. Tout le monde n’a pas le talent pour d’une aquarelle ou d’une pensée poétique graver à la postérité, un souvenir, une rencontre éphémère. Alors imaginez-vous par un bel après-midi ensoleillé découvrir au cours de votre randonnée un hérisson, une grenouille verte ou encore savoir reconnaître le tronc du bouleau. Ce petit carnet nous apporte les bienfaits de la nature et avec ses pages blanches, nous invite à prendre des notes faire des croquis bref, trouver à notre tour l’inspiration. On retrouve ainsi des espèces animales et végétales, peintes à l’aquarelle, elles sont accompagnées d’un petit texte. Il arrive au bon moment après les affres du confinement, se laisser porter par l’observation de la nature dans les campagnes, ne peut nous faire que du bien. Un carnet à l’esthétique irréprochable qui m’a dors et déjà conquise, dans la même lignée que celui nommé « Au fil des chemins».
Lien : http://latelierdelitote.cana..

Un très joli petit carnet de 12,5cm X 18cm avec un système d’élastique pour maintenir fermées ses 120 pages. Au fil des pages, nous trouvons les textes et les illustrations de Daniel Brugès, un peu comme si nous étions partis nous promener dans la nature et que nous y avions trouvé des trésors. Tout le monde n’a pas le talent pour d’une aquarelle ou d’une pensée poétique graver à la postérité, un souvenir, une rencontre éphémère. Alors imaginez-vous par un bel après-midi ensoleillé découvrir au cours de votre randonnée une mésange, picorer deux trois framboise au bord du chemin ou encore prendre le temps d’observer les pâquerettes. Ce petit carnet nous apporte les bienfaits de la nature et avec ses pages blanches, nous invite à prendre des notes faire des croquis bref, trouver à notre tour l’inspiration. On retrouve ainsi des espèces animales et végétales, peintes à l’aquarelle, elles sont accompagnées d’un petit texte. Il arrive au bon moment après les affres du confinement, se laisser porter par l’observation de la nature dans les campagnes, ne peut nous faire que du bien. Un carnet à l’esthétique irréprochable qui m’a dors et déjà conquise.




Lien : http://latelierdelitote.cana..

Un très beau livre sur la nature de nos régions qu'on apprend ou qu'on réapprend à connaître.

Une double page sur une espèce de plante ou d'animal avec des explications sur sa vie, comment le reconnaître, mais aussi sur les croyances et ses utilisations notamment dans la médecine.

C'est enrichissant même si il n'y a que le strict minimum sur la vie de l'espèce mais c'est surtout très beau. La présentation est très bien faite avec une belle police et des aquarelles colorées sublimes.

A lire une page de temps en temps pour bien apprécier.



Merci à Babelio et aux éditions De Borée pour cette belle découverte.

Dans ce nouvel ouvrage, Daniel Brugès pousse son art encore un peu plus loin. Sur un fond de papier d'Ambert, il nous offre un véritable livre de leçons de choses comparable aux ouvrages d'un "Deyrolle" ou autre titre de ce genre. Chaque page est une magnifique planche détaillant un animal, une fleur, sous différents aspects. Bien sur, le texte ne manque pas d'ajouter quelque anecdote ou d'indiquer une croyance, une superstition attachée à l'objet étudiée. Le plaisir est tout autant dans les images que dans les mots.

Un livre reçu dans le cadre de la masse critique « Beaux livres » de Babelio, un grand merci aux éditions De Borée, sises à Clermont-Ferrand, pour ce cadeau. J’avais tenté ma chance pour plusieurs livres, mais c’est celui-là que je voulais le plus et j’ai donc été ravie de ce cadeau, que j’ai feuilleté dès que je l’ai trouvé dans ma boîte aux lettres. Je suis un peu embêtée par contre maintenant que je m’attèle à cette note de lecture, car je n’ai jamais jusqu’à présent écrit sur ce genre de livre. Comment s’y prendre… ?

En commençant par le début je suppose… Donc, première impression en ouvrant ce livre : ce sont les aquarelles qui attirent le regard bien sûr. Daniel Brugès est écrivain, et peut-être un peu artiste, mais il est écrivain. Une façon pour moi de dire que ses aquarelles sont belles, bien faites, réalistes, mais ne m’ont pas parues avoir une pâte personnelle, un style, une originalité. Avec les inconvénients que cela a (comment se démarquer d’autres livres sur le même thème, si tant est qu’il y en a…) et les avantages aussi (les vaches sont bien peintes, bien reconnaissables, sans parti pris.

Par contre, j’aime beaucoup le choix des détails. Il faut préciser que chaque race bovine a le droit à sa double page, avec un ou deux dessins de l’animal entier, entouré de détails anatomiques (souvent un gros plan sur les cornes, mais dans ce cas de la prim’holstein, c’est un détail du pis qui est présenté, avec ses veines saillantes, impressionnant et bien vu…), d’éléments du paysage (une gentiane ou un pissenlit qui fleurissent discrètement les pages) ou de la culture propre (la croix camarguaise et le trident pour la raço di biou), et même une belle tranche de bœuf pour l’angus. Ce sont les vaches et la culture qui les entoure qui sont célébrées dans ce livre. La diversité des races qui font l’identité des territoires, des populations, des productions locales, pas la vache de carte postale aseptisée qui n’accepte que les prés uniformément verts et les ciels uniformément bleus. Ici, il y a toutes les saisons, il y a des éleveurs, souvent de dos, mais bien là aux côtés de leurs bêtes, et il y a les fromages et même un tableau de découpe en annexe !

Les quelques paragraphes qui émaillent les pages ne cherchent ni l’exhaustivité ni la comparaison. Ce sont des anecdotes sur chaque race, de courtes informations qui touchent souvent à l’origine ou à la conservation de la race. Rien d’érudit, mais je ne connaissais pas tout, loin de là, c’est donc un agréable moyen de découvrir des races que je connais de nom, d’autres dont je n’avais jamais entendu parler, d’en redécouvrir d’autres en me disant « ah, celle-là je l’aime bien ! »

En définitive, c’est une belle randonnée dans les coins de France qui ont échappé à l’uniformisation de l’agriculture dans les décennies de l’après-guerre, un bel hommage à ceux qui cherchent, en toute discrétion et modestie, à faire vivre et revivre des races adaptées aux particularités du terroir qui les a vues naître et où les paysans les ont patiemment sélectionnées. Je n’ai pas réussi à remettre la main sur mon bouquin d’agro qui recense de façon plus systématique l’ensemble des races du territoire, mais ce livre m’a l’air plutôt complet, et, avec ses camaïeux de vert et de marron, il donne envie de se retrouver nez à nez avec ces différentes espèces, il donne envie d’explorer, de découvrir, d’abord depuis son fauteuil, puis les chaussures aux pieds. Il donne envie de regarder son plateau de fromages différemment, d’aller humer une stabulation avant que le troupeau ne retourne au pré pour les beaux jours. Il y en a qui ont la Corrèze en cathéter, ce livre-là est dans la même veine. Ecrit par un Cantalou, il s’adresse à tous ceux qui ont la campagne d’avant le remembrement dans les yeux et peut-être dans le cœur aussi. Un bon coup de nostalgie, mais aussi une envie d’aller de l’avant, pour en faire quelque chose de tout ce patrimoine agricole, de toute cette diversité, de tout ce savoir-faire. Encore un grand merci aux éditions De Borée, que je ne connaissais pas, pour ce joli cadeau et ce livre qui se révèle une belle découverte, qui donne envie de découvrir toutes ces vaches de nos régions et de se faire son propre livre, pour moi ce seraient des photos, je suis incapable de peindre ainsi, mais ce seraient mes petits détails à moi, mes petites anecdotes, que je pourrais mettre à côté de celles de Daniel Brugès, qui nous offre sa vision, claire et tendre, de ses rencontres aux détours de nos chemins creux.

Un petit livre bien fait, pour tout les amoureux des proverbes et dictons régionaux.

Le temps qu'il fait, les gens, les animaux, l'environnement, les astres et un chapitre consacré au fil des jours, des mois et des saisons, font de cet ouvrage un compagnon de chaque jour.

Petit carnet élaboré au fil de promenades bucoliques, cet ouvrage propose quelques pages illustrées de magnifiques aquarelles, représentant aussi bien animaux que végétaux, agrémentées de courtes descriptions ainsi que plusieurs pages vierges. Libre au lecteur de les compléter avec ses propres observations, croquis, réflexions...



Une invitation à la flânerie en pleine nature permise par Babelio et les éditions De Borée.



Merci.