A la mi-août, revenu en Arcachon pour les vacances avec mon père, je retournai à la Librairie générale afin que Madame Gauthereau, trouve à son habitude, un dérivatif à mes problèmes, dont le plus douloureux était le regret lancinant de David. Je refusai de lire la suite des Thibault (L'été 1914) qu'elle me proposait, parce que j'étais saturé des histoires de la Grande Guerre. j'avais seize ans et elle ne m'intéressait plus. Je décidai d'acheter Mort à Crédit de Céline, qui venait de paraître, et dont elle me vanta, avec persuasion, le caractère "iconoclaste". J'en avais paraît-il besoin.