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Critiques de Daniel Dubois (2)
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Les Cheyennes

Un bouquin de cowboys.



Lors de ma pré-adolescence, je lisais des bouquins de cowboys. Kit Carson, Caribou, Buck John, Aigle noir.. Les parents nous dissuadaient de lire ces bouquins, car grosses mailles c'était une distraction inutile qui pouvait entraver les études. Et pourtant je rêvais avec Kit Carson, Aigle noir, Caribou, ça me rendait un peu dingue. Je les achetais chaque mois chez le marchand de journaux du quartier, ou chez un marchand d'occasion, mon petit budget passait là-dedans ; je crois même que la fièvre montait en moi à l'approche de la parution des nouveaux numéros. J'étais donc un peu fou, transporté dans le monde de ces trappeurs qui aimaient les indiens des grandes plaines, monde illusoire certes, mais c'était bien fait et ça correspondait parfaitement à mon monde intérieur et secret à moi, synonyme d'évasion et d'émancipation de la tutelle parentale.

Quand je vois ça aujourd'hui, je me demande où passait ma frustration née des rares planches colorées dont la couverture, les pages intérieures étaient en noir et blanc. il me semble qu'Aigle noir était en couleur : là j'étais littéralement subjugué par les images chamarrées, les mustangs et les tepees, les camps indiens de la plaine qui non seulement ne m'étaient pas hostiles mais je crois bien que c'était mon village où je me sentais bien. Je lisais tout cela dit avec une avidité peu commune..



Après j'ai embrayé sur le Club des cinq, plus convenable aux yeux des parents, plutôt même bien écrit par Enid Blyton ..

(Ma scolarité ne fut pas perturbée pour autant à cause des bouquins de cowboys).



La cause déclenchante de ces lectures est probablement un bouquin de cowboys relatant en couleur des aventures avec les indiens peaux rouges magnifiquement dessinées, bouquin qui était resté longtemps sur le bord de la fenêtre sur une étagère garnie de bric et de broc de chez mes grands parents et qui ne cessait pas d'intriguer mon enfance. je crois que c'était souvent mon seul centre d'intérêt. Chez mes grands parents, on se faisait engueuler dès qu'on touchait à quelque chose. Quel idiot je fus de ne pas avoir chapardé ce bouquin de cowboys qui je pense n'intéressait que moi : à vrai dire j'étais trop jeune pour avoir cette idée. Peut-être datait-il d'avant-guerre ? je n'ai jamais su comment il était arrivé là. Peut-être que c'était un oncle agent de change à Paris mort jeune alors que j'étais haut comme trois pommes que je n'ai pas pratiquement pas connu et me souviens de rien de lui, à part ce hasardeux rapprochement.. Ce bouquin de cowboys, au dessus du lot par la qualité du dessin et des couleurs vives fut probablement ma première vraie lecture, en tout cas celle dont je me souviens. Elle exerça sur moi un effet bien mystérieux et merveilleux.



Tout est relatif dans ce bas monde, peut-être en fonction du champ de liberté qui nous est permis, notre oxygène vital, nous nous chargeons ensuite de le conquérir, le pire étant son aliénation. le grand psychologue Dostoïevski explique très bien ce rapport à la liberté dans son oeuvre.
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Les Indiens des plaines

éditer a l origine par Dargaud, ce gros bouquin est une mine de renseignement sur les indiens des plaines Yves berger ,le fou d Amérique, et Daniel Dubois ,décortique la vie des amérindiens, coutumes, jeux, batailles, traditions, tout y est, très passionnant.
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