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3.91/5 (sur 45 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) : 1951
Biographie :

Né en Suisse en 1951, Daniel Dufour est médecin depuis 1979. Ses quelques années passées au service du Comité International de la Croix-Rouge l'ont principalement amené en Asie et au Moyen-Orient. Il pratique une médecine globale dans laquelle les causes de la maladie sont traitées autant que les symptômes.

Source : Éditions de l'Homme
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C'est avec une tristesse infinie que l'équipe des Éditions de l'Homme a appris le décès du Dr Daniel Dufour, auteur phare de la maison, survenu le 30 avril 2021 en Suisse. Son parcours témoigne d'une vie entière consacrée à la médecine des corps et des âmes. Diplômé à Genève en 1979, il choisit rapidement d'exercer à titre de chirurgien de guerre en Zimbabwe-Rhodésie et sur la frontière Cambodge-Thaïlande. Il devient par la suite délégué et coordonnateur médical dans les conflits armés en Asie, au Moyen-Orient et en Europe pour le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et poursuit à Londres des études couronnées par le DTM&H et le MSc Tropical Medicine. En 1988, il fonde la Clinique Vitamed à Genève, où il pratique une médecine globale dans laquelle le patient est placé au centre du traitement et où les causes de la maladie sont traitées plutôt que les symptômes. En 1997, il met sur pied la méthode OGE « à l'envers de l'ego » qui permet de traiter notamment le trouble de stress post-traumatique (TSPT). Auteur de plusieurs ouvrages tous publiés aux Éditions de l'Homme, Daniel Dufour a construit une oeuvre remarquable, sans compromis, à l'image de ses convictions. Ses thèmes de prédilection : la blessure d'abandon, le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et l'importance de l'expression des émotions. Ses livres sont aujourd'hui traduits en six langues. Parmi ces titres, notons les best-sellers suivants : Les tremblements intérieurs (2003), Les barrages inutiles (2005), La blessure d'abandon (2007) et J'ai failli y laisser mon âme (2016), dans lequel il témoigne de son propre combat contre le TSPT. « Son franc-parler et sa chaleureuse humanité en faisaient quelqu'un de profondément attachant, précise Judith Landry, directrice générale du Groupe Homme. C'est un ami très cher que nous perdons aujourd'hui. Quelques jours avant sa disparition, Daniel a pu terminer son dernier livre, qui lui tenait très à coeur. Cet ouvrage, non pas testament, mais plutôt héritage, est à l'image de son auteur : différent, percutant, mais toujours plein d'amour et de surprises. Il paraîtra à l'automne 2021 ». Les Éditions de l'Homme désirent rendre hommage à un homme, un médecin, un auteur et un ami exceptionnel pour son importante contribution à la réflexion sur la santé, la médecine et le bien-être. Montage : Jean-Philippe Brochu / Ubique Film LD-PZXNGKMRBOGMO

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Une variété infinie d'attitudes affectives se trouve à la disposition de l'abandonnique. Nous allons découvrir que celui-ci peut passer de l'une à l'autre avec une grande facilité. Toutes ces attitudes sont néanmoins issues de cette simple, certains diront simpliste, constatation à laquelle est parvenu l'abandonnique: "On ne peut m'aimer, car je ne suis pas aimable." Il s'est forgé cette certitude à travers des expériences vécues soit durant sa vie fœtale, soit au cours de sa vie d'enfant, soit enfin, ce qui est plus rare, pendant sa vie d'adolescent ou d'adulte. Chaque nouvelle expérience l'a ramené à cette conclusion. Il est certain que l'abandonnique est inconscient du cercle vicieux dans lequel il s'est mis, même s'il a souvent conscience du caractère répétitif de ses expériences affectives. Malgré cela, comme beaucoup de malades ou de personnes souffrantes, il rend généralement l'autre responsable de son malheur.
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J’ai eu la chance d’avoir un père atypique et précurseur durant 40 ans, d’avoir eu un mentor avec lequel collaborer pendant 20 ans et d’avoir entendu parler du projet de ce livre depuis au moins 15 ans.

Mon père, le Dr Daniel Dufour, me disait: «Celui-là je l’écris maintenant, mais je le sortirai plus tard, quand je serai prêt. Il va déménager!» Plus tard, c’est maintenant, et il est vrai que cet ouvrage est percutant, car il brise nos codes, bouscule nos croyances et nous remet au centre de nos vies.

Ce livre contient le message que mon père désirait transmettre par-dessus tout: nous sommes bien plus qu’un corps physique, nous avons tout en nous pour être en bonne santé, pour créer notre propre réalité, pour Être!

En 1997, mon père créait le concept OGE «à l’envers de l’ego». À l’âge de 20 ans, j’ai expérimenté à ses côtés un stage de cette méthode pour comprendre ce qui lui avait permis de tant changer par rapport à la personne qu’il était jusqu’alors. J’aurais eu tendance à ne pas continuer l’aventure pour ne pas «faire comme papa» si mon corps n’avait pas réagi comme ce fut le cas. En effet, à l’âge de 9 ans, j’ai pris 10 kilos en un mois à la suite d’un événement. Après avoir fait tous les régimes du monde pendant 11 ans, j’ai perdu 10 kilos en un mois après avoir exprimé mes émotions liées à cet événement durant le stage.

Comment, dès lors, continuer à me déresponsabiliser de ma santé, à percevoir mon corps comme une mécanique figée qui ne peut évoluer que grâce à des éléments qui me sont extérieurs? J’ai eu la chance d’avoir le meilleur des maîtres sur ce sujet et cela fait 20 ans que je mets en pratique, tant dans ma vie personnelle que professionnelle, ce que mon père décrit dans ce livre. Nous avons la possibilité de créer notre réalité et notre bonne santé.

Tout comme nous avons la possibilité de croire que le vieillissement est inéluctable, comme on nous l’a appris, ou de reconsidérer cette certitude en nous ouvrant à de nouvelles connaissances, à un nouveau regard sur notre corps.

Mon père aurait souhaité défendre cet ouvrage, car il est l’essence de son message. Il a toujours su ce qu’il y démontre, il l’a expérimenté avec ses patients et l’a ensuite étudié et structuré grâce à des lectures scientifiques.

Si seulement la médecine actuelle pouvait s’ouvrir à ces notions, les prendre en considération dans son accompagnement de patients! Mon père exerçait une approche globale et holistique de la médecine, il considérait ses patients comme des êtres capables de retrouver la santé ou d’être en bonne santé. Il ne les guérissait pas, il les accompagnait, avec son cœur et son âme, pour qu’ils se guérissent eux-mêmes.

Ce livre est une ouverture à nous, à ce que nous sommes capables de faire et d’être. À défaut d’une prise de conscience par la médecine actuellement pratiquée, mettons nous-mêmes ce savoir en pratique et rendons-nous compte que nous avons tout en nous pour vivre en bonne santé!
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De nos jours, les problèmes liés au vieillissement sont montés en épingle et la peur de vieillir est exacerbée chez beaucoup d’entre nous, femmes et hommes confondus: les premières guettant l’apparition de la moindre ride, convaincues qu’elles ne pourront plus séduire, et les seconds redoutant la baisse de leur énergie sexuelle, qui ne peut aller de pair qu’avec le vieillissement. Dès qu’un trou de mémoire fait son apparition, vers la cinquantaine, nous posons pour nous-mêmes le diagnostic: nous souffrons de la maladie d’Alzheimer! Bref, tout le monde – hormis quelques personnes qui ne peuvent être que des irresponsables! – tremble devant le fait que chaque journée passée est une brique posée sur l’édifice de sa dégradation plus ou moins lente mais inéluctable. La mort en tant que telle n’est pas redoutée, mais les progrès de la déchéance quotidienne qui nous en rapproche nous préoccupent de façon obsessionnelle.

Il n’est pas rare de nous faire dire que, si nous ne mangeons pas bien, que nous ne faisons pas au moins deux heures de sport par semaine, que nous n’avalons pas nos 20 vitamines quotidiennes et que nous ne prenons pas soin de notre corps de façon sérieuse, non seulement nous allons mal vieillir, mais qu’en plus, notre partenaire risque de nous quitter pour une autre personne plus responsable… Mes patients craignent de ne plus pouvoir vivre comme ils l’espèrent. Mes relations redoutent les effets du vieillissement sur le plan professionnel ou affectif.
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Louise est âgée de 27 ans et est célibataire. Son rêve est de vivre une relation pleine et totale avec un homme, mais elle n'y parvient pas. Chaque fois qu'elle en rencontre un, elle se rend compte qu'après une bonne relation au départ elle se met à répondre aux attentes de celui-ci et disparaît petit à petit à son profit. Louise attend constamment que son partenaire lui propose quelque chose, elle n'entreprend rien elle-même, ni pour elle-même, de peur qu'il ne soit pas d'accord ou veuille faire autre chose, et elle se soumet à tous ses caprices afin de ne pas le blesser ou le voir la quitter. En fait, la peur d'être délaissée, abandonnée, sous-tend toute sa vie affective. Louise sait qu'elle manque de respect à elle-même en agissant de cette façon, et que, ce faisant, elle ne peut s'attendre à être respectée par son ami, mais elle ne peut s'empêcher d'agir de la sorte. Son attitude extérieure est à l'opposé de celle de Pierre; pourtant, le résultat est le même: l'abandon est au bout du chemin avec son cortège de souffrances, de dévalorisation, de situations d'échec, de rancune et de désespoir.
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Dans le cas d'Irène, c'est la peur qui est devenue sa compagne de route; cette peur qui l'a poussée à épouser son mari afin de ne pas se retrouver seule après le départ de sa nourrice, alors que, de son propre aveu, elle n'était pas franchement éprise de lui. Toute une partie de sa vie s'est ainsi trouvée conditionnée par le simple fait qu'elle se sentait rejetée et abandonnée. Son mental, qui l'a protégée quand elle était enfant, s'est par la suite révélé dévastateur, car il a continué d'empêcher Irène de prendre conscience de ce qu'elle ressentait, d'où sa peur et son sentiment de culpabilité. De fait, si de nombreux abandonniques ont des craintes et des doutes, de nombreux autres sont rongés par le remords: ils regrettent d'avoir quitté les autres avant d'avoir été quittés! Ils se mettent alors à se rendre coupables de tout ce que la relation a de négatif. Bien entendu, l'abandonnique peut passer très facilement de la peur à la culpabilité et de la culpabilité à la peur étant donné que les deux sont des créations de son mental.
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Mais ce vieillissement est-il inéluctable? Est-il vraiment prouvé scientifiquement que nous sommes des «machines» pensantes avec une date de péremption? Est-il vrai que nous ne sommes faits que de matière qui ne peut que s’user et terminer sa vie par une baisse de performance, au même titre qu’une machine à laver, une voiture ou un ordinateur?
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