Le propos général de ce livre, son fil conducteur au long des divers chapitres, s’inscrit comme contrepartie de la dérive mécaniste qui caractérise certains courants actuels de la psychologie. À s’en tenir à des approches trop fragmentaires on ne peut qu’escamoter la spécificité de l’être humain et le sens de ses conduites, au profit d’approches fonctionnelles très réductrices.
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L’être humain n’a pas les neurones connectés à angle droit. Nous avons besoin d’une part d’irrationnel, sans laquelle nous nous sentirions bien à l’étroit, dans un monde qui ne serait que de raison. Cependant, sachons préférer la poésie et la fantaisie qui nous libèrent et nous rendent « intelligents », plutôt que les croyances qui nous enferment et nous rendent « stupides ».