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Critiques de Daniel Handler (703)
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

La vie des enfants Baudelaire, c’est tout un poème, mais un poème pas drôle du tout. Un incendie les prive de leur maison, de leurs livres, et accessoirement de leurs parents, qui avaient imaginé au cas où ils viendraient à disparaître, les confier à un parent. Pas de pot, après un bref séjour chez Mr Poe, les voilà recueillis par un horrible bonhomme, moche, sale, méchant et qui en veut à leurs sous, c’est à dire à l’héritage que leurs parents leur ont laissé mais dont ils ne pourront profiter qu’à la majorité de Violette, l’ainée des trois enfants.



Taillables et corvéables à merci, hébergés dans des conditions que la protection sociale de l’enfance dénoncerait illico (faire dormir un bébé dans un bout de rideau, tandis que les deux autres se relaient dans l’unique lit inconfortable et crasseux!), les deux ainés mettent à profit leur intelligence et leurs compétences pour se sortir de ce mauvais pas.



C’est une série à succès mais qui m’a bien déçue. C’est naïf, peu réaliste (car enfin, les enfants semblent plus regretter le confort de leur maison que l’absence de leurs parents, pas évoquée, pas génératrice d’un quelconque désespoir). Il est vrai qu’un clou chasse l’autre et que les circonstances les contraignent à agir pour se sortir du traquenard dans lequel ils sont tombés. Mais quand même.

Des petites notes d’humour, issues souvent des borborygmes de Prunille, allègent le propos, mais le sujet ne porte pas vraiment à rire.

On est finalement dans un récit aux allures de conte, pas loin du petit Poucet (enfants abandonnés par les parents, devant compter sur eux-même et leurs compétences pour survivre) , mais il manque une dimension allégorique. Le récit semble trop ancré dans la réalité pour permettre le recul nécessaire.

La marge entre le ton plutôt léger et la gravité du fonds de commerce de l’histoire me laisse perplexe pour évaluer quel public est visé : les tout petits mais c’est quand même anxiogène à un âge où on ne généralise pas forcément, les plus grands, mais le style est quand même très peu élaboré, et truffé d’explications qui ne sont pas nécessaires pour des pré-ados.



Enfin une question : pourquoi faire référence aux deux grands poètes que sont Baudelaire et Poe? Les autres tomes de la série fournissent peut-être la réponse, mais je ne suis pas sûre d’avoir l’envie de poursuivre l’aventure.


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

En fait, cela faisait un petit moment que j'entendais parler de cette série sans avoir eu l'occasion d'en lire ne serait-ce qu'un seul. Voilà qui est chose faire mais je m'arrêterai là et ce pour deux raisons : non pas parce que je n'ai pas aimé mais simplement parce que je ne possède que cet exemplaire à la médiathèque dans laquelle je travaille et aussi, parce que, même si je sais que cela va aller de pis en pis, je voudrais pouvoir croire en la possibilité d'une fin heureuse pour nos trois petits orphelins.



Violette, Klaus et Prunille Baudelaire ont tout pour être heureux : ils vivent dans une belle maison remplie de livres avec des parents aimants mais tout bascule du jour au lendemain au Mr Poe , le banquier de famille vient les trouver sur la plage pour leur annoncer une terrible nouvelle : non seulement leur superbe maison est partie en fumée mais en plus de cela, les voilà désormais orphelins. Les recueillant pour un temps chez lui, Mr Poe ne peut cependant pas les garder chez lui. Il doit les confier à leur très très lointain parent, le comte Olaf dont ils n'ont d'ailleurs jamais entendu parler et si il y a une raison à cela, c'est que cet homme est égoïste, cupide et extrêmement cruel. Dès lors, la vie de nos trois héros se change en véritable cauchemar, d'autant plus qu'ils n'ont pas d'autre choix car ils n'hériteront de l'immense fortune de leurs parents que lorsque Violette, l'aînée, aura atteint sa majorité. Quatre ans d'attente attendent donc nos trois orphelins et le lecteur ne peut imaginer l'enfer qui les attend si ils sont destinés à passer ces quatre années d'existence auprès de cet homme cruel qui n'a pas eu la bonne grâce de les recueillir chez lui mais était uniquement intéressé par l'argent que ces derniers pouvaient lui apporter. Cependant, il y a un hic mais en tant qu'homme machiavélique, Olaf va tout mettre en oeuvre pour pallier à cet obstacle qui se dresse face à lui. C'était cependant sans compter sans l'intelligence et la vivacité d'esprit de nos deux aînés mais seront-ils assez forts pour se sortir de cette situation ?



Un ouvrage très bien écrit et qui se lit très rapidement. Certes, l'histoire n'est pas des plus réjouissantes mais nos trois amis savent néanmoins nous faire sourire de temps à autres. A découvrir par curiosité et à faire découvrir !
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Enfin… Je suis enfin parvenue à lire toute la saga… Et c’est bien l’une des rares saga que je me suis forcée à finir, car j’ai maintenant pris l’habitude d’abandonner plutôt que de me faire violence. Mais je voulais tellement savoir si l’auteur allait écrire une conclusion qui soit dans la lignée de ce qu’il avait voulu créer et qu’il irait jusqu’au bout.



J’ai, sans réelle surprise, été déçue par ce tome. Pratiquement aucune réponse ne nous est apportée, il y a même d’autres mystères qui s’ajoutent et une fin qui est pour ainsi dire bizarre et qui ne clôture rien. Pire que tout, il semblerait que le comte Olaf ne soit pas l’odieux personnage que l’on croyait depuis le début. Mais si vous voulez plus d’explication, eh bien, comment vous dire que vous n’en aurait pas !



Si l’on apprend quelques petites choses sur les parents de Violette, Klaus et Prunille, La fin est une énième aventure sans queue ni tête, qui certes nous montre encore les dérives de la société par le biais d’une secte dont les membres sont incapables de sortir de l’influence du nombre, mais qui n’apporte rien. C’est du non-sens du début à la fin. Et cette stupidité ambiante… cela en dévient écœurant. Il y avait pourtant, tant de bons messages à faire passer mais non, l’auteur a préféré se complaire dans ses avertissement à ne pas poursuivre l’histoire, à ne donner aucune réponse et à nous bassiner avec ses explications.



Alors oui, les aventures des Orphelins Baudelaire sont désastreuses… mais il n’y a pas qu’elles, si vous voyez ce que je veux dire.

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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Je sais, je ne devrais pas persister avec cette saga. Mais j'ai vraiment envie de savoir comment elle se termine et du coup, je continue malgré le fait que je ne suis plus transportée par l'histoire depuis un bon moment maintenant. Et encore une fois, c'est vraiment dommage car tout que ce soit dans les personnages, la trame et l'univers aurait pu donner une saga géniale.



Mais voilà, l'auteur persiste à ajouter des passages qui coupent le récit et n'apporte rien (mis à part des haussements d'yeux, et des lectures en diagonale régulière), à mettre les enfants dans des situations abracadabrantes, de faire passer les adultes pour des idiots, à faire agir ses héros comme des idiots aussi de temps à autre, à épaissir le mystère sans jamais rien dévoiler (les "traductions" possibles de VDC toutes les cinq secondes, c'est lassant)... Bref, c'est bien malheureux.



Après, il y a certains points qui font que le récit devient plus intéressants. Déjà le schéma classique des premiers tomes n'existe plus (il était temps !!!). Ensuite, un nouveau personnage fait son entrée et donne un regain d'énergie à l'histoire. Bon, cela ne va durer que pour ce tome dix par contre, mais il a au moins le mérite d'apporter du nouveau, de donner quelques indices sur les nombreux mystères qui planent et d'être du côté des Baudelaire. Leurs alliés sont peu nombreux depuis le début de leur aventure. Deuxième point : Prunille. Je ne sais pas exactement quel âge à la plus jeune des enfants, mais elle a le mérite dans ce dixième tome de montrer qu'elle est autre chose qu'un bébé avec des dents redoutables. Elle prend du gallon si je puis dire. Et franchement, elle donne même l'impression d'être la plus clairvoyante du groupe.



La fin est toujours aussi catastrophique mais au moins, les trois frère et soeurs savent ce qu'ils doivent chercher à présent et ont glané quelques indices. C'est toujours cela de pris. Il reste trois volumes encore...

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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Livre acheté il y a un petit bout de temps que j'ai ressorti à l'occasion d'un déménagement et à cause de sa faible épaisseur.



Lecture effectivement très courte car peu de pages (moins de 200 pages) et caractères grand format, tome lu en 3h malgré le style de l'auteur. Je l'ai terminé car il était très court mais je n'achèterais pas la suite. Que je vous explique maintenant pourquoi !!



En premier lieu, le style de l'auteur. À cause de lui, ce livre me semblait avoir été écrit pour des enfants très jeunes. Alors qu'en fait, il peut être lu à partir de 11 ans. Pourtant d'après certaines explications dans le corps du texte, il semblait être destiné à des enfants commençant juste la lecture. Quand j'étais plus jeune, je préférais chercher un terme que je ne connaissais pas dans le dico plutôt que d'avoir l'explication tout cuit dans le bec. Un roman n'est pas sensé être un dico, que je sache... Quand il s'agit d'un terme inventé, OK, mais pas quand il s'agit d'un mot de la vie courante (« des tomates, qui sont en fait des fruits, tout comme les cerises et les fraises » et d'autres du même acabit).



Ensuite, dès les premières pages, cette histoire m'a fait me souvenir d'un film vu il y longtemps sur des orphelins et un parent plus qu'avide de leur fortune. Je l'avais moyennement aimé. Le livre me fait le même effet en moins de 50 pages malgré les différentes recommandations de « bonne lecture » sur Babelio.



Par ailleurs, le style de l'auteur est plutôt fade et terne et ses personnages n'ont aucune profondeur ni consistance. Ils sont réduits au strict nécessaire et leur description est plutôt répétitive dans leur trait de caractère. Dommage que derrière un résumé si attractif, il n'y est que du vide et beaucoup de bruit pour rien.



Comme vous l'aurez compris, cette découverte n'a pas été une réussite pour ma part et je ne continuerais donc pas l'aventure avec les orphelins Baudelaire et leurs déboires. J'ai suffisamment de livres dans ma PAL (pas loin de 400, un déménagement, ça aide à compter) pour m'encombrer avec des séries dont je n'ai pas apprécié le premier tome. Mais comme on dit, « Chacun ses goûts », vous l'apprécierez peut-être plus que moi.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Inventaire après rupture

Tout d’abord, j’ai acheté ce livre car la couverture est super sympa, elle m’a plu. Ensuite en commençant le livre j’ai beaucoup apprécié de suivre l’histoire à travers les objets et les très beaux dessins. Le seul bémol est que tout a long du livre, Min, la jeune fille qui raconte son histoire, fait énormément de références à des films/musiques que je ne connais pas. C’est dommage.. car on ne comprend pas le rapport.. la fin est facile à deviner. Cette histoire m’a rappelé des moments vécus moi-même. Commencé le matin et fini dans la nuit du lendemain. Très facile à lire et malgré sa taille je l’ai trouvé plutôt court. J’ai bien aimé mais pas de coup de cœur.



Ps: à la fin du livre, il y a un lien vers une vidéo YouTube pour découvrir l’auteur Daniel Handler qui accoste des passants dans une gare. Elle est super drôle.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Un tome onze meilleur que les précédents, même si nous sommes loin, pour moi, d'arriver à une histoire qui arrive à maintenir mon intérêt. Encore une fois, je poursuis l'histoire uniquement pour savoir comment cela va se terminer. Et je me dis, qu'à ce point, j'aurais peut-être simplement dû lire le dernier tome...



On retrouve le schéma habituel : "rescousse", adultes incompétents, retour d'Olaf, sauvetage in extremis, aucune réponse à nos questions... Mais ici, il y a quelques variantes qui font que l'on a moins l'impression de revoir pour la onzième fois la même chose. Cette énième aventure, qui se passe cette fois-ci dans les profondeurs abyssales, est toutefois trop complexe se perdant encore dans des diatribes sans fin. Le cycle de l'eau n'aura plus aucune secret pour vous, mais en ce qui concerne l'histoire, vous n'avancerez point. Non, vous serez même perdus avec l'apparition de V.D.C. à tout va, qui commencent sérieusement à être pénibles. Cela en devient même risible, car on ne sait toujours rien de concret sur V.D.C. et que toutes ces "traductions" nous font tourner en bourrique.



Les passages explicatifs, de tout et rien, sont toujours aussi pompant et ennuyeux. Je me demande d'ailleurs si la cible, les jeunes lecteurs, accrochent vraiment à cela. On a souvent l'impression d'être pris pour des idiots et cela coupe le récit bien trop régulièrement. Les adultes sont encore une fois des andouilles, qui ne lâchent rien et abandonnent les enfants, et restent cloîtrés dans des habitudes absurdes. L'emprise de Carmelita et Esmée sur Olaf est grotesque et pas crédibles, et toujours aucune réponse en vue !



La seules chose qui m'a redonné un tout petit espoir, est l'arrivée d'un personnage à la fin, qui va peut-être nous amener quelque part (dans tous les sens du terme !) Mais... Non, ne crions pas victoire trop vite !

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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Je persiste et je signe. Un peu maso sur les bords mais je veux savoir comment se finit l’histoire même si je ne trépigne pas non plus d’impatience, c’est vraiment ma curiosité qui me pousse à finir. Je comprends pourtant de moins en moins l’auteur et je me dis que je vais être déçue inexorablement parce que plus nous avançons, plus le mystère s’épaissit, moins j’ai l’impression que nous aurons de réponses.



Ce neuvième tome pouvait, comme le huit, nous promettre un peu de changement, de casser une routine qui se fait ressentir depuis bien longtemps. Et comme pour le tome huit, c’est une déception. Certes, les enfants ne sont plus placés chez des tuteurs incapables, mais il n’en reste pas moins qu’il y a toujours ce schéma répétitif qui n’a plus rien de comique. J’en viens à un point où je me demande si l’auteur ne déteste tout simplement pas ses trois héros. Car oui, non content de les faire tomber dans une routine des plus glauque encore une fois, plus l’histoire avance, plus j’ai l’impression que les enfants Baudelaire régressent.



Ils prennent pourtant leur vie en main, ces chers orphelins, mais voilà, ils ne gardent visiblement aucun souvenir de leurs précédentes mésaventures. Ils ne tirent aucune leçon de leurs divers cauchemars. Ils en deviennent même naïfs, mais d’une naïveté incroyable même. Alors oui, je sais que ce sont des enfants, mais tout de même. Les deux, trois premières fois cela passe, mais là ! On en est à la neuvième fois ! Ils comptent toujours sur cet incapable de Poe ! Ils croient toujours qu’on peut faire confiance aux adultes ! Ils pensent pouvoir berner ce malotru de comte Olaf (oui, je reste polie tout de même) ! Je veux dire mais POURQUOI ??? Je ne sais pas moi mais comment ils peuvent être aussi crédules ? C’est juste incompréhensible…



Et j’en arrive même à ne plus vraiment voir les points positifs. Il y avait un petit quelque chose avec le fait que les enfants sont obligés de « mal » se comporter pour survivre, qu’ils se sentaient devenir quelqu’un d’autre, un point très intéressant à travailler mais il se perd totalement dans le reste. Et puis, cette foire aux monstres… Je suis d’accord de faire en quelque sorte une critique de la société en montrant les adultes sous leurs plus mauvais jours, mais nous sommes quand même dans de la littérature jeunesse et je me dis parfois que les enfants n’ont peut-être pas assez de recul pour comprendre cela. Il y a tellement de négativité que cela n’est même plus drôle. Il y a bien une réflexion sur comment nous nous voyons vis-à-vis de nos défauts mais je pense que sans un adulte pour lancer le débat…



Quant à la fin… Le comte répète au moins trois fois qu’il n’a besoin que d’un enfant Baudelaire pour toucher l’héritage… Un élément que les enfants entendent… Mais non, rien n’y fait… Pas un seul soupçon… Une confiance encore incroyable face à un adulte en qui ils avaient mis leur confiance… Mon seul espoir est que le tome dix risque d’être différent pour le coup, mais c’est un mince espoir.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Chers Babeliotes, si vous vous apprêtez à lire cette critique, je vous enjoins à fermer immédiatement cette fenêtre et aller faire quelque chose d'amusant, tel que gambader nu dans l'herbe, car rien de bon ne peut sortir de ce triste tome 1...



C'est avec plaisir ( plaisir malsain? ^^) que je me suis replongé dans le tome 1 de cette série qui m'a accompagnée durant toute mon adolescence. Tome 1 d'une série de 13 tomes, chacun composé de 13 chapitres, tout est dit : le malheur frappe! Les victimes sont trois enfants, les Orphelins Baudelaire, qui ont vu leur vie basculé du jour où leurs parents ont péri dans un incendie, les laissant au soin d'un tuteur fourbe, diabolique et crasseux, le Comte Olaf, qui a pour ambition de faire main basse sur la fortune de ses Orphelins. Or comme l'affirme ce bon mais inefficace Mr Poe, exécuteur testamentaire, "nul ne peut toucher à la fortune Baudelaire avant la majorité de Violetle", l'aînée du trio. Mais le Comte est retors et met en place machination sur machination pour parvenir à ses fins. Le tome 1 pose les bases de la série : les particularités des Orphelins, leurs situations, une description physique du Comte Olaf et de ses acolytes, la personnalité de Mr Poe, etc. L'humour, à condition d'aimer le sarcasme, l'ironie, l'exagération comique etc sont autant de leviers utilisés.



Plus que l'histoire, déjà originale en soi, c'est la narration qui me séduit tant dans cette série. En effet, "l'auteur", Lemony Snicket ( pseudonyme de Daniel Handler) est un personnage à lui tout seul de cette série. Il s'agit d'un enquêteur qui se doit de retracer les funestes aventures des Orphelins. A chaque tome, dans le résumé comme dans l'histoire, Lemony Snicket nous enjoint à refermer le livre pour se tourner vers des lectures plus réjouissantes. A chaque fin de livre, il y a un document qui consiste en une série d'instruction adressée à l'éditeur pour dénicher le tome suivant, ainsi que certains détails sur ce que peut contenir le récit. Détails également que l'on peut constater dans l'ultime dessin de chaque tome ( dans le tome 1, un serpent). Le narrateur intervient tout au long de l'histoire, et donne au détour des petites leçons de français ( expression, vocabulaire, leçon de vie, etc). Les accroches de chaque chapitre font toujours sourire. Si bien, que l'on s'aperçoit que l'on veut autant en savoir sur les Baudelaire que sur Lemony Snicket lui-même qui semble attachée, d'après la dédicace, à une certaine Béatrice.



Un tome jeunesse qui se lit vite mais qui a le mérite de déborder d'originalité. Si on y est sensible, on n'est pas déçu!



Challenge Le Tour du scrabble en 80 jours ( 5e éd)

Challenge Multi-défis 2019

Challenge Série

Challenge 50 objets 2019/2020
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Voilà une jolie découverte que cette série jeunesse. L'histoire de départ n'appelle pas vraiment à l'originalité : 3 orphelins se retrouvent recueillis par un tuteur qui veut juste profiter d'eux et qui les traite mal. Là où ça sort de l'ordinaire, c'est la façon dont l'auteur a traité le sujet. Le narrateur s'adresse directement au lecteur en le mettant en garde régulièrement de la tristesse de l'histoire es Baudelaire. C'est bourré d'humour, ça ne tombe jamais dans le pathos, et les personnages sont de vraies caricatures. J'ai beaucoup aimé les références littéraires (Edgard Poe) et les jeux de mots.

J'ai vu aussi les 2 premiers épisodes de la série, correspondant à ce premier tome, qui est très réussie, et a très bien traduit l'ambiance étrange que j'ai ressenti à la lecture.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Je découvre à peine les péripéties de ces trois frère et sœurs, et déjà je me questionne... Mais POURQUOI je ne l'ai pas lu plus tôt???

Je découvre les aventures de Violet, Klaus et Prunille. Trois enfants qui subissent l'acharnement du mauvais sort. Confié à leur oncle Olaf à la mort de leur parent, ils vivent des moments difficiles. L'histoire est narrée grâce à un cynisme et un humour noir délicieux.

Cette histoire est conté par Lémony Snicket, qui n'hésite pas à employer le "je" et à intervenir dans l'histoire pour discuter avec le lecteur. J'ai adoré ces passages car je m'imagine à 10 ans, entrain de lire ce livre. Je pense que ma lampe poche aurait fait des ombres chinoises toute la nuit pour dévorer l'entièreté de la collection.

C'est pour moi innovant car on a l'impression d'être spectateur d'une pièce, et d'avoir comme au cirque, un Monsieur Loyal qui décrit les pérégrinations des enfants.

Et les enfants, parlons en. Face à diverses situations douloureuses, on penserait assez aisément qu'ils se laisseraient aller au chagrin, et subiraient leur sort sans broncher. Or, on remarque d'emblée que leur caractère et leurs passions différentes fera avancer les choses dans une bonne direction : Il y a toujours une solution, malgré que le tableau se présente mal.

C'est un vrai plus à cette histoire car cela donne le sentiment au lecteur (à l'enfant) d'être fort, volontaire, courageux face à tous ces événements. Comme dans "Une histoire sans fin" : qui n'a pas rêver d'être Bastien et de lire et vivre l'histoire.

Avec mes yeux d'adulte, je peux trouver des défauts à cette lecture : le ton parfois péremptoire, des explications avant même de savoir ce qui va se dérouler, un vocabulaire parfois compliqué pour un public jeune, ou au contraire des explications à rallonge (pour ceux dont le dictionnaire n'est pas l'ami^^) : ce premier tome ne laisse rien passer aux enfants, et peut paraître dur : la perte des parents, la maltraitance, des thèmes angoissant pour un jeune enfant. Mais paradoxalement, se mettre face à ses peurs permet d'appréhender différemment les choses.

Mais je ne peux pas regarder ce livre comme un livre de Stephen King ou de Maxime Chattam... Car il n'est pas fait pour nous adulte. Du coup, mon moi enfant se fera une joie de dévorer la collection !

J'ai hâte de découvrir la suite des tomes.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Franchement, je cherche encore l'utilité de ce douzième tome. Il avait pourtant bien commencé avec l'arrivée de Kit, malgré son côté très pessimiste, elle donnait un nouveau souffle à l'histoire. Tout comme l'espoir de rencontrer d'autres membres de VDC (les gentils du groupe) dans un lieu hautement symbolique pour eux. Mais voilà, l'auteur recommence ses diatribes. On se perd, cela en devient interminable, en plus d'être répétitif. Trop de personnages aussi, même s'il est "sympathique" d'en revoir des anciens. A se demander s'il y a une vraie trame quelque part ou bien si ce sont juste des pensées couchées sur le papier comme cela avec du superflu autour en définition et explication linguistique. Encore une fois, comment font les jeunes lecteurs pour lire ces romans sans être découragés ?



Une sorte de procès se met en place, pour condamner Olaf et innocenter les orphelins Baudelaire. Alors, là, on se dit OUI ! Enfin ! Mais non, bien entendu. Il part en cacahuètes rapidement, c'est un bazar sans nom avec des situations les unes plus abracadabrantes que les autres. Et il ne se passe absolument rien en plus. On avance pas d'un poil, toujours pas de réponses, pas l'ombre d'un dénouement qui approche. On craint pendant quelque temps pour l'avenir des enfants... en fait, non... même pas... et puis rebelote, schéma identique. Aucun adulte de prend ses responsabilités, ils sont tous plus idiots les uns que les autres, et c'est d'un désespoir...



Allez plus qu'un tome...
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Je poursuis mon aventure avec les orphelins Baudelaire. Et avec un peu plus d’enthousiasme depuis le tome sept, je l’avoue. Déjà parce que le schéma habituel que l’auteur nous sert depuis le début : placement des enfants, arrivée du comte, embrouilles, replacement des enfants à quelque peu changé. Je dis quelque peu parce que nous n’y trompons pas, c’est un peu du bis repetita tout de même.



Klaus, Prunille et Violette se retrouve donc pour une fois face à eux-mêmes, sans adulte pour les « chaperonner » et un peu beaucoup dans la mouise. Enfin, plus que d’habitude parce qu’ils sont quand même accusés du meurtre du comte Olaf… Qui n’est pas mort, bien entendu… Le trio doit donc se montrer encore plus inventif et surtout arriver à résoudre le fameux mystère de V.D.C. Un point important car ce mystère relance profondément l’intérêt que j’ai pour la saga. Il reste cinq tomes cependant et je pense que l’auteur va se donner un malin plaisir à faire durer tout cela, mais bon, maintenant on a l’habitude.



Pour ce tome huit, les enfants se retrouvent donc dans une clinique et plus particulièrement aux archives de la clinique. Nous sommes toujours dans une sorte de non-sens car, soyons honnêtes, la salle des archives est en fait : 1- ce que cherchait les enfants désespérément (comme c’est pratique…), 2 – n’a rien à voir avec la clinique en elle-même. Un peu tiré par les cheveux mais au moins, on avance… un peu… L’absurdité se poursuit avec ces adultes qui sont vraiment des imbéciles de première, des situations assez rocambolesques et des événements tirés par les cheveux. Mais si comme moi, vous en êtes au tome huit, c’est une habitude maintenant. Oui, peut-être mais j’arrive à un point où cela devient pénible. J’entends par là que l’auteur dénigre les adultes constamment. Les romans ont un public jeunesse, donc je suis d’accord avec le principe de mettre les héros qui sont des enfants en avant. Mais, l’intérêt assez grotesque au final de cet acharnement sur les « grands » n’a pas vraiment de sens…



L’histoire va tout de même bon train et il est appréciable de voir les enfants dans des circonstances qui les poussent dans leur retranchements. Ils en viennent à prendre de gros risques mais aussi à commettre des petites choses répréhensibles. Rien de bien grave et c’est pour leur survie mais il y a un traitement de la chose très intéressant.



La présence de l’auteur est encore une fois beaucoup trop prégnante sur le récit. A petite dose, c’est comique et instructif, mais là on arrive à un point où l’histoire est très alourdie par des définitions et des divagations. Passages que j’ai pris l’habitude de sauter, tout simplement.



La fin laisse présager de bonnes choses mais je préfère ne pas trop m’avancer…
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Il m'en coûte de le dire, mais la critique que voici ne contient rien de réjouissant. Aussi, Babeliote, à toi de décider si tu te sens la force de la lire...



Sur ces quelques mots empruntés de la 4e de couverture et détournés à mon profit, le 3e tome s'inscrit dans la lignée des deux premiers. Les Baudelaire vont à nouveau rencontrer un tuteur peu efficace ( Agrippine obtient sûrement la palme...), vont à nouveau se heurter aux combines du Comte Olaf ( avec ses déguisements si inventifs), vont à nouveau imaginer des plans astucieux pour se tirer d'affaire ( message codé, signal d'alarme, jusqu'à inventer du temps!) et vont à nouveau compter sur l'incapacité flagrante de Mr Poe ( quand va-t-il se décider à voir plus loin que le bout de son nez, on se le demande...) . Au programme, une maison glacée, des soupes glacées, un ouragan glacé, une virée sur un lac glacé et une ambiance de restaurant glacée... Voilà un près ce que l'on peut dire pour ce troisième tome. Lemony Snicket reprend avec astuce ses signatures, que ce soit par la narration particulière, les chapitres courts qui s'enchaînent vite et bien ou encore le tout agrémenté de leçons - de grammaire, d'histoire, de vie... - qui font le charme de cette série.



Un 3e tome que j'ai pris beaucoup de plaisir à relire.



PS : J'espère ne pas avoir fait de grosses fautes Tante Agrippine.



Challenge Le Tour du Scrabble en 80 jours (5e éd)

Challenge Multi-défis 2019

Challenge Trivial Reading

Challenge Séries.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Je poursuis mon aventure avec les orphelins Baudelaire malgré la redondance flagrante des tomes. Parce que oui ! je veux savoir ce qu'il adviendra des trois enfants et s'il existe un seul adulte digne de ce nom dans le monde le l'auteur ! J'espère juste que Daniel Handler a prévu une fin digne de ce nom...



J'espérais en commençant ce tome six des aventures des orphelins Baudelaire trouver un schéma différent des autres tomes. Oui, je sais qu'après cinq tomes identiques, je devrais me résoudre, mais non. Vous vous en doutez... pas de changement, hélas. Certaines, certaines choses différent, mais dans l'ensemble, la redondance est de mise. Nouveaux tuteurs. Arrivée d'Olaf. Mésaventures. Fuite d'Olaf. Alors qu'est-ce qui me pousse à continuer ? Et bien, j'avoue que même si je n'éprouve jamais aucune surprise dans mes lectures de cette saga, car, disons-le franchement, on se doute à l'avance de ce qu'il va arriver quasiment tout le temps, il y a tout de même la réflexion de la fratrie Baudelaire qui sauve la mise. Je n'ai plus aucun espoir en ce qui concerne les adultes de l'histoire, et je deviens tellement paranoïaque que je soupçonne tout le monde (à forte raison, très souvent), mais ce qui reste intéressant, ce sont les machinations d'Olaf et comment les orphelins arrivent à s'en sortir à chaque fois.



Reste tout de même qu'après six tomes nous ne savons toujours rien sur le fameux VDC et que le moindre indice est étouffé dans l’œuf par Violette, elle-même. A croire que les enfants, eux aussi, n'apprennent pas de leurs erreurs... Et c'est assez déconcertant car, ils ont toujours été les personnages qui me donnaient de l'espoir. Nous n'avançons donc toujours pas dans l'histoire, et si le tome cinq était fort intéressant grâce à Isadora et Duncan, on s’essouffle encore une fois ici.



La critique sur notre monde de consommation est assez "féroce" montrant l'absurdité des effets de mode et leur ridicule. Mais mis à part les moments qui se veulent cocasses et absurdes, rien de très alléchant non plus de ce côté là.



Mais je vais poursuivre. Parce que j'apprécie beaucoup Violette, Klaus et Prunille, mais aussi comme dit au tout début, je veux savoir.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Ce livre est un bon livre jeunesse relatant les aventures de trois orphelins bien élevés et futés, mais peu chanceux dans la vie, bravant un enchaînement de péripéties. Le livre est dirigé vers un jeune public et le style de l'auteur y est adapté tout en étant riche en vocabulaire.

L'histoire est intéressante et j'ai aimé le côté cynique de l'auteur.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Lus il y a plusieurs années, je ne suis pas sure de pouvoir me rappeler de chaque tome bien précisément. Je vais donc faire une critique globale qui n'ira de toute façon que jusqu'au tome 7 qui est le dernier que j'ai lu.



Tout va mal pour les orphelins Baudelaire, il ne leur arrive que des malheurs, et rien ne s'arrange au fil de leurs aventures, on peut même dire que l'on va de mal en pis !



J'ai été conquise par les trois premiers tomes qui m'ont laissé de très bon souvenirs et pour lesquels l'histoire est un peu plus nette que pour les quatre suivants. Mais j'ai effectivement été lassée par la suite qui ne fait que répéter ce même schéma que l'on retrouve dans pratiquement tous les romans. Les orphelins sont attachants mais de manière générale les personnages manquent un peu de relief, on est effectivement dans du roman jeunesse qui donne envie de lire mais qui ne va pas chercher beaucoup plus loin que le filon de départ.



Est-ce que je lirai la suite un jour ? Peut-être mais pas tout de suite. Cependant je pense que c'est une bonne approche pour les publics plus jeunes.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Rien de très innovant dans ce tome quatre des Orphelins Baudelaire. De toute façon après la lecture du tome deux, je pense que tous les lecteurs se sont fait une raison, à savoir que la trame de chacun des tomes est régie de la même façon. Une fois ce point intégré et si l'on décide de poursuivre, il n'y a plus à être surpris et on se focalise sur d'autres points de la narration.



J'avoue cependant que j'espère tout de même quelques surprises avant la fin du treizième tome. Je trouve toujours autant le style de l'auteur et surtout ses choix scénaristiques très décalés mais j'ai peur de me lasser du : les enfants sont placés chez un tuteur, le comte Olaf débarque et est à deux doigts de se débarrasser d'eux, les enfants crient haut et fort que le comte Olaf est là, les adultes stupides ne voient rien, Mr Poe arrive, le comte Olaf est démasqué, le comte Olaf s'échappe, les enfants sont encore sans personne... Ou comment résumer quatre tomes avec le même résumé ! Bon bien entendu, je caricature... Quoique...



Pour ce quatrième tome, donc, Violette, Klaus et Prunille sont "placés" chez un nouveau tuteur. Un directeur de scierie assez spécial qui ne voit aucun inconvénient à faire loger des enfants dans un dortoir miteux avec ses ouvriers et à les faire aussi travailler avec en gros pour seule collation le midi : un chewing-gum... Je crois que niveau grosse déprime, on touche carrément le fond avec ce tuteur... Si l'histoire n'était pas assez déprimante pour vous comme cela, et bien je pense que ce tome va vous plaire. Je regrette vraiment Monty et ses serpents... Le tome deux étaient celui qui était le plus "joyeux" de tous et j'ai la nette impression que plus cela va, plus les enfants Baudelaire vont avoir à faire à des tuteurs de plus en plus désastreux...



Si le roman se lit très vite, il n'en reste pas moins consternant. C'est assez étrange dans un sens parce que oui, l'histoire est déprimante, carrément inimaginable (l'incompétence et l'inconscience de Mr Poe sont... il n'y a pas de mot, la police ne fait décidément pas son boulot pour trouver Olaf, les adultes sont des imbéciles de haut vol...) et pourtant, oui, pourtant, j'ai passé un bon moment de lecture... C'est assez incroyable et c'est peut-être là tout le génie de l'auteur car malgré tout ce que je viens de vous dire, je veux poursuivre l'aventure.



Je pense que cela vient, en très grande partie, des enfants. Je me suis tout de suite attachée à eux, et les voir si soudés, à se débrouiller comme ils peuvent, on a envie de savoir si tout va vraiment se terminer mal comme le dit le narrateur. Je n'en ai absolument pas envie même si je trouverai ça très audacieux. Ce tome d'ailleurs diffère dans une chose assez importante, à savoir que l'un des enfants est quasiment hors jeux cette fois-ci. Du coup, l'équilibre que l'on connaît est mis à mal et les deux autres sont obligés de compenser cette perte temporaire. Un peu de changement qui fait du bien.



Ce que je regrette un peu, cependant, c'est que l'on avance pas vraiment dans l'histoire. A savoir que j'aimerai trouver des réponses concernant la mort des parents Baudelaire et aussi en ce qui concerne la société secrète dont ils faisaient partie. Cela donnerait un petit plus très intéressant. A voir si le tome cinq me comblera un peu.
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Les fausses bonnes questions de Lemony Snic..

Un enquêteur stagiaire de 13 ans, doté du plus mauvais des mentors tente de remplir sa première mission pour une mystérieuse organisation. Après avoir déjoué une tentative d'empoisonnement, il se rend dans une étrange ville en décrépitude suite à la fin de l'exploitation de l'encre de sèche. Leur mission? Retrouver une étrange statuette. Mais les événements qui se succèdent laissent à Lemony Snickett la désagréable impression de toujours poser les mauvaises questions...



Un roman étonnant qui inaugure la nouvelle série de l'auteur des Orphelins de Baudelaire. Ce premier volume présente un monde étrange et déroutant pour le lecteur. Loin d'être résolue, l'énigme de la statue semble s'être épaissie à la fin du récit. Il va donc falloir patienter avant de pouvoir comprendre dans quelle direction l'auteur veut nous amener. Reste de très bons moments de scènes de comédies principalement induites par la nullité de son mentor et un héros original. A suivre


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

J'ai acheté les trois premiers tomes de la série après avoir vu le film sorti en 2004. J'avais trouvé l'idée plutôt originale, et j'avais réellement envie de savoir si l'auteur allait avoir l'audace de créer la fin dramatique qu'il nous promet dès les premières lignes de son histoire. Et j'avoue que comme beaucoup d'autres romans, ils sont restés dans ma pile à lire très très longtemps. Et puis l'envie m'est venue.



Je connais plus ou moins l'histoire, grâce au film, je savais donc à quoi m'attendre. Pas une lecture très gaie, des enfants qui deviennent subitement orphelins et que la vie n'épargne pas. Pas très réjouissant. Et pourtant, Daniel Handler arrive très facilement à nous captiver. Il faut dire que dès le début, les choses sont très claires. Ce roman n'est pas fait pour faire sourire, et si on a l'audace de continuer, il faut s'attendre à d'autres catastrophes. Et malgré cela, on continue notre lecture. Un brin sadique ? Non, je ne pense pas, c'est tout simplement le style de l'auteur qui est prenant, et qui nous oblige, en quelques sortes, à poursuivre. Entre sarcasme, humour noire et boutade, Daniel Handler nous narre ainsi une histoire pleines de rebondissements et où on ne s'ennuie pas une seconde. Il faut dire que questions embrouilles, les orphelins sont plus que gâtés.



Et puis, on s'attache très vite à Violette, Klaus et Prunille. C'est aussi sûrement cela qui nous pousse à continuer. Car au fond de soi, on se dit que l'auteur ne peut pas être si cruel, et au fil des pages on continue à croire que l'espoir va bien un moment donner pointer le bout de son nez. Ce sont ces deux éléments qui vont me faire poursuivre l'aventure. J'adhère totalement au style plutôt étrange et original de Daniel Handler et je veux savoir !



Le seul point négatif serait Olaf... Oui, je hais ce personnage. Vraiment, chacune de ses apparitions me faisaient hérisser le poil. Un très bon méchant, peut-être trop bon en fait... Mais je trouve néanmoins, qu'il colle tout à fait à cet ambiance gothique de l'histoire, très sombre. D'ailleurs, lorsque je m'imagine les personnages évoluer, je n'arrive pas à les voir en couleurs... Preuve que l'ambiance et l'histoire ont très bien su m'atteindre. En espérant maintenant que les prochains tomes seront aussi intéressants.
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