AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Daniel Lacotte (261)


Daniel Lacotte
PLURIELS

Un bol de lait, des boléros.
Un repas, des repos.
Un minéral, des numéros.
Un lacet, des lassos.
Un meuble bancal, des bocaux.
Une écaille, des échos.
Une allée, des halos.
Un idéal, des dos.
Un sillage, des silos.
Du chocolat, des cacaos.
Un chacal, des chaos.
Une bavure, des bravos.
Une enclave, des enclos.
Une cuisinière, des casinos.
Un gras, des gros.
Un torse velu, des vélos.
Un verset, des versos.
Un as, des os.
Un camion, des camelots.
Un matelas, des matelots.
Un canal, des canots.
Un chenal, des chevaux.
Un signe astral, des ostrogots.
Du métal, des métros.
Un cannibale, des caniveaux.
Une timbale, des tombeaux.
Une escale, des escrocs.
Une rafale, des rafiots.
Une cigale, des signaux.
Une malle, des mots.

Un pétale, des fleurs !
Commenter  J’apprécie          212
Toujours est-il que Voltaire, perçu à juste titre comme l'un des inspirateurs de la Révolution française (au côté de Jean -Jacques Rousseau), va déraper dans son abondante correspondance. Le 19 mars 1766, il écrit dans une missive à Damilaville : "Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas qu'il soit instruit." Le philosophe récidive le mois suivant : " Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants."
Trois ans plus tard, dans une lettre à Tabareau, Voltaire s'enlise en évoquant les gens du peuple :"Ce sont des bœufs auxquels il faut un joug, un aiguillon et du foin." Nous sommes ici à des années-lumière du plaidoyer de Georges Danton qui réclame à la tribune de la Convention (13 août 1793) une instruction publique, gratuite et obligatoire : "Après le pain, l'éducation est le premier besoin du peuple."
Commenter  J’apprécie          210
D'autres verreries naquirent : à Montaigu-la-Brisette, au Mesnil-au-Val et dans le vallon de la future Glacerie.
La date de 1656 marque un tournant dans l'histoire de cette dernière puisque c'est l'époque à laquelle Richard Lucas de Néhou inventa le verre blanc et trouva le secret de la fabrication des glaces.
Venise détenait alors le monopole de leur fabrication.
Colbert, cherchant à propager en France cette industrie nouvelle, s'intéressa donc de très près aux travaux du gentilhomme normand ...
Commenter  J’apprécie          190
Le comportement superstitieux repose sur d'étranges croyances, certains scrutent avec une anixiété permanente l'arrivée d'événements aléatoires susceptibles d'influencer leur condition matérielle ou leur état physique. Ils se persuadent que ces signes prémonitoires d'origine incertaine annoncent des lendemains qui chantent , ou au contraire, un avenir funeste. Beaucoup portent aussi des objets naturels ou fabriqués cencés leur porter chance. Enfin, d'autres s'en remettent à des intermédiaires qui prétendent détenir le pouvoir de lire dans le futur: augures pendant l'Antiquité; devins, magiciens et sorciers au moyen-âge, astrologues, cartomanciennes et marabouts, toujours prospères en ce début de troisième millènaire.
Commenter  J’apprécie          160
" Clairement, besogner n'a rien d'agréable. Pourtant, ce verbe a pris une acceptation plus ludique"
Commenter  J’apprécie          130
Une remarque amusante : la plupart des droitiers éprouvent une difficulté certaine à se servir habilement de leur main droite en menant une conversation. Facile à vérifier. Essayez de faire tenir une règle en équilibre
vertical sur la main droite, puis sur la gauche. Recommencez l’exercice en parlant. Résultat : plus de 99 % des droitiers seront gênés pour placer la règle en équilibre sur leur main droite tout en parlant. En revanche, le
langage ne perturbe pas l’action de leur main gauche. Logique. L’aire du langage et celle qui commande les fonctions motrices de la main droite sont logées dans le même hémisphère (le gauche). Celui-ci doit donc développer
une activité plus importante, d’où le trouble constaté dans l’exercice d’équilibre.
Commenter  J’apprécie          120
"Fellation : Monica a gentiment sucé le dénommé Bill dans le bureau ovale de la Maison Blanche"
Commenter  J’apprécie          121
Le lard et la graisse,
Le rire des enfants
Et l’amour de nos femmes,
Je sais que nous en jouirons là-bas,
Sur la Terre Verte,
Là où le renne voit venir l’homme sans crainte,
Là où le morse joue sur le rivage de la mer,
Là où la glace cède le pas devant l’herbe,
Là où nous vivrons libres et heureux.

Que la vérité soit bien plus rude, peu importe. En fait, chaque Viking sait parfaitement que le miel et le lard ne se ramassent pas comme des cailloux ou du lichen. Mais la force de l’imagination, qui donne sa réalité au rêve, la confiance dans les dieux, attentifs aux souhaits des hommes courageux, et la volonté éperdue de se tailler en plein océan un domaine à sa mesure font de chaque Viking, pauvre ou riche, un conquérant en puissance. Il regarde alors l’horizon où s’écartent les nuages comme une porte ouverte sur l’aventure aux lendemains heureux.
Commenter  J’apprécie          110
Malgré tout, le ronronnement indique le plus souvent un état de contentement et de quiétude chez l’animal, soit en réponse au comportement d’un congénère, soit pour établir une relation avec la main amicale qui le caresse. Comme si le chat désirait en cet instant précis vibrer à l’unisson de l’homme. Outre l’évidente manifestation de plaisir, il y a peut-être là une sorte d’attitude sonore que l’on pourrait comparer au sourire humain.
Commenter  J’apprécie          110
Malheur

L’échelle du pendu

Il existe une explication beaucoup plus concrète à cette peur viscérale que beaucoup manifestent à la seule idée de passer sous une échelle. En effet, dans les périodes de l'histoire ou la pratique des pendaisons publiques battait son plein , la coutume voulait que le condamné passe sous l’échelle du gibet ( notamment en France et outre -Manche), tandis que le bourreau, lui, prenait bien soin de la contourner. Ce rituel aurait donc intensément frappé les esprits au point que la notion de la mort vienne s'accoler au passage sous l’échelle.
D'ailleurs au Pays-Bas , celui qui passait sous une échelle risquait, disait-on,de finir pendu.
Par extension, le fait de passer sous une échelle comme celui qui allait être pendu, a donc pu devenir synonyme de malheur.
Commenter  J’apprécie          100
Ce que je sais, je le dois à mon ignorance (Marcel Achard).
Commenter  J’apprécie          100
Alea jacta est
Commenter  J’apprécie          100
Un proverbe, c'est le bon sens d'un seul homme qui devient la sagesse de tout uin peuple.
Commenter  J’apprécie          90
N'en déplaise à votre chien, la puce réalise des performances qui feraient pâlir les plus talentueux médaillés olympiques. Sans anabolisants ni amphétamines, elle saute allègrement 33 cm en longueur et autour de la vingtaine de centimètres en hauteur.
Commenter  J’apprécie          80
La tomate devient le produit à la mode. Une sorte de tomatemania s'empare du pays : recettes, conseils, pilules, livres, chroniques dans la presse. Le fruit s'impose comme un aliment indispensable pour garder la santé. Voire comme une plante miracle capable de guérir la toux et de soigner le choléra ! Les américains ne font jamais dans la demi-mesure.
Commenter  J’apprécie          80
La défiance des acteurs vis-à-vis du vert prend racine dans un phénomène technique fort simple. En effet, les premiers éclairages mettaient difficilement cette couleur en valeur. Ainsi, tout acteur portant un costume vert "éblouissait-il" beaucoup moins les spectateurs, il ne leur tapait pas dans l'oeil. Ce qui entraînait un cortège d'irréparables désagréments. Moins bien mis en évidence, moins vu, moins remarqué, moins applaudi... l'acteur courait au désastre.
Commenter  J’apprécie          70
Les interminables protestations, contestations ou adjurations qui surgissent à chaque proposition d'un impôt nouveau, nous remettent en mémoire un fabliau qui, vieux de plusieurs siècles, reste cependant d'actualité.
Une vieille grange, qui était à la fois la salle du trône et la salle de danse du royaume d'Yvetot, tombant en ruine, le roi régnant décida qu'elle serait reconstruite. Fidèle aux traditions débonnaires de ses prédécesseurs, il voulut que le tribut que chacun aurait à payer pour la réédification du monument soit volontaire et ne coûte, par conséquent, ni une larme ni un regret à aucun de ses sujets.
Il s'en alla donc les trouver tour à tour, et leur exposa la situation. Il leur représenta que le sacrifice était commandé autant par l'intérêt de chacun que par celui de la Couronne, puisque c'était leurs garçons et leurs filles qui, chaque dimanche en dansant, étaient exposés à voir le toit de l'édifice se mêler à leurs entrechats ; il finit en les engageant à fixer eux-mêmes le chiffre de la contribution qui permettrait à la jeunesse de gambader avec sécurité.
Le pauvre souverain avait mal choisi son heure. Toutes les bourses d'Yvetot s'étaient donné le mot pour être à sec ce jour-là. Du plus pauvre au plus riche, il n'en fut pas un qui n'allègue l'impossibilité de se dessaisir d'un rouge liard ; de plus, à les entendre, des maux effroyables, dont l'insurrection et la famine étaient les moindres, ne pouvaient manquer de fondre sur le royaume s'ils avaient la faiblesse de céder aux aveugles exigences de leur monarque.
En revanche, tous se faisaient un véritable plaisir d'indiquer à Sa Majesté tel de leur voisin qu'on pouvait tailler à merci sans compromettre la prospérité générale, allant même jusqu'à préciser la somme que la plus stricte équité exigeait qu'on lui demande. Le fabricant le renvoya au laboureur, qui le dépêcha au brûleur de cidre, qui l'expédia au cabaretier, qui le lança au charron, etc.
De coup de raquette en coup de raquette, l'infortuné eut bientôt visité jusqu'à la plus humble des chaumières de ses Etats, sans avoir récolté de quoi payer une latte ou une tuile.
Il se dirigea enfin vers les pâtures d'un berger que le gagne-petit, le dernier sollicité, lui avait indiqué comme fort en état de lui fournir un gros subside.
Sa course à travers plaine aboutit à une nouvelle déception. Le troupeau tant vanté ne se composait que de deux brebis. Et encore étaient-elles tondues.
Il n'en raconta pas moins à leur propriétaire ce qui l'amenait, sans lui dissimuler l'insuccès de ses démarches précédentes.
- Sire, lui dit le berger, vous voyez les deux touffes de laine qu'en les tondant j'ai laissées à la queue de mes brebis afin qu'elles puissent chasser les mouches. Je vais les couper et j'en ferai hommage à votre bâtisse. Cependant que Votre Majesté ne s'étonne pas de rencontrer chez un pauvre berger une générosité qu'elle n'a pas trouvée chez les plus riches. Ces deux bêtes sont vendues au boucher et il ne les paiera pas un sou de moins avec ou sans houppe à la queue. Maintenant, comme entre le pasteur d'hommes et le pasteur de brebis la plus grande différence est dans l'étoffe du manteau, permettez-moi de grossir mon offrande d'un conseil. Quand vous avez un impôt à lever, n'écoutez jamais l'intéressé ; sachez que, si vous lui donnez voix au chapitre, il ne sera pas d'agnelet fraîchement agnelé qui ne vous démontre que ce n'est point à lui à vous fournir la laine, mais bien plutôt aux anguilles. Chacun de son métier ici-bas ; celui des moutons est de bêler, et le nôtre, Sire, est de les tondre.
Le roi d'Yvetot profita de la leçon ; il décréta une bonne taxe de capitation qui fit hurler son peuple, mais qui paya le maçon, le charpentier, le couvreur et le reste.
Et comme, dans ce royaume vraiment exceptionnel, les devis n'étaient jamais dépassés, la grange élevée, le monarque eut encore avec le reliquat de quoi s'acheter une belle douzaine de couronnes, c'est-à-dire de bonnets de coton de rechange.
Commenter  J’apprécie          70
GILBERT BECAUD
(1927-2001)
Monsieur cent mille volts

....... le surnom de Monsieur cent mille volts commence à circuler pour désigner la débauche d'énergie que développe sur la scène ce compositeur-interprète hors du commun pour l'époque.
Commenter  J’apprécie          60
Les statistiques concernant le pourcentage de gauchers s'appliquent à tous les pays et à toutes les cultures, dans les moindres recoins du globe. Encore que l'univers des Simpson semble échapper à la règle ! En effet, largement plus de 15% des personnages de cet amusant dessin animé télévisé qui fait le tour du monde utilisent en priorité leur main gauche. Pourquoi me direz-vous ? Par solidarité, tout simplement. Matt Groening, le talentueux dessinateur de la série, est lui-même... gaucher.
Commenter  J’apprécie          60
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais pas."
Socrate, cité par Cicéron dans Academica (45 av. J.-C.)
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Daniel Lacotte (258)Voir plus

Quiz Voir plus

Riverdale

Comment s’appelle le père de Chuck ?

Pop
F.P
Hiram
Al

20 questions
39 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}