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3.61/5 (sur 37 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1946
Biographie :

Daniel Marcelli est un pédopsychiatre français.

Il est depuis 1989 professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à la faculté de médecine et chef du service de psychiatrie infanto-juvénile du Centre Hospitalier Henri Laborit de Poitiers.

Ancien interne des Hôpitaux de Paris. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de références en pédopsychiatrie. Il est par ailleurs directeur de l'école d'orthophonie de Poitiers depuis septembre 2010.

Le Professeur Marcelli est également président de la Société française de psychiatrie de l'enfant, de l'adolescent et des professions associées et membre du Collectif surexposition écrans (CoSE).


Source : Wikipédia
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Karine GIEBEL , marraine de la librairie; les formidables Mo MALØ, Cécile MAUFFREY , les fidèles Olivier AUBERT, Emmanuel GIAMPINO, Boris SCIUTTO, l'incontournable Daniel HERRERO , l'inénarrable Yves PUJOL, le fantastique Anthony LAMACCHIA, les talentueux Joël CARALLI & JJ DEVEZE. BD-MANGA-JEUNESSE Jung et Laëtitia MARTY qui nous enracinent dans un moment sensible, CHANOUGA qui nous fait prendre le large, James CHRIST et ses géantes aventures, le duo de choc LAOLYTH et ELLÉANA, le légendaire Philippe CARDONA; JAHYRA et ses héroïnes au caractère bien trempé, mais aussi les délicates Maylis DAUFRESNE et Virginie NAPO qui séduiront les plus petits. ATELIERS - 10h00-12h00 - Ateliers BaZ'Art:Vanessa MARCELLI vous propose de réaliser un collage d'art/déco. (Public ado & adulte - 15€, sur inscription: 04 94 239 232) - 15h00-18h00 - Atelier BEAUX-ARTS linogravure avec Frédérique BAUDIN (Public ado & adulte - 15€, sur inscription 04 94 239 232) Des démos toute la journée pour les grands et les petits Des JEUX... 16h00-18h00 : Noémie OGNON vous présente "Super Co-Quotidien" , pour jouer en famille ! Et..un grand TIRAGE AU SORT vous sera proposé ce jour-là avec de nombreux LOTS À GAGNER (bulletin de participation disponible sur place de 09h00 à 18h00)
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Le "coup de foudre" fait déposer les armes: celui qui aime renonce, se met à nu dans ses sentiments, livre sa vulnérabilité (narcissique, dira le technicien) et se laisse aller, abandonner à l'aimé(e) avec les risques que cela comporte.
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Si jadis le désir d'affirmer quelque chose de soi était le moteur du conflit psychique,de nos jours le besoin persistant de lien social est ce qui,pour l'individu,fait conflit.
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Quand, à la naissance, le bébé est conforme aux attentes, quand il est inscrit dans la "normalité", ce qui heureusement est de loin le cas le plus fréquent, les parents attendent de ce bébé, de cet enfant qu'il suive une norme comme s'il était doté d'un logiciel cognitif et développemental se déployant selon un schéma fixé d'avance. (...) Dans ces conditions, grandir n'est plus une surprise source de découvertes, de plaisir et de conquêtes nouvelles pour l'enfant, ce que les parents observaient jadis avec sérénité, détachement relatif et amusement (...) Grandir tend à devenir pour l'enfant comme pour les parents une tâche développementale source d'angoisses et de soucis quand le logiciel semble se ralentir, s'arrêter un instant et plus encore dérailler.
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On dit d'un fleuve emportant tout sur son passage qu'il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l'enserrent.

Bertold Brecht
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Si l'on s'appuie sur l'étymologie du mot opposition (le préfixe op signifiant le renversement d'une position, le mouvement faisant qu'on se met en face ou face à face), on peut considérer que ce sont là les prémices de la phase d'opposition, et ce tant d'un point de vue concret que symbolique. En acquérant son autonomie motrice, le petit est bel et bien en train de quitter la position parentale ; il n'est plus exclusivement dépendant de leur bras et du portage ; il peut commencer à aller où il veut ; il peut entreprendre de créer son propre espace.
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Il doit y avoir frustration parce que c'est par la frustration qu'un écart s'instaure entre le besoin,la pulsion et ce que le sujet pense peu à peu de son désir,c'est-à-dire qu'il puisse se représenter un manque avec l'objet susceptible d'y remédier.
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"L'enfant, étymologiquement, est "celui qui ne parle pas". L'enfant partage donc avec l'animal cette absence de parole. Pour autant, "absence de parole" ne signifie pas "absence de communication", comme nous le montre la richesse interactive du bébé fondée, précisément, sur une communication non verbale, posturale, mimique, gestuelle, prosodique, etc."
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On dira que l'obéissance surmoïque répondait aux conditions suivantes dans la petite enfance, c'est-à-dire entre 12/18 mois et 3 ou 4 ans : c'est en ne faisant pas quelque chose que l'enfant obtenait le contentement et l'assentiment parental ( "ne touche pas ! " ..) ou en se soumettant à des ordres précis ( " dis : bonjour !", ...). De nos jours, l'"affirmation assertive" pourrait se définir comme le fait que l'enfant obtient le contentement et la satisfaction des parents en faisant quelque chose ( de préférence un peu en avance sur le programme développemental ) (...) et en affirmant son désir ou sa volonté : (...) "Il a de la personnalité !" Alors que l'interdit situe toujours le sujet dans un lien, précisément dans un "inter-dit", et que le Surmoi est toujours la traduction interne de ce lien social, l'affirmation assertive s'inscrit, elle, dans une négation de la place de l'autre : "Pousse-toi de là, c'est moi qui fais !"C'est : Moi d'abord !" consécration de l'individualisme érigé face aux autres, si ce n'est contre eux. Avec le Surmoi, le conflit psychisme se structure entre ce que l'enfant aimerait faire ( son désir ) et ce qu'il ne doit pas ( l'interdit ), ce qui revient à se soumettre à l'autorité et en cas de transgression à éprouver un sentiment de culpabilité par rapport à cet autre qui avait interdit. Avec l'assertivité, le conflit psychique se structure entre ce que l'enfant voudrait ( affirmation de soi ) et ce qu'il ne peut pas faire ( impuissance ), ce qui revient à se confronter à un sentiment d'impuissance et de honte devant cette impossibilité à faire ou de toute-puissance et de triomphe narcissique, excluant l'autre quand la chose est possible, indépendamment de ce qui est permis ou interdit.
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Il nous semble qu'à présent l'adulte attend de son enfant le sens de sa propre existence, là où jadis l'enfant cherchait dans son parent ce que sa vie pourrait devenir ( ou ne pas devenir ). N'est-ce pas ce que dit implicitement l'adulte lorsque, à la question de savoir ce que son enfant fera plus tard, on l'entend répondre de façon quasi systématique : "Ce qu'il voudra. L'important, c'est qu'il soit heureux." Ce devoir de bonheur inscrit l'enfant comme comblement du narcissisme parental, là où jadis l'injonction à faire tel ou tel métier projetait l'enfant sur le flèche de l'idéal surmoïque parental.
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Le regard introduit le poison de l'altérité au coeur de chacun.
de là viennent le besoin du regard et le sentiment de persécution par le regard : double contrainte qui aliène possiblement l'adolescent. Le regard est une construction familiale et sociale qui à la manière des poupées russes englobe successivement les pellicules protectrices du moi.
(...) Lorsque l'une d'elles [ chaque étape du bébé, enfant, adolescent ] a laissé des trous, l'adolescent ressent le besoin de cette reconnaissance comme une contrainte aliénante, ce qui par projection transforme le moindre regard dirigé sur sa personne en une insupportable intrusion ou une intolérable menace. En quelque sorte le regard retrouve la fonction prédatrice de la vision avec le risque d'être vu sans être regardé.
Si la vision est une fonction neurologique, le regard est une fonction psychique : il faut avoir été l'objet d'un transport/transfert de subjectivité bienveillante aux différentes étapes de la vie pour que la fonction prédatrice de la vision soit neutralisée.
(...) Ce paradoxe réalise pleinement ce qu'on appellera une séduction haineuse. L'adolescent ne peut supporter le regard social des autres et tolérer en soi le besoin de ces regards que s'il est lui-même habité par la trace d'un regard antérieur qui a reconnu son appel et lui a répondu de façon "suffisamment bonne". Voilà pour la dimension narcissique du regard.
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