J'ai lu ce texte et je l'ai vu lors du Festival Théâtre sur un plateau
par le Théâtre de l'Accalmie avec Annette Benedetti et Jean-Marc Galéra (également le metteur en scène)
Un texte...qui nous replonge dans ce qui
pour certains est le temps de leur enfance,
pour d'autres un exercice appliqué d'ethnologie...
Les premiers peuvent confirmer aux seconds
qu'il en allait bien ainsi de la vie ordinaires des jours ordinaires.
C'était une époque qui permettait aux chanceux d'obtenir le téléphone
fixe ...en moins de deux ans.
Imaginez – peut-être est-ce possible - les portables n'existaient pas,
ni les ordinateurs à la portée de quasiment toutes les bourses,
pas plus que les sites de rencontre !
Mais, rassurez-vous,
les conversations étaient passionnantes,
le temps, la politique, avec un parti communiste qui était au premier plan
et dont les secrétaires généraux – en France – savaient attirer la sympathie,
soit par un accent de nos belles provinces
(synonyme de régions, ainsi que l'on dit désormais),
soit par une gouaille et des traits inoubliés:
'Taisez-vous, Elkabbach!'
Mais, ethnologues avisés que vous êtes,
vous n'en êtes pas moins des spectateurs attentifs
et vous avez noté à quel point ces gens s'aiment...
au point que leur amour
nous submerge de tendresse pour eux,
par la grâce de ce texte subtil
tellement bien servi par Annette Benedetti et Jean-Marc Galéra.
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