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Citation de rkhettaoui


Jordan aimait tant déposer ses mains sur le corps de Sarah. Éveiller le désir en elle. Peu à peu. La regarder d’abord. La toucher ensuite. La pénétrer enfin. Et la bercer toujours. Il aimait voir poindre le feu dans ses yeux. Par une étincelle dans ses lumineux yeux verts vertes. Il aimait la voir chanceler. Abaisser les paupières, reposer les muscles de son visage en un sourire naissant, relever le menton, car le corps qui exulte doit respirer à l’excès. Jordan avait cette tendresse au bout des doigts qui débordaient d’un cœur trop grand. Il voulait apprivoiser toutes ses taches de rousseur, une à une. Poser ses lèvres sur chacune d’entre elles, ne jamais cesser de l’embrasser. Il désirait la nicher en lui comme on enfouit un trésor au creux d’un coffre-fort de satin. Il n’y aurait plus jamais d’espace entre leurs deux corps.
— Je t’aime, Sarah.
— Non, c’est moi qui t’aime !
Le retour à leur villa en avait été un d’urgence. D’urgence de se retrouver l’un dans l’autre, sans les autres. Un nouveau plat de fruits et de noix avait été déposé sur la table pour les sustenter. Mais ils n’avaient eu envie que de s’enivrer l’un de l’autre.
Les vêtements épars sur le sol témoignèrent de leur étreinte folle dès que la porte fût refermée sur leur amour. Étendus face à face, repus, éperdus, grisés, les jambes emmêlées, ils se fixaient sans dire un mot. Le feu entre eux se propageait à leur cœur.
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