AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.12/5 (sur 8785 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 13/05/1907
Mort(e) à : Par (Cornouailles) , le 19/04/1989
Biographie :

Daphne du Maurier (francisé en Daphné) est une romancière, nouvelliste et dramaturge britannique.

Élevée dans une famille londonienne aisée, elle est la fille de l'acteur Gerald du Maurier et la petite-fille de l'écrivain et dessinateur George du Maurier, ami de Henry James et auteur notamment de "Trilby".

Daphné Du Maurier écrit ses premières pages dignes d'être publiées à l'âge de dix-huit ans. Elle publie son premier roman, "La Chaîne d'amour", en 1931 et épouse l'année suivante le général de division Frederick Browning.

Le roman de Daphné du Maurier le plus connu est certainement "Rebecca" (1938), l’histoire du mariage d’une jeune femme avec un veuf riche et mystérieux. Œuvre saluée par la critique, qui lui apporte la gloire.

Trois de ses écrits sont portés à l'écran par Alfred Hitchcock : "L'Auberge de la Jamaïque" (1936), adapté au cinéma sous le titre "La Taverne de la Jamaïque" en 1939, "Rebecca" (1938), adapté au cinéma en 1940 et "Les Oiseaux" (1952), adapté au cinéma en 1963.

Elle évoque dans "Les Souffleurs de Verre" (1963), les origines françaises de sa famille. En 1969, elle est anoblie, avec le titre de Dame de l'Ordre de l'Empire britannique par la reine Élisabeth II.

Elle meurt et 1989 au manoir de Kilmarth, au bord de la mer, à l'âge de 81 ans.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Daphné Du Maurier   (35)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

DAPHNÉ DU MAURIER / REBECCA / LA P'TITE LIBRAIRIE

Podcasts (3) Voir tous


Citations et extraits (1116) Voir plus Ajouter une citation
- Si seulement on pouvait inventer quelque chose, dis-je vivement, qui conserve un souvenir dans un flacon, comme un parfum, et qui ne s'évapore, ne s'affadisse jamais. Quand on en aurait envie, on pourrait déboucher le flacon et on revivrait l'instant passé.
Commenter  J’apprécie          1360
Le bonheur n’est pas un objet à posséder, c’est une qualité de pensée, un état d’âme.
Commenter  J’apprécie          880
Je l'imaginais jeune, grande, élégante, faisant le tour des écuries de Manderley, en relevant sa longue jupe pour qu'elle ne traînât pas dans la boue. Je voyais la taille fine, le col montant, je l'entendais commander la voiture pour deux heures. Tout cela était fini maintenant pour elle, tout cela était passé. Son mari était mort depuis quarante ans, son fils depuis quinze. Elle devait rester ici dans cette maison avec son infirmière jusqu'à ce que vînt son heure de mourir. Je songeais que nous savons peu de choses sur les personnes âgées. Nous comprenons les enfants, leurs jeux, leurs espoirs et leurs illusions. J'étais une enfant, hier. Je n'avais pas oublié. Mais la grand-mère de Maxime, assise dans ses châles, avec ses pauvres yeux aveugles, qu'éprouvait-elle, que savait-elle ? Savait-elle que Béatrice bâillait en regardant sa montre ? Devinait-elle que nous étions venues la voir parce que nous pensions que c'était bien, que c'était notre devoir, afin que, en rentrant chez elle, Béatrice pût dire : " Maintenant, j'ai la conscience tranquille pour trois mois " ?
Commenter  J’apprécie          800
Je me demandais combien il pouvait y avoir de gens dans le monde souffrant et continuant de souffrir parce qu'ils ne parvenaient pas à briser leur filet de timidité et de réserve, et qui dans leur aveugle folie construisaient devant eux un grand mur qui cachait la vérité.
Commenter  J’apprécie          721
Des vents étranges soufflaient, qui semblaient ne venir de nulle part. Ils se glissaient à la surface de l'herbe, et l'herbe frissonnait ; ils soufflaient sur les petites flaques de pluie, dans le creux des roches, et les flaques ondulaient. Parfois, le vent hurlait et ses clameurs résonnaient dans les crevasses ; puis ses gémissements se perdaient de nouveau. Il y avait, sur les rocs, un silence qui appartenait à un autre âge, à un âge révolu, évanoui comme s'il n'avait jamais été, un âge où l'homme n'existait point, où seuls des pieds païens foulaient les collines. Il y avait dans l'air un calme, une paix plus ancienne et plus étrange qui n'était pas la paix de Dieu.
Commenter  J’apprécie          713
J'aurais voulu rester ainsi, sans parler, sans écouter les autres, retenant ce précieux moment pour toujours, parce que nous étions tous paisibles, satisfaits, et même un peu somnolents comme l'abeille qui bourdonnait autour de nous. Dans quelques instants, ce serait différent ; demain viendrait, puis après-demain, puis l'année prochaine. Et nous serions changés peut-être, nous ne nous retrouverions jamais plus assis exactement ainsi. Les uns s'en iraient, ou seraient malades, ou mourraient ; l'avenir s'étendait devant nous, inconnu, invisible, autre peut-être que ce que nous désirions, que ce que nous prévoyions. Mais cet instant était assuré, on ne pouvait pas y toucher. Nous étions assis ensemble, Maxim et moi, la main dans la main, et le passé et le futur n'avaient aucune importance.
Commenter  J’apprécie          682
Daphné Du Maurier
La fontaine de l’espoir ne tarit jamais dans le cœur des hommes.
Commenter  J’apprécie          630
Je suis contente qu'on ne puisse l'avoir deux fois, la fièvre du premier amour. Car c'est une maladie et c'est un fardeau, quoi qu'en puisse dire les poètes.
Commenter  J’apprécie          590
Je retournai dans le cabinet de toilette, ouvris la fenêtre et m'y penchai. La nuit était belle, froide et claire. Au-dessous de moi, j'apercevais les herbes folles du fossé et ses murs de pierres brutes recouvertes de lierre ; au-delà s'étendaient ce qui avait dû être autrefois des jardins à la française et dont les pelouses, à présent abandonnées aux vaches, séparaient d'anciennes allées qui allaient se perdre dans l'ombre des arbres. Un petit bâtiment rond comme les tours jumelles gardiennes du pont qui franchissait le fossé se dressait, isolé, devant moi, parmi les herbes et je compris à sa forme que ce devait être un colombier ; une balançoire d'enfant pendait non loin, au bout d'une seule corde, l'autre était cassé.
Une mélancolie indéfinissable enveloppait ce décor silencieux comme dans les lieux d'où les rires et la vie se sont enfuis et où des spectres accoudés comme moi dans l'ombre de vieux murs couvent leurs regrets et leurs chagrins.
Commenter  J’apprécie          470
Je pensais à toutes les héroïnes de romans que les pleurs embellissent, moi, avec mon visage boursouflé et mes yeux rougis.
Commenter  J’apprécie          490

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Daphné Du Maurier Voir plus

Quiz Voir plus

Rebecca - Daphné du Maurier

Le récit est basé sur...

un journal intime
une narration à la première personne
un procès verbal de tribunal

10 questions
313 lecteurs ont répondu
Thème : Rebecca de Daphné Du MaurierCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..