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3.47/5 (sur 36 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Oupeye , le 1er févr. 1986
Biographie :

Né à Oupeye (Belgique) en 1986, Dario Bicchielli se passionne très tôt pour tout ce qui a trait au dessin et à l’écriture.

Il se détourne cependant de ses activités créatrices au lycée, afin d’étudier les œuvres de grands visionnaires ayant contribué à l’émancipation des esprits : John F. Kennedy, Malcolm X, Martin Luther King, Mohamed Ali, pour ne citer que les plus connus.

Paradoxalement, à l’université il s’oriente plutôt vers les sciences. Après avoir obtenu son master de chimie avec distinction, il travaille comme chercheur pour le compte du FNRS en vue de réaliser sa thèse de doctorat.

Au bout de quatre années passées en laboratoire, il quitte tout pour se consacrer pleinement à ses premiers amours. Tragédies Salutaires est le premier recueil de ce jeune auteur à la plume cinglante et pourvue d’ironie.

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Source : www.dariobicchielli.com
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Après plusieurs heures d’une lutte sans nom, Link finit par s’endormir grâce à la forte dose de somnifères qui lui était prodiguée en continu par intraveineuse. Son pouls redevenait régulier et ses autres signes vitaux se stabilisaient progressivement. Il s’engouffrait désormais dans le grand sommeil noir¹, première étape vers le repos des braves.
Dehors, la foule nombreuse était littéralement suspendue aux lèvres des médecins qui s’occupaient de Lui. Sans volonté métaphorique aucune, cela faisait plusieurs semaines que le monde s’était arrêté de tourner. Aux quatre coins du globe, les Grands Conseillers avaient proclamé le stand-by général. Sur la Place Saint-Pierre à Rome, devant le Mur des Lamentations ou encore face aux écrans géants de Times Square, partout régnait la même tension. Dans chaque grande ville ou petit village où l’information était parvenue, les masses s’étaient spontanément rassemblées à l’annonce de l’hospitalisation de leur Héros. Les gens ne rentraient même plus chez eux pour manger ou pour dormir. Ils ne vivaient plus, ils attendaient. Une attente insupportable que quelques oiseaux de mauvais augure rendaient plus pénible encore par le colportage de fausses rumeurs. Par nécessité, d’immenses convois acheminaient des vivres sur les lieux de rassemblement. Pour fuir la réalité, les meilleurs musiciens n’avaient de cesse d’interpréter leurs plus belles œuvres, devant des publics en transe implorant le Seigneur de laisser la vie sauve à son dernier Prophète. Le havre de paix créé par Link était en pleine effervescence, malgré la probabilité élevée d’une épreuve traumatisante à venir. Les hommes ne voulaient tout simplement pas songer à ce qui se produirait s’Il venait à disparaître. Les derniers grands philosophes soutenaient que face à une telle perte l’humanité retournerait certainement à la précarité ; de la même façon qu’elle s’y était embourbée la première fois, rapidement et inéluctablement. Mais cela faisait bien longtemps que plus personne ne prêtait attention à ces mauvaises langues charlatanes.


1. « Un grand sommeil noir », de Paul Verlaine
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"La vie rend parfois sous d'autres formes ce qu'elle vous a pris dans le passé."

(nouvelle "Le miel et le vinaigre")
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Il a tout mais il ne ressent rien. Au fil des années, le vide spirituel qui a grandi en lui a rempli sa vaste maison, jusque dans sa cave.
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"Le passé ne s'efface pas. Les fautes commises resurgissent toujours."

(nouvelle "Un homme qui voulait vivre")
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Quand on y pense, l’argent n’a que la valeur qu’on lui attribue. C’est une notion humainement subjective. Tu me diras, nos ancêtres ont sans doute ressenti le besoin de monnayer leurs services pour (soi-disant) faciliter les échanges. Mais ils l’ont fait au détriment d’antiques systèmes plus justes de troc et de collaboration entre les personnes… Si je cueille une fleur dans la nature et que je désire la revendre, comment pourrais-je en fixer le prix ? Pourquoi, diable, l’homme a-t-il cru bon de s’attribuer le droit d’évaluer les biens que lui offrait la terre et que sa science lui permettait de modeler à sa guise ? Parce qu’au final, ce n’est jamais que ça. Une poignée de primates évolués qui s’est appropriée les matériaux qui l’entouraient pour fabriquer les outils nécessaires à son développement.
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Jim, Jimi et Janis
Sont tous partis
Une fois leur mission accomplie.
Plus de whisky
Ou d’alcool à l’anis,
Les sixties sont bel et bien finies.
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Il décida de prendre part au dangereux jeu de la guerre. Et à l’époque, le
Viêt Nam était une destination très en vogue.
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Tuer son prochain ne fait que refléter la nature humaine. Salaud ! Tu te prends pour le roi ? L’homme est le roi, c’est ça ? Toujours. Il domine, hein ? Pas vrai ? C’est pas vrai ? Enfoiré…, enfoiré ! Tous les mêmes. C’est toujours la même chose… Toujours les mêmes maux, les mêmes phrases…, la même emphase. Toujours la même rengaine, la même haine, le plus malin est celui qui dégaine. Tu crois quoi ? L’homme a une âme. L’homme…, l’homme pense, parle et n’agit pas selon son instinct. Mon cul ! Tous des animaux! Vous êtes tous des putains d’animaux. Qu’est-ce qu’on t’a appris à l’école, hein ? T’y es allé à l’école ? Qu’est-ce qu’on t’a appris ? L’homme est doté d’une conscience, une conscience qui lui permet d’établir des codes, des liens sociaux complexes… Oui, c’est ça, c’est ça qu’on t’a appris. Ça doit forcément être ça. T’as la gueule d’un type à qui on a rabâché toutes ces inepties.
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Une seule balle, mille raisons. Henry s’est fait sauter le caisson.
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S'il est bien un fait qui ne souffre d'aucune contestation: l'argent a ses raisons que la raison oublie, et nous pousse à faire des choix irréfléchis qui amènent parfois l'oraison.
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