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3.93/5 (sur 563 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Daryl Delight a fait quelques études dans l'audiovisuel, mais gardait une place importante pour l'écriture de romans.

Il se considère comme un auteur éclectique qui peut écrire dans tous les genres: de la romance à l'épouvante en passant par le thriller et l'érotisme.

En 2016, il découvre l'autoédition et se lance à la conquête de lecteurs.

Daryl Delight a publié son premier roman, "Slave And Mistress: Quand les femmes prennent le pouvoir", en avril 2017.

son site : https://daryldelight.wordpress.com/
Twitter : https://twitter.com/Daryl_Delight

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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Deux semaines qu'on ne s'est pas vu, on se voit de moins en moins ces temps-ci. Il est très occupé avec son travail, alors quand il vient, il décompresse. Il a besoin de baiser. J'aime ça le sexe alors ça ne me dérange pas. Surtout après deux semaines d'abstinence, même si j'utilise parfois mon vibromasseur, ça ne vaut pas un vrai sexe de mâle.
Comme d’habitude, on va passer directement à la chambre. Il va commencer en douceur, des petites caresses, des bisous, il va enlever mes vêtements, je vais laisser ses mains glisser sur moi. Il va me pénétrer lentement, puis très vite la tendresse passera à l'étape supérieure.
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Le larbin sait déjà ce qu'il doit faire. Il se déshabille, et pose ses habits sur le porte-manteau à l'entrée.
— Il te faut un nouveau blase. Ton nom de dominatrice, t'as une idée en tête ?
— Je ne sais pas, quand j'étais petite on m'appelait Lili, diminutif d'Ophélie.
— Lili... Non, Lilith.
— Lilith ?
— Lilith, la première femme d'Adam, bien avant Eve, démoniaque et insoumise !
— Ça te plaît à toi, demande t-elle au soumis.
— Oui Domina, Lilith c'est parfait.
— Alors lèche les pieds de Lilith.
Il s'agenouille et embrasse mon pied, puis me dit.
— J'aime vos pieds, maîtresse Lilith.
Je dépose mon talon sur sa poitrine, chatouillant ses lèvres avec mon doigt de pied, puis l'enfonce dans sa bouche. Il se délecte avec l'orteil de Maîtresse Lilith.
— Je vais te montrer ce qu'il aime.
Elle attrape un gode attaché à ce qui ressemble à un slip en cuir sur l’étagère. Elle le balance du bout des doigts.
— Met-ça.
— C'est ça son fantasme ?
— Pour lui, il n'y a rien de meilleur.
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Il entre, m'embrasse en me serrant dans ses bras, ses mains descendent sur mes fesses,il me pousse vers la chambre, ou c'est moi qui le tire, je ne sais plus. Nos gestes sont mécaniques, comme calculés et guidés par un rituel. Je suis toute nue, je ne l'ai même pas senti enlever mes vêtements.
La pénétration est rapide. Je sens son membre tout dur en moi. Est-ce que c'est moi qui l'excite comme ça ou les deux semaines d'attente ? Je ne peux me retenir de gémir, entre la douleur qui me fait agripper les draps, et l'extase que procure l’écartement de mon orifice. Je veux ouvrir les yeux pour admirer les yeux de celui qui me fait l'amour, mais à chaque coup de rein qui entre jusqu'au plus profond de moi, je ne peux me retenir de les fermer.
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— Je suis d'accord, mais pas de mec pour le dessert ce soir, c'est soirée entre filles.
— Presque. Je ne suis pas venue seule.
Elle sort de son sac à main une petite télécommande.
— Tu vois le mec là-bas ?
— Celui qui est seul.
— Oui, avec la casquette.
C'est un jeune homme, je dirais environ vingt cinq ans, plutôt beau gosse. Son T-shirt serré laisse deviner des abdos sculptés avec soin.
— Regarde !
Elle tend la télécommande vers lui, puis exerce une légère pression sur un des boutons. L'homme se met à gigoter les fesses, regardant autour de lui. Il fait une légère grimace en tentant de rester calme pour ne pas attirer l'attention.
— Qu'est-ce que tu lui as fait ?
— Il a un œuf vibrant dans le cul.
— Un quoi ?
— Un petit œuf qui vibre, plus ou moins fort, selon le bouton sur lequel j'appuie.
— Ça ne lui fait pas mal ?
— La douleur devient parfois un plaisir, enfin chez certaines personnes. Et non, ça ne lui fait pas mal, il ressent juste une sensation plus ou moins stimulante à la prostate. Le plus dur c'est de ne pas montrer aux gens autour qu'il jouit du fion.
— Pourquoi faire ça en public ?
— Parce que je lui ai demandé et que ça m'excite.
— Il fait tout ce que tu lui dis, c'est dingue ça !
— Non, la soumission a ses limites. Chaque soumis est différent. C'est à la maîtresse de connaître les envies de son esclave, et en même temps, au soumis de savoir comment bien assouvir sa maîtresse. Regarde le, il commence à s'ennuyer.
Pendant que je me tourne vers lui, Domina appuie de nouveau sur la télécommande. Le jeune soumis porte son verre à la bouche, pour en boire une gorgée, mais la vibration lui donne un spasme qu'il ne peut contrôler. Son verre tressaute dans tous les sens l'espace d'un court instant, et le liquide se déverse sur la table. Il repose le verre et adresse un léger coup d’œil à Domina.
— Ne me regarde pas !
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Elle monte les escaliers deux par deux et se réfugie dans la chambre. La porte se referme violemment après son passage. Elle tourne la clé. Le cliquetis de la serrure la rassure à peine. Elle se jette sur la table de chevet et en ouvre le tiroir.
Son revolver est toujours armé, six balles dans le barillet. Elle virevolte et le pointe droit devant.
Elle s'attend à ce que le chambranle de la porte explose, que l'intrus se précipité à l'intérieur de la pièce et lui saute dessus.
Rien ne se passe. Silence complet. Pour l'instant...
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Tire les cheveux de ta femelle, pensa le voyeur, c'est la dernière chose que tu feras. Il posa le pied dans la chambre, puis sans faire un seul bruit s'avança vers le lit. Il s'empara de son couteau de chasse, celui avec lequel il dépeçait les lapins. Il renifla l'odeur de la sueur mélangée à celle des phéromones. Il ne manquait plus que quelques effluves de sang et ses sens seraient comblés.
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- Dans mon métier, on entend des tonnes d'histoires effrayantes. Le taux de morts naturelles est au plus bas dans notre société. Si vous saviez les dangers qui rôdent à chaque coin de rue, pas sûr que vous dormiez encore sur vos deux oreilles. J'ai vu passer une bonne vingtaine de macchabées avec des récits délirants au cours de la semaine, mais je vous ai gardé les meilleurs pour vous les narrer ce soir.
Jasper lève le bras du cadavre qui reste droit comme un I pointé vers le ciel.
- Il est bien raide celui-là.
[...]
Jasper attrape un crochet fin et pointu qu'il inspecte quelques secondes.
- À force de travailler avec les morts, on apprend à les écouter. On me rapporte ce qu'il leur est arrivé, bien sûr, mais un corps cicatrisé donne plus de détails pour peu que l'on comprenne son langage. Celui-ci a un histoire qui me plaît assez.
Il se penche au-dessus de la table et examine le cadavre avec précision.
- Voyons voir. Il était une fois...
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Les taches sur le sol étaient en réalité du sang, et ce n'était pas un hasard s'il l'avait jetée ici. Une brebis dans un enclos, voilà ce qu'elle était. Et le loup rôdait dans le coin, prêt à bondir lorsqu'il serait affamé. Car pour le moment le loup s'occupait d'une autre brebis.
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Bruce venait fréquemment dans la chambre de sa sœur, depuis qu'il était rentré au lycée et que Lisa était restée coincée au collège. Elle avait eu peur que leur relation en soit affectée. Bruce lui avait promis qu'il ferait ce qu'il faut pour que ça n'arrive pas. Le temps qu'il perdait à ne plus se voir la journée était rattrapé le soir.
Peu importe les règles strictes des parents, même s'il risquait la punition en sortant de son lit, il s'en fichait. Il y allait trois ou quatre soirs par semaine. Le lien que Lisa ne voulait pas perdre avec son frère s'était fortifié avec ce rituel. Ils ne semblaient avoir aucun secret l'un envers l'autre.
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La voleuse se mit à tousser violemment. Une toux si grasse qu’on aurait
pu croire au démon venu prendre possession de son corps. Elle ne put retenir
les postillons de sang qui volèrent au visage de sa voisine. Elle fit un bond
faisant tomber sa chaise, puis vomit une mare de sang qui se répandit dans
son assiette.
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