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Critiques de David Baldacci (169)
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Face à face

Sur le papier , le projet était prometteur, alléchant... Pensez donc : réunir 22 auteurs de Policiers/thrillers, leur proposer d'écrire en duo, une nouvelle , en y incorporant au moins un, de leurs personnages récurrents. Chacun devant composer avec l'univers de l'autre. Parfois les personnages n'habitant pas la même ville, il a fallu ruser, imaginer un prétexte qui tienne la route...

Sur les 22 auteurs réunis, J'en connaissais 11. (Et vraiment sur le bout des doigts : 3 ). Aussi quand j'ai vu l' association Ian Rankin/Peter James, je buvais du petit lait...

Mais j'ai été déçue, le format "nouvelle" a fait que je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, je l'ai trouvée pâle par rapport à ce que ces deux auteurs sont capables de faire habituellement, chacun de leur côté...

D'ailleurs , je me suis copieusement ennuyée pour beaucoup.

Seuls Dennis Lehane /Michael Connely , puis Raymond Khoury et Linwood Barclay ont su m'alpaguer. Et leur façon de faire était identique : une petite phrase un peu décalée, balancée l'air de rien au début, un milieu avec du suspens, et en chute finale, une réplique qui claque et qui fait sourire, destinée à boucler l'histoire...

Oui, vraiment, ces quatre là ont "fait le job", comme on dit...

Reste que les droits de ce livre seront reversés à l' ITW (association des auteurs de thrillers) , qui , ainsi, pourra promouvoir de jeunes talents. Alors merci aux "vieux" talents de s'être prêtés à cet exercice pour que de jeunes écrivains puissent un jour devenir de vieux talents ...
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The 6:20 Man

+++++++ L’HOMME DU TRAIN DE 6h20 +++++++



Chaque matin, Travis Devine, 32 ans et ancien capitaine d’un régiment d’élite de l’armée américaine avec des missions en Afghanistan et Irak, prend le train de 6h20 pour se rendre à Manhattan à son tout nouveau travail dans la banque d’investissement Cowl and Comely, une sorte de Goldman Sachs ou JP Morgan.



Par un beau matin d’été, en arrivant à son bureau, il reçoit un étrange message anonyme sur son portable : "Elle est morte !" Il se trouve qu’une collègue avec qui il a eu une brève relation, Sara Ewes, a été découverte pendue dans son bureau. Ne croyant pas au suicide de la jeune femme de 28 ans, il décide de mener sa petite enquête.



Mais son passé le rattrape : en Afghanistan, il aurait tué un officier pour se venger de l’assassinat d’un ami soldat. C’est avec cette réalité, qui a signifié la fin de ses ambitions militaires, que le général Emerson Campbell, du service des opérations spéciales des renseignements américains, lui confronte, tout en lui proposant un arrangement. S’il collabore dans l’enquête secrète de son chef, Brad Cowl, son dossier n’aura aucune suite judiciaire.



Du jour au lendemain donc notre ex GI doit faire face à un double défi : faire arrêter le meurtrier de son amie Sara et découvrir les magouilles financières de la banque, où en fait il bosse pour son gagne-pain.



C’est surtout la seconde mission de Travis Devine que j’ai trouvée très intéressante, parce qu’elle nous offre une vue de l’intérieur de ce monde restreint d’opérateurs à très haut niveau qui s’en donne à cœur joie de jongler avec des millions et des millions de dollars des autres pour des profits personnels révoltants et carrément honteux. D’autant plus que l’origine d’une bonne partie de ces capitaux est criminelle, les bénéfices du trafic de drogue, d’armes, de pièces d’art volés, etc.

Bref, pire de ce que les Panama et Pandora Papers nous ont révélés.



Ĺ’investigation du meurtre s’inscrit plutôt dans la tradition d’une enquête policière de style classique. Mais, rassurez-vous pas trop classique et l’auteur multiplie les pistes, les surprises et les victimes mortelles...



Ce roman m’a fait penser à une autre oeuvre de David Baldacci de 1999 "Sous haute protection" que j’avais bien aimée.



"The 6:20 Man" est sorti à New York le 16 février dernier, compte 559 pages, et n’est pas encore disponible en version française. Mais comme les polars et thrillers de David Baldacci représentent une mine d’or pour n’importe quel éditeur, j’ai confiance qu’une traduction française suive rapidement.



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Sur le chemin du pardon

Roman mêlant action, espionnage et grands espaces, j'ai pris beaucoup de plaisir à tourner les pages de cette histoire trépidante.



Atlee Pine, devenue agent du FBI parce que traumatisée par l'enlèvement de sa soeur jumelle Mercy en pleine nuit dans la maison familiale alors qu'elles étaient encore enfants, n'a jamais cessé de la chercher. C'est aujourd'hui une solitaire à la peau dure, elle aime bosser seule. C'est pourquoi elle n'accepte que les boulots au fin fond de nulle part, sans coéquipier, le plus loin possible de toute civilisation. La plupart du temps, elle est le seul agent sur le terrain pour couvrir une sacrée zone, mais travaille parfois en collaboration avec les rangers dans les parcs nationaux ou sauf lorsqu'il s'agit d'interagir avec les minorités locales, avec qui elle s'entend bien, pour partager des renseignements. Ce type d'éloignement l'arrange parce qu'en parallèle, elle continue d'enquêter sur sa soeur disparue.



Perfectionniste, rigoureuse, hardie, sportive, brillante, athlétique, dotée d'un sang-froid incroyable, Atlee est un personnage fort qui plaît beaucoup au lecteur. C'est un Bruce Willis au féminin. Elle connaît les techniques de combat et est souvent amenée à se battre. Elle ne se tourne pas les pouces bien longtemps, il y a toujours une affaire à creuser. Celle qui nous concerne ici va dans des sphères gouvernementales largement plus vastes que le FBI. L'agent Pine n'a pas l'intention de lâcher le morceau, ce que certains n'apprécieront pas, et c'est à travers des paysages d'une beauté époustouflante qu'elle nous emmènera randonner dans le Grand Canyon et ses dangers potentiels.



"Sur le chemin du pardon" comporte un certain nombre de personnages mais Atlee prend beaucoup de place, elle remplit à elle seule tout le récit et c'est parfait ainsi. Sa secrétaire, Carol Blume, lui apportera un coup de main à gauche à droite, à sa façon, mais elle aussi est un personnage fort agréable à côtoyer.



En gros, l'intrigue est bonne, le style également car nous n'avons pas envie de poser le livre. Il n'y a pas de longueurs, pas de lourdeurs, le rythme est toujours constant (palpitant dès le départ), à la fois léger car nous rions de certaines situations cocasses, à la fois sérieux quant au sujet abordé. Tout y est. J'ai été un peu déçue par le dénouement - disons que l'agent Pine, bien que talentueuse et pleine de ressources, est souvent, souvent, très, très chanceuse - mais ai bien aimé le côté un peu hollywoodien du roman. Il serait facile de le porter à l'écran.



Un auteur que je n'avais pas encore lu mais cela a été une expérience plaisante qu'il me tarde de renouveler. Voilà un livre sans prise de tête, idéal pour se détendre!
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Une minute avant minuit

Atlee Pine, agent du FBI, vient de résoudre avec succès une enquête pour enlèvement. le criminel est rapidement localisé et appréhendé. Mais, lors de l'interpellation, et emportée par ses émotions, elle outrepasse légèrement ses fonctions. Cet excès de zèle conduit le criminel à l'hôpital et oblige le supérieur d'Atlee à lui imposer quelques jours de vacances.



Cela tombe plutôt bien car voilà quelques années qu'elle souhaite enquêter sur le kidnapping de sa soeur jumelle. L'acte s'est produit une nuit, dans la maison familiale, il y a trente ans de cela, lorsqu'elle avait six ans. C'est accompagnée de Carol, sa fidèle collaboratrice, qu'elle retourne à Andersonville, en Géorgie. Il est temps de revoir la maison de son enfance, là où tout a commencé.

Sur place, elle rencontre des habitants qui ont connu ses parents dans le passé. Grâce aux derniers éléments récoltés, elle réouvre le dossier, déterminée plus que jamais à retrouver sa soeur et son ravisseur.



Cependant, dès son arrivée, un crime se produit. S'agit-il d'une coïncidence ? Dans tous les cas, profitant de sa présence et de ses compétences au sein du FBI, les agents du bureau du shérif du comté lui demandent son aide, ce qu'elle accepte.



"Une minute avant minuit" est le deuxième tome des enquêtes d'Atlee Pine. J'ai beaucoup aimé le premier tome "Sur le chemin du pardon", lu il y a tout juste un an.



Dans cette suite, on retrouve le personnage principal, une héroïne au passé sombre qui reste hantée par la disparition de Mercy, sa soeur. Atlee a elle-même été sauvagement agressée cette nuit-là et a été laissée pour morte. Sa survie relève du miracle mais ses parents ne se sont jamais relevés de ce drame. Cet enlèvement est une affaire non résolue à ce jour. Atlee ne supporte plus de ne pas savoir ce qui lui est arrivée. Il est temps de faire avancer les choses.



Mais, des événements viennent perturber ses investigations. Alors qu'elle remue le passé, un meurtre se produit à Andersonville. Les circonstances sont douteuses. La mise en scène et la découverte du corps laissent présager le pire. Atlee a un mauvais pressentiment.



Au fil des chapitres, on suit les deux enquêtes simultanément, celle qui commence en 1989 lors de cette cette nuit fatidique et celle qui vient tout juste de s'ouvrir dans cette petite bourgade où tout le monde se connaît.



Les recherches sont menées avec détermination. Des secrets sont dévoilés, des mensonges sont démêlés. La vérité va-t-elle enfin voir le jour ? Y a-t-il un tueur en série qui sévit toujours dans ce coin isolé de Géorgie où tout semble calme et paisible ?



Avec une écriture fluide et addictive, David Baldacci nous entraîne dans l'histoire de son héroïne avec des chapitres courts et entraînants. Et, pour en connaître l'issue, il n'y a plus qu'à lire ce nouveau roman !



Un très bon polar mettant en scène une femme intelligente et courageuse.




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Sur le chemin du pardon

Atlee Pine travaille pour le FBI à Shattered Rock, en Arizona. En charge de la protection du Grand Canyon, elle est amenée à enquêter sur la disparition d'un homme parti en randonnée dans le désert. La mule qui l'accompagnait a été retrouvée poignardée et abandonnée. L'homme qui l'a montait n'a plus donné signe de vie. Il n'a laissé ni traces, ni affaires, ni indices. Atlee comprend très vite qu'il ne faisait pas une promenade touristique. Plus elle avance dans son enquête, plus on cherche à lui mettre des bâtons dans les roues, jusqu'à ce qu'on la menace de la dessaisir de l'affaire.



Je remercie les éditions Talent pour cette lecture.



Je découvre David Baldacci avec ce roman. "Sur le chemin du pardon" n'est pas son premier ouvrage. L'auteur connaît un beau succès aux Etats-Unis et l'un des ses livres a même été adapté au cinéma.



Ce titre, paru pour la premières fois aux éditions Talent, est un roman policier qui démarre classiquement par une disparition. Mais, l'enquête va progressivement prendre un chemin différent, loin de ce que l'on imagine en lisant les premières pages. L'auteur pose les bases de quelque chose de beaucoup plus complexe ressemblant à un roman d'espionnage.



J'ai beaucoup aimé les personnages principaux, meurtris et hantés par leurs propres histoire. Mais ce que j'ai vraiment apprécié c'est qu'il s'agit de personnages féminins. L'enquêtrice et son acolyte sont deux femmes, badasses, aux caractères bien trempés, affectées par un passé douloureux que l'on découvre en parallèle de l'intrigue principale.



L'ambiance du livre est vraiment appréciable. J'ai aimé me projeter à travers les terres hostiles du parc du Grand Canyon, l'une des sept merveilles du monde. La course-poursuite qui s'y déroule vise à empêcher une atteinte du pouvoir en place et à la remise en cause de la démocratie américaine.



L'intrigue est vraiment bien construite. Des indices sont dispersés tout au long de l'histoire. Des agents internationaux dangereux entrent en scène. C'est un excellent polar féminin, plein d'actions, de rebondissements et de découvertes classées secret-défense.



Une très bonne lecture !

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Les pleins pouvoirs

Avant de devenir un célèbre film avec Clint Eastwood, c'est d'abord un roman policier et politique. Imaginez un cambrioleur qui se retrouve témoin d'un meurtre perpétué par... le président des USA. Comment faire tomber un tel homme ? Ou le faire chanter, le menacer ? Les services secrets en option. C'est évidemment un roman à succès, qui fait penser à une série très connue aussi, qui a pour président un criminel : House of Cards bien-sûr.
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Sous haute protection

Un lobbyiste ,Daniel Buchanan , est contraint de soudoyer des parlementaires pour le compte de la CIA qui voudrait que leurs votes accordent plus de moyens à l'agence gouvernementale .Mais Faith Lockhart ,une amie de Daniel ,décide de dénoncer ces pratiques au FBI et se retrouve la cible de dangereux tueurs .Un bon polar .
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Sur le chemin du pardon

Roman palpitant grâce au personnage principal Atlee Pine qui montre un caractère bien trempé. Son physique, ses forces et ses qualités de combattante n'ont rien à envier aux sportifs de haut niveau, masculin ou féminin. Ce qui permet au roman d'avoir des scènes d'action et de suspense du début à la fin. Le dernier quart du roman est un peu trop du genre "américain" avec ses hauts personnages complotistes. C'est avant tout Atlee Pine qui donne de la valeur à cette histoire.
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Une minute avant minuit

Atlee Pine, agent du FBI est aller voir pour la troisième fois Daniel James Tor, un tueur en série, incarcéré en quartier de haute sécurité qu’elle soupçonne d’être impliqué dans l’enlèvement de sa sœur Mercy. Il se trouvait dans la région, à l’époque du drame qui a marqué sa famille : Mercy, la sœur jumelle Atlee, a été enlevée une nuit alors que leurs parents étaient chez des amis, tandis qu’elle-même était laissée pour morte après avoir reçu un coup violent sur la tête. L’affaire n’a jamais été élucidée, le père des jumelles ayant même été accusé d’avoir tué sa propre fille. Ils ont fini par quitter la ville.



Alors qu’elle revient de la prison, elle entend une alerte enlèvement et se rend sur place, neutralise le pédophile en question mais le roue de coups ce qui lui vaut une injonction à gérer sa violence et à se pencher sur son passé. Retour donc en Géorgie, dans la petite ville de son enfance Andersonville, en compagnie de Carol son assistante. A peine arrivée, un premier meurtre survient suivi d’une autre et donc on envisage un tueur en série.



L’intrigue est très intéressante, le rythme endiablé, David Baldacci multiplie les fausses pistes, en nous entraînant vers des anciens amis des parents d’Atlee, avec une réflexion intéressante sur les moyens dont disposent les policiers, la critique des séries américaines où il y a toujours un indice qui renvoie à une identification ADN en deux temps trois mouvements, ou la manière dont on peut repérer un pervers. En parallèle, l’auteur évoque la fragilité des témoignages, des amitiés…



Ce roman est en fait une suite de « sur le chemin du pardon » que je n’ai pas lu, mais cela ne pose pas de problèmes pour suivre l’action. Il nous entraîne aussi vers une analyse sociologique, les ultrariches, qui ont fait fortune dans des conditions pas toujours très claires, côtoyant la pauvreté, pour ne pas dire la misère sociale, sur fond de pornographie…



David Baldacci insiste sur le profilage, l’étude psychologique des tueurs (entrer dans leur tête, essayer de penser comme eux en particulier). J’ai aimé le coup de patte aux « experts », série dont j’étais addict à une époque, tout en étant pas dupe, mais avouez qu’un poil pubien bien en évidence sur le tapis qui permet de résoudre une enquête ou une enquête qui se résout en vingt-quatre heures chrono, avec le pot de la fin dans un bar branché, c’est quand même drôle…



J’ai passé un excellent moment, avec ce thriller que j’ai lu pratiquement en apnée qui m’a permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas malgré sa trentaine de livres au compteur…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Talent qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur.



#Uneminuteavantminuit #NetGalleyFrance !
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Une bonne action

Sud des Etats-Unis, 1949. Aloysius Archer, vétéran de la Seconde Guerre Mondiale, sort de prison après son incarcération injuste pour un crime qu'il n'a pas commis. Il se rend dans la ville de Poca City pour y rencontrer son agent de probation. Arrivé avec de l'avance, il découvre la ville, et prend le temps de s'installer dans un bar. Sur place, il rencontre un homme.



Aloysius est un parfait inconnu dans la ville, l'homme y voit l'occasion de lui faire une proposition un peu particulière. Il souhaite l'engager pour récupérer une dette auprès de son vieil ennemi. Aloysius y voit l'occasion de gagner en peu d'argent et accepte.



Mais, quelques jours plus tard, le magnat est retrouvé assassiné. D'autres morts suivront. Aloysius se retrouve dans un situation délicate et n'a pas d'autre choix de découvrir par lui-même ce qu'il s'est passé pour ne pas être une nouvelle fois accusé à tort.



Je remercie les éditions Talent pour cette lecture.



Il s'agit du deuxième roman de David Baldacci que je lis. "Une bonne action" semble être le premier tome des enquêtes d'Aloysius Archer, une saga policière déjà publiée aux Etats-Unis.



Dans ce roman, nous sommes à la fin des années 1940, dans une ville de l'Amérique rurale du sud. Le souvenir de la guerre est encore présent. Les soldats revenus au pays sont marqués par le désastre et les morts laissés en Europe. Aloysius fait partie de ces hommes. Mais, peu de temps après son retour, il est emprisonné.



L'histoire démarre alors sur sa libération et sur ce qui semble annoncer un nouveau départ pour lui.



Mais, voulant simplement rendre service en faisant "une bonne action", il se trouve à nouveau dans une situation compliquée.



L'enquêteur de Poca City lui demande son aide dans les investigations. Les deux hommes suivront ainsi différentes pistes : mariage, adultère, dettes de jeux, mafia seront successivement évoqués.



Avec une plume entraînante et dans le style d'un vieux polar à l'ancienne, on plonge dans cette ambiance glauque et sombre. Bienvenue dans l'Amérique authentique de l'après-guerre grâce à cette première enquête riche en rebondissements.


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Les enquêtes du Camel Club, tome 2 : Les coll..

Un ex-agent de la CIA, John Carr, a pris le pseudonyme d'Oliver Stone pour fonder « le Camel Club ». Il vit comme un itinérant non loin de la Maison Blanche. Très peu de gens connaissent son passé. Mais lui sait beaucoup de choses, et a conservé ses habilités au combat acquises lors de sa précédente carrière. Avec l'aide de ses trois potes, à l'âge respectable, et avec la complicité d'un agent actif au sein des services secrets, Stone s'applique à suivre l'actualité politicienne du gouvernement américain... et le Camel Club s'est fixé comme mission de contrôler ses dérives.



L'auteur nous plonge dans une course poursuite haletante, dans laquelle les bonzes menacés de voir leurs plans machiavéliques contrariés, mettent tout en œuvre, pour liquider les fouineurs et les témoins gênants. Quitte à utiliser leurs pouvoirs. Mais c'est sans compter sur l'intelligence et la ténacité de Stone et de ses complices.



Un style simple mais bougrement efficace qui tient le lecteur en haleine. Les dialogues sont percutants et le rythme est soutenu. Une intrigue recherchée, bien ficelée, avec des personnages dont on suit avec plaisir les tribulations.



David Baldacci est un auteur de polar de renom, mais que je trouve malgré tout assez conventionnel. Et même si pour ce deuxième opus du Camel Club, j'ai passé un bon moment de lecture, il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

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Une minute avant minuit

Voici mon retour de lecture sur le thriller Une minute avant minuit de David Baldacci.

Bientôt trente ans.

Cela fera bientôt trente ans qu’Atlee Pine essaie de découvrir ce qui s’est passé à Andersonville, une petite bourgade au fin fond de la Georgie, lors de cette nuit fatidique.

La nuit où elle fut laissée pour morte et où Mercy, sa sœur jumelle, fut enlevée alors que leurs parents faisaient, à en croire le rapport de police, la fête en bas.

Atlee et Mercy avaient six ans.

Une minute avant minuit est un excellent thriller, que j'ai pris le temps de lire tranquillement car il est important de bien suivre.

Le vie d'Atlee a changé alors qu'elle avait six ans. Sa sœur jumelle Mercy a été enlevée. Quand à elle, elle a été laissée pour morte.

Devenue agent du FBI, Atlee est bien décidée à comprendre ce qui s'est passé cette nuit là ! Elle retourne à Andersonville, au fin fond de la Georgie, pour faire.. enfin.. la lumière sur cette affaire. Elle va être accompagnée de son assistante et ensemble elles vont devoir faire face à d'étranges meurtres !

Deux enquêtes, une de nos jours, une sur le passé d'Atlee, d'où comme je le disais plus haut l'importance de bien suivre.

Nous allons de révélations en révélations et ce jusqu'à la dernière page.

J'ai été surprise à de nombreuses reprises et j'ai vraiment adoré ma lecture.

Atlee est une femme forte mais pour avancer, il va lui falloir affronter ses démons et, donc, son passé ! Un passé complexe, difficile à comprendre. Une ville qui ne va pas l'aider, avec de nombreux non-dits..

Une minute avant minuit est un excellent thriller, que je vous recommande sans hésitation et note cinq étoiles :)



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Le Parieur

Après avoir purgé sa peine et sa liberté provisoire, Aloysius Archer se dirige vers l’ouest, plus exactement Bay Town, en Californie, où il a rendez-vous avec un détective privé, Willie Dash avec promesse d’embauche. Lors d’une escale à Reno, il tente sa chance au jeu, ce qui lui réussit et il rencontre Liberty Callahan, qui veut entamer une carrière d’actrice à Hollywood.



Il s’en suit un épisode rocambolesque et musclé, il achète une belle automobile française et les voilà partis tous les deux, direction Bay Town. Le premier entretien avec Willie Dash est étrange : le bureau est dans un quartier « populaire », un liftier l’accepte avec défiance dans l’ascenseur. Il est accueilli par la secrétaire de Dash, son ancienne épouse en fait et il apprend, que le privé était autrefois policier, et qu’il a eu des « périodes difficiles ».



Mais, presque aussitôt, un homme richissime, Douglas Kemper qui brigue la mairie, fait irruption dans le bureau avec son acolyte directeur de campagne, leur offre un contrat juteux pour découvrir qui lui a fait parvenir une lettre anonyme l’accusant d’avoir une aventure extraconjugale, avec une jeune femme qui se produit dans un club de la ville. Douglas est marié à Beth la fille d’un individu peu recommandable obsédé par l’argent, qui n’est pas à une malversation près.



C’est alors que les meutes vont de succéder de façon vertigineuse, en commençant par la vedette du club, et on se retrouve dans un milieu glauque où tous les coups son permis pour arriver à ses fins.



On plonge ainsi dans les USA de l’après-guerre (1949) avec les policiers corrompus, les règlements de compte, l’univers du jeu, la manière dont les jeunes filles en quête d’Hollywood dont traitées comme du gibier etc. j’ai aimé retourner à cette époque, avec des vieux souvenirs des Incorruptibles avec Eliott Ness, que certains ont connu dans ce récit.



Je mettrais un bémol : le récit démarre vraiment très lentement, et j’ai eu de la peine à m’intéresser aux protagonistes, au départ, mais l’auteur sait faire monter le suspense et dévoiler la véritable nature des personnages, et une fois entrée dans le vif du sujet, j’ai beaucoup apprécié ce roman à tel point que j’ai tenté ma chance pour obtenir le précédent: « Une bonne action » pour connaître davantage le passé du héros.



J’ai beaucoup apprécié, entre autres, le dialogue surréaliste entre Archer et Earl, le liftier qui vit dans l’ascenseur où se situe le bureau de Dash.



C’est, encore une fois, ma première incursion dans l’univers de David Baldacci et je prends vraiment le train en marche, car il s’agit de la suite des aventures d’Aloysius Archer mais ce n’est pas gênant, car l’auteur nous livre des éléments du passé au fur et à mesure de l’implication d’Archer auprès de Dash.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Talent qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur



#Leparieur #NetGalleyFrance !
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Sur le chemin du pardon

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu de David Baldacci. Je l’ai découvert comme pour les plus anciens au milieu des années 90 avec sans doute son plus célèbre thriller « Les pleins pouvoirs » qui d’ailleurs à l’époque portait le titre de « Le pouvoir d’exécuter » D’ailleurs cette édition française que nous devons à Flammarion à précéder me semble-t-il l’édition anglo-saxon qui n’est paru aux Etats-Unis qu’au moment de la sortie du film.

J’ai relu Baldacci à la fin des année 2000 quand il y a eu Le Camel club et ses enquêtes où notre auteur nous entrainer une nouvelle fois dans les arcanes du pouvoir et dans les rouages de la machine politique américaine.

Aussi c’est avec plaisir que j’ai accepté lorsque les éditions Talent, qui se lance visiblement dans la fiction, m’en proposé ce titre. Je connais suffisamment Baldacci pour savoir que quoi qu’il arrive je me retrouverai dans un thriller remarquablement efficace et que quoi qu’il arrive je passerai un bon moment de lecture.

Et ce fut effectivement le cas.

Mais alors que nous raconte ce nouveau roman « Sur le chemin du pardon »

Ici on va faire la connaissance d’une nouvelle héroïne au passé douloureux. En effet depuis qu’un mystérieux individu a kidnappé sa sœur jumelle à l’âge de 6 ans, Atlee Pine est demeurée solitaire. Devenue agent du FBI, elle réside à Shattered Rock, en Arizona et a pour mission de surveiller le territoire du Grand Canyon.

Mais notre agente du FBI a une idée fixe en tête, retrouver le psychopathe qui hante ses nuits. Celui qui lors d’une terrible nuit chantonnait « Am, stram, gram. Pic et pic et colégram. » pour savoir qui des deux fillettes il allait enlever. Et c’est Mercy, sa sœur jumelle qu’il a choisie.

Aussi un jour où Atlee est allé rendre visite à un type emprisonné qu’elle soupçonne être le responsable de la l’enlèvement de sa jumelle, Sam un ranger du Service des parcs nationaux vient lui signaler une chose incongrue, une mule a été retrouvé morte et mutilée au beau milieu du Grand Canyon. Sur son ventre est inscrit un message étrange. Et son cavalier est, lui, introuvable. Et alors que Atlee Pine débute son enquête sur la disparition de ce touriste, elle reçoit pour consigne d’interrompre ses recherches alors même qu’elle commençait à rassembler des indices troublants.

Pine comprend vite que cette affaire est une affaire sensible, une affaire d’état et au risque de briser sa carrière elle décide de désobéir et de poursuivre son enquête. Elle sera aidée en ça par sa fidèle assistante Carol et par Sam notre rangers.

Aussi notre trio nous entraine-t-il dans une course poursuite haletante.

Un contre-la-montre infernal qui fait froid dans le dos.

Très vite aussi on s’attache à nos protagonistes, et on apprécie que cette intrigue soit menée par deux jeunes femmes de caractère et plutôt badasses.

Et Baldacci de nous offrir un thriller sombre et sanglant. Rebondissements et coups de théâtre sont au rendez-vous dans ce roman grand public au rythme échevelé.

Et l’on comprend à la fin de cette enquête qu’il y aura au moins une ou des suites. David Baldacci nous prépare-t-il une nouvelle trilogie ou pourquoi pas une tétralogie. Ce qui est certain c’est que je ne manquerai pas ce prochain rendez-vous avec Atlee Pine.
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Face à face

Addictif et excellent .

Au delà des 11 nouvelles qui composent cet ouvrage , ce livre permet de découvrir des auteurs et des personnages récurents.

J'ai trouvé que ce n'était pas une anthologie de plus ,mais une vraie mine d'informations pour les amateurs de thrillers.
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Une minute avant minuit

Pourquoi ai-je autant apprécié ce livre, véritable coup de coeur ?

En premier lieu, je pense aux personnages, qui sont tous originaux. L’agent Atlee Pine pourrait sembler n’être qu’une agente particulièrement aguerrie comme l’on en voit beaucoup dans les romans. Ce n’est pas aussi simple. Certes, elle aime son métier et se montre particulièrement compétente, rompue qu’elle ait à l’analyse. Son passé de grande sportive (elle était haltérophile) explique sa forme physique. Son passé explique qu’elle soit devenue agent du FBI. Oui, l’on ne perd pas de temps en tergiversation : l’enlèvement de sa sœur et le fait qu’elle-même a été laissée pour morte expliquent en partie qu’elle ait choisi cette voie, et elle n’en fait pas mystère. Au début de ce livre, son supérieur lui donne d’ailleurs un congé pour qu’elle puisse se concentrer sur l’affaire, son affaire, l’affaire de sa vie, en quelque sorte. Si l’on ne reverra pas son chef, en revanche elle sera accompagnée par Carol Blum, une administrative mère de six enfants et grand-mère de douze enfants, qui se comporte avec beaucoup de bienveillance et de lucidité avec elle. En plus d’être elle aussi parfaitement compétente et de maîtriser les arcanes de la paperasserie du FBI, elle agit comme une sorte de conscience envers Atlee, l’amenant à se questionner sur ses choix et sur les enquêtes.

Oui, les. Alors qu’Atlee pensait enquêter uniquement sur son passé (et ce qu’elle découvrira lui fera mettre en cause tout ce qu’elle pensait connaître de sa jeunesse en Georgie), un meurtre est commis dans cette petite ville, Andersonville, où rien ne s’était passé depuis trente ans. Pas n’importe quel meurtre : tout l’apparat qui l’entoure, le fait que personne ne connaissait la victime dans une petite ville où tout le monde se connaît donne l’impression que ce meurtre sera tout sauf facile à résoudre, et l’aide d’une agent du FBI en vacances est sollicitée et acceptée – là aussi, j’ai trouvé plutôt rafraichissant de ne pas lire une énième guerre des service, comme si le sujet était trop lourd pour l’encombrer de lieux communs.

De même, il sera question, brièvement, de la différence entre la manière dont les agent du FBI sont représentés dans les séries, et la manière dont ils travaillent réellement, non pour faire la leçon aux spectateurs naïfs, mais pour déplorer que, dans la réalité, l’on a beau être agent du FBI, on manque malgré tout de moyens – si tant est que l’on parvienne à les obtenir. Heureusement, il existe des administratifs qui maîtrisent le système pour cela – voir Carol Blum.

Le problème dans cette enquête, c’est non ce que les personnes interrogées disent, mais ce qu’elles ne disent pas. S’en apercevoir, c’est la spécialité d’Atlee, tout comme les pousser dans leur retranchement, si nécessaire.

Les fausses pistes sont bien présentes, destinées autant à nous égarer qu’à égarer les enquêteurs. Se fier aux preuves ? Oui, bien sûr, tout en interrogeant ces preuves, ce qu’elles disent véritablement sur le ou les coupables.

Oui, l’enquête nous plonge dans ce que l’homme peut faire de pire. Agréable ? Non, pour personne. Crédible ? Oui, malheureusement. Atlee est amenée à suivre le raisonnement des tueurs, à reconstituer les méandres de leur cerveau. Choix conscient, jamais plaisant – pour que d’autres ne vivent pas ce qu’elle a vécu. A Andersonville et aux alentours, l’extrême richesse côtoie la plus grande précarité qui soit – voir Cy Tanner et son gros vieux chien incontinent, qui squatte l’ancien logement des parents d’Atlee – parce qu’il n’a pas d’autres endroits où vivre. Voire aussi ceux qui se dévouent pour aider les enfants en difficulté, qu’ils en aient fait leur métier, ou qu’ils apportent une aide ponctuelle. Il faut bien qu’un peu de lumière émerge de ce récit très sombre.

Un auteur que je compte relire très prochainement.
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Face à face

Une initiative de l'ITW, l'association internationale des auteurs de thrillers. Sur le modèle d'autres associations d'écrivains, l'ITW s'est créée avec des règles spécifiques. Les adhérents ne payent pas de cotisations mais contribuent à des recueils de nouvelles dont les droits vont à l'association qui peut ainsi agir pour le bénéfice de ses adhérents et aider de jeunes talents.

Toujours à la recherche d'idées nouvelles et iconoclastes, l'association a promu cette idée de batailles d'auteurs via leurs héros ou personnages cultes.

On trouve dans ce recueil des trésors d'imagination pour faire se rencontrer des personnages qui ne se seraient jamais rencontrés dans la vraie vie ou du moins dans l'environnement que leur auteur leur autorise. Harry Bosch d'habitude cantonné à LA par Michael Connelly se déplace à Boston et rencontre Patrick Kenzie le privé de Dennis Lehanne

"Patrick composa le 911, mais avant d'appuyer sur le bouton « Appel », il tendit la main à Bosch. 

— Si jamais je viens à L.A. 

Bosch lui serra la main. 

— Marrant. Je ne vous imagine pas à L.A. 

— Et je ne vous imagine pas ailleurs que là-bas, répondit Patrick. Pourtant, vous êtes ici. Prenez soin de vous, Harry. 

— Vous aussi. Et merci… pour ça, dit Bosch en posant les yeux sur Paisley, qui allait au minimum finir aux soins intensifs."

Dans ces combats singuliers, les auteurs se lachent et font dire ou faire à leur héros des choses qu'ils n'auraient jamais imaginé dans une histoire type ou la routine est souvent primordiale pour l'histoire.

Dans chacune de ces histoires les personnages prennent un coup de jeune et jouent les iconoclastes pour notre plus grand plaisir.

Du concentré, loin des histoires parfois convenues qui lassent le lecteur ou du moins ne le surprennent plus.

Pareil pour Roy Grace et John Rebus de James et Rankin, l'Ecossais et l'Anglais se retrouvent autour d'un meurtre vieux de 50 ans :

"Roy Grace l'approuva d'un signe de tête. 

Ils venaient de villes différentes, de cultures différentes, et ils étaient de générations différentes, mais il savait qu'il partageait au moins une chose avec John Rebus – le plaisir toujours renouvelé de clore une affaire."

On se prend au jeu surtout quand les détectives décident de s'affranchir des règles qu'ils sont supposés respecter.

Paul Madriani est le protagoniste de douze romans de Steve Martini, ancien journaliste et avocat californien. Linda Fairstein, de son côté, a été procureure pendant trente ans avant de diriger l'Unité des crimes sexuels du Parquet de Manhattan. La procureure Alexandra Cooper est sa création.

Ces défenseursdu droit et de la procédure décident de passer outre les règles pour coincer e coupable qui s'est joué d'eux :

"Rashid parcourut en vitesse les manchettes en tentant d'absorber le choc. Il eut une montée d'adrénaline en réalisant le sort qui l'attendait au vu des mots qu'il avait sous les yeux : « contrefaçons », « dictateur nord-coréen », « acheteurs crédules », « escroquerie », « meurtre », mais tout cela n'était déjà plus son souci. Car à cet instant, l'homme qui se faisait appeler Samir Rashid comprit que jamais il ne quitterait la Corée du Nord en vie. 

La justice peut prendre bien des formes, même les plus inattendues."



11 histoires qui se lisent comme du petit lait !

Je vais m'intéresser de plus près aux recueils publiés par l'ITW, un moyen de découvrir de nouveaux auteurs mais aussi de découvrir les faces cachées d'auteurs connus et respectés.

Merci David Baldacci.
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Le Parieur

J’ai mis du temps à lire ce livre, parce qu’il mesure plus de cinq cents pages et parce que je peine actuellement à lire des pavés, privilégiant des oeuvres plus courtes. J’ai retrouvé la plume de David Baldacci, que j’avais apprécié dans la série Atlee Pine. Je découvre un autre de ses héros récurrents, Aloysius Archer. Celui-ci fait route fait la Californie, et je dois dire que j’ai été un peu déçue par la mise en place de l’histoire, que j’ai trouvée très lente. A Reno, Archer s’éternise, le temps de faire quelques rencontres, certaines bonnes, d’autres mauvaises. J’ai retrouvé que cette lenteur ne valorisait pas suffisamment la rencontre que j’attendais réellement, à savoir son premier entretien avec Wille Dash, un détective privé qui gagne à être connu, au fur et à mesure que se déroule l’intrigue. Dash est un personnage complexe, dont, à mon avis, nous avons encore beaucoup à découvrir.

Il engage Archer, oui, et ensemble, ils se lancent dans leur première affaire, une (presque) banale affaire de chantage. Problème : les cadavres s’entassent à un rythme assez rapide, et les enquêteurs se retrouvent eux-mêmes dans la ligne de mire.



Une fois que l’enquête a démarré, j’ai tout de suite davantage apprécié la lecture de ce roman, qui s’est alors fait à un rythme plus soutenu. Je ne soupçonnais pas tout ce qu’Archer et Dash découvriront au cours de leurs investigations, rappelant, par exemple, de quelle manière les homosexuels étaient traités à cette époque (note : il en est qui rêve que cette époque revienne). Il est d’ailleurs bon que les péripéties s’enchaînent rapidement, parce qu’ainsi le lecteur ne se pose pas trop de questions sur certains événements qui ne paraissent pas toujours vraisemblables, pour peu que l’on se penche un peu sur eux. Certes, les gens très riches et très puissants restent dans leur entre-soi. Cependant, j’ai trouvé certains faits, certaines coïncidences (oui, je ne peux pas révéler de quoi je parle, sinon, cela gâche la lecture) très tirés par les cheveux, donnant envie d’en savoir plus, de connaître davantage les personnages qui ne m’ont pas semblé assez approfondi, au contraire de Dash (oui, je reviens à lui) ou même de Earl, qui n’apparaît que dans quelques scènes mais est très attachant.

Le parieur est une lecture assez plaisante, mais elle n’est pas non plus indispensable.
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Le Parieur

1949. Dans Une Bonne Action, Aloysius Archer purgeait sa liberté conditionnelle, pour un crime qu’il n’avait pas commis, à Poca City. Peu de temps après son installation, un crime avait été commis dans l’hôtel dans lequel il logeait. Tous les indices le désignaient et il risquait la pendaison. Il avait appuyé le lieutenant-détective Irving Shaw (son principal accusateur) dans ses investigations. Auprès de lui, il avait appris le métier d’enquêteur. Le Parieur peut se lire de manière indépendante, mais il est intéressant de connaître le passé d’Archer, révélé dans Une Bonne Action.



1950. Archer projette, maintenant, de rejoindre à Bay Town, en Californie, pour « commencer une nouvelle phase de sa vie sous la tutelle d’un détective privé, un vétéran dans le métier du nom de Willie Dash. » (p. 10) Le voyage est long, aussi, il fait une escale à Reno. Il y rencontre une chanteuse, Liberty Callahan ; elle rêve de rejoindre Hollywood et de démarrer une carrière. Ils passent la soirée dans un casino et Archer, qui découvre les rouages de ce milieu, a une main chanceuse. Une succession de circonstances lui permet de devenir le propriétaire d’une voiture de luxe : une Delahaye. Finis les trajets en car. Il accepte d’emmener sa nouvelle amie et de la rapprocher de son rêve. Hélas, le périple est parsemé d’embûches.



Dès son arrivée à Bay Town, Archer se présente à Willie Dash. Son entretien d’embauche est interrompu par Douglas Kemper. Marié à la fille de l’homme le plus riche de la ville, il se présente aux élections municipales. Victime d’un chantage, il sollicite l’aide de Willie Dash. Il prétend que ce sont des calomnies, cependant leur révélation détruirait sa réputation. C’est la première affaire d’Archer. Il s’aperçoit très vite que les ramifications sont nombreuses. Dans cette cité corrompue, le pouvoir et la richesse ne se partagent pas.



Alors qu’il explore la ville et interroge ses habitants, son enquête se complexifie, quand les morts s’accumulent. Le club dans lequel Liberty a obtenu un emploi semble être le centre névralgique de Bay Town. Archer est inquiet pour elle. Lui aussi est menacé : ses questions dérangent. Les secrets sont protégés férocement.



J’étais très heureuse de retrouver Archer. Sa faiblesse face aux femmes m’amuse, quand elle ne le met pas en danger. J’aime le respect qu’il leur manifeste. Face à elles, il perd ses moyens et son instinct de protection se réveille. Il en oublie, parfois, toute prudence, mais cela le rend attachant. J’apprécie, également, sa personnalité frondeuse et sa ténacité, même si cela l’entraîne dans des aventures périlleuses. Il est courageux, déterminé et son sens de la justice est très développé. Qu’elles soient sociales, économiques, judiciaires, etc., il ne supporte pas les inégalités et se bat pour défendre ses valeurs au nom desquelles il prend de nombreux risques. Enfin, j’ai été happée par les multiples rebondissements. J’ai aimé que les pistes s’entrecroisent et se réfutent entre elles. Telle une toile d’araignée, les fils composant l’intrigue se dévoilent et engendrent de nouvelles questions. J’ai passé un super moment avec Le Parieur.


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Une bonne action

Ce bon vieux polar à l'ancienne m'a amusé de bout en bout. Il respecte tous les codes du genre : femmes fatales, intrigue tortueuse, héros naïf et idéaliste, pourtant pas né de la dernière pluie.

J'ai marché à fond, suivi pas à pas une enquête décrite dans ses moindres détails, y compris l'intérieur de la Nash ou l'abattage de porcs. J'allais oublier l'amitié virile naissant entre deux vétérans de la dernière guerre mondiale.

David Baldacci connaît la chanson, son style très cinématographique donne à voir autant qu'à réfléchir sur la condition humaine. Il met en piste un nouveau personnage, sur le point de se découvrir une vocation de détective après avoir été détenu.

C'était mon premier Baldacci, à part "Les pleins pouvoirs" dont j'ai vu l'adaptation au cinéma, de et avec Clint Eastwood. Je m'étais bien plu aussi.

P'tet ben que je vais me laisser tenter à descendre un deuxième whiskey avec mon nouveau pote. Sec ! Mais, ni Chesterfield, ni Lucky Strike, je suis résolument non fumeur.



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