Si j’en avais eu le loisir et l’envie, et surtout s’il (Estoupan de la Brüe, Directeur général de la Concession) m’y avait encouragé par son ouverture d’esprit, j’aurais alors ajouté à mon petit exposé agricole que les milliers de Nègres que la Concession du Sénégal envoyait aux Amériques auraient été mieux employés à cultiver les terres arables d’Afrique. La canne à sucre poussait sans peine au Sénégal et le sucre dont avait tant besoin la France aurait pu en provenir plus avantageusement que des Antilles.
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