Anna aimait cette prévenance chez les hommes, et la délicatesse de Luc semblait cacher une âme sensible et sincère qui la mettait en confiance. Anna était très forte pour ça. Elle avait le don de savoir au premier regard, aux premières paroles, si elle pouvait se fier à quelqu’un.
Cette vie si bien construite, pourquoi allait-elle finalement basculer ?
L’amour n’est-il pas le sentiment le plus solide et le plus puissant qui existe ?
N’avons-nous pas la possibilité de choisir la vie que l’on veut mener ?
Et si vraiment le destin décide pour tout un chacun, est-il réellement équitable ?
Il se trouvait à l’orée d’un charmant village médiéval du nom de Terriel, et pour finir de les convaincre, au cas où ils seraient encore réticents, il donnait sur une petite forêt où l’on pouvait s’attarder et écouter le bruissement des feuilles des hauts arbres, provoqué par la caresse du vent. Une musique d’une rare beauté, aussi agréable qu’une ritournelle fredonnée avec passion.
Dans le train, chacun avait ses petites manies ; certains s’asseyaient toujours à la même place, comme si les sièges du wagon leur étaient attribués, d’autres tenaient absolument à se mettre du côté de la fenêtre, d’autres encore préféraient les sièges qui faisaient face à deux autres sièges... Tout était réglé avec une précision presque effrayante.
Il la regardait dans sa belle robe de mariée, elle n’arrêtait pas de rire, certainement à cause des coupes de champagne qu’elle avait bues durant la soirée. Il mit un peu de musique et la prit dans ses bras pour la faire danser. Tous les deux au milieu de la chambre, ils riaient, tournoyaient, chantaient, virevoltaient, le monde n’existait plus.
Enfin, personne n’opte pour le dialogue ? S’indigne Ferrand, voyant les autres prendre un à un le parti de Jones. La guerre a toujours été la solution de facilité, mais n’a jamais rien résolu, avez-vous oublié notre Histoire ? Faut-il sacrifier toute une civilisation pour assouvir nos aspirations égoïstes ?
Quelle sensation étrange, se dit-il, ça s'effrite, c'est salissant et pourtant, ça dégage une sorte de puissance. Dire que ce sont ces petits grains qui font vivre toute la ville !
Je suis comme ça moi, et comme on dit, on ne se refait pas !