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Critiques de David Eddings (526)
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Dans le milieu des mondes imaginaires, on ne présente plus le couple Eddings, auteurs de nombreux romans qui ont façonné tout un pan de l'Héroïc-Fantasy et dont l'influence sur les générations futures n'est sans doute pas moindre que celle de leurs aînés. Longtemps annoncé comme le seul auteur de ses histoires, David Eddings reconnaît en 1995 la participation essentielle de sa femme dans son écriture. Il s'agissait de toute façon de "l'un des secrets les moins bien gardés de la fiction contemporaine". Et si lui est à l'origine des histoires, le lecteur doit à Leigh la cohérence des décors et du cadre des histoires, la majorité des personnages féminins et les chutes incisives. Ce qui n'est pas anodin et contribue énormément au plaisir de lecture de leurs ouvrage.



Mais qu'est-ce que La Belgariade ?

Il s'agit d'un cycle de romans en cinq "Chants" narrant les aventures de Garion, simple valet de ferme appelé à une grande destinée. Le pitch est extrêmement simple, et pour être honnête, le cycle n'est pas tant apprécié pour la profondeur de l'histoire que pour le talent de conteur des auteurs et leur humour. A cause du jeu du destin et de Prophéties nébuleuses quant à l'avenir du monde, Garion et son petit groupe va parcourir tout le continent dans une sorte de gigantesque voyage initiatique. Les rencontres seront nombreuses et les occasions d'apprendre innombrables.

L'un des talents des auteurs est d'arriver à gérer une énorme distribution de personnages sans jamais réussir à ennuyer le lecteur, ni même à le perdre (ce qui en soit est une gageure). Les cartes parsemant les ouvrages sont pour beaucoup dans le suivi des aventures et le réalisme des peuples inventés relève presque du travail d'ethnologue.



Le monde de la Belgariade est coupé en deux continents aux proportions titanesques et aux reliefs accidentés.

Le cycle de la Belgariade est un prétexte à l'exploration du premier continent, constitué des Royaumes du Ponant et des Territoires Angaraks.

Chaque territoire est marqué par une géographie spécifique, des noms identifiables immédiatement et un trait de caractère fortement poussé. Ce qui permet d'une part de ne pas perdre tout de suite le lecteur, et dans un deuxième temps de grossir les traits et de faire une légère critique de certains contemporains l'air de pas y toucher... Ainsi les Cherek sont de grandes brutes dans le plus pur style viking alors que les Arendais sont de simples fermiers au pragmatisme exacerbé. Les Drasniens sont de redoutables marchands et les meilleurs espions du monde alors que les Asturiens sont de dangereux écervelés, aussi prompts à se fourrer dans les ennuis jusqu'au cou qu'à jurer une amitié indéfectible.



Le groupe accompagnant Garion dans sa quête est constitué d'un assemblage hétéroclites d'individus provenant des ces différents pays, aux traits si possible encore plus poussé que leurs congénères, histoire d'amener quelques situations cocasses et de compliquer les choses dans les relations du groupe.

L'humour est l'un des facteurs dominants de l'écriture du couple Eddings. Leurs textes sont truffés d'expressions très imagées et évocatrices, de jeux de sonorités, de situations emberlificotées et de répliques satiriques. Les dialogues sont des petits bijoux de réparties cinglantes et de mauvaise foi éhontée. Combien de fois ai-je dû fermer le livre quelques instants, incapable de réprimer un fou rire en imaginant certaines scènes ou lorsque l'image de l'une de ces expressions s'imposait à moi durant la lecture. C'est tout simplement jouissif...

Il est à souligner que les auteurs adorent les intrigues politiques et les états de siège. Ils sont d'ailleurs maîtres dans ce genre de description et n'ont pas leur pareil pour échafauder des théories fumeuses dont leurs personnages font bien évidemment les frais pour notre plus grand plaisir. De ce point de vue, ils se rapprochent de l'écriture de David Gemmell, même s'ils sont loin d'égaler son souffle épique dans la description des combats.



Certains lecteurs chagrins relèveront en point faible le personnage même de Garion, un peu long à la comprenette et qu'ils trouvent relativement agaçant dans son obstination à remettre en cause l'état qui est le sien : être le jouet d'une prophétie qui a scellé sa vie bien avant sa naissance... Honnêtement, si l'on se mettait à la place du garçon, élevé en Arendie, donc né pour être fermier, avec une conception très pragmatique de la vie et une ouverture d'esprit relativement étroite (assez large pour écouter des contes à la veillée, mais pas assez pour y croire), il paraît normal de passer un petit moment à se plaindre, non ? Et peut-être de se poser quelques question existentielles...

Et soit dit en passant, le tout est traité avec suffisamment d'humour pour ça passe tout seul, et ça se transforme même en running gag. Bon, je sais, je suis un public définitivement acquis à ce cycle, et aux autres grands cycles du couple que j'espère présenter plus tard.



Malgré tout, il s'agit d'un monument incontournable de la fantasy "classique" et il serait dommage de passer à côté. Pour un lecteur averti, c'est une lecture de distraction entre deux ouvrages plus conséquents.

Pour un néophyte, il s'agit d'un très bon cycle pour entrer dans les mondes imaginaires dont la lecture marque profondément. Je l'ai lu plusieurs fois et c'est toujours aussi jouissif, malgré quelques longueurs lorsque l'on connaît la fin de l'histoire. Mais ça reste une lecture très distrayante.



À découvrir ou à redécouvrir, juste pour le plaisir de s'esclaffer et de récupérer des expressions bizarre à placer ensuite dans une conversation...
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

J'ai lu le cycle (la décalogie) au fur et à mesure de sa sortie, il y a fort, fort, fort longtemps... A une époque où j'aimais (ou pas) les livres que je lisais sans me poser de questions, vu que je n'avais pas à écrire d'avis dessus !



Il m'avait laissé un souvenir "d'excellent", mais j'avoue que 26 ans plus tard, j'avais un peu (beaucoup, passionnément) oublié pourquoi.



Et bien je le sais de nouveau !



C'est assez génial, en fait, même pour un tome d'introduction. Avec suffisamment d'action pour ne pas qu'on s'ennuie. Suffisamment de mystères pour qu'on reste accroché. Suffisamment de dialogues pour que ce soit super-vivant. Suffisamment d'humour pour que ce soit un plaisir à lire. Et avec des personnages hauts en couleur, attachants (ou pas), mystérieux, à multiples facettes, une quête dont on connait les grandes lignes mieux que Garion le petit garçon lui-même, sans pour autant trop savoir où l'auteur veut en venir.



En bref, tout ce que j'aime dans la fantasy de divertissement, pas prise de tête, facile à lire sans être simpliste.



Par contre, je crois que j'aurais pas du (re) commencer. J'ai envie de savoir la suite (que j'ai oubliée aussi) alors que j'ai trop d'autres choses à lire en même temps ! AAAAAAAARGH !



Je sais qu'aujourd'hui, les bouquins dans le genre sont légions. Mais à l'époque, il n'y en avait pas beaucoup, je les pistais, je les cherchais, je les suivais de très près (en allant souvent en librairie, et oui, une autre époque). Alors je pense que certains jeunes gens qui lisent ça peuvent se permettre d'être blasés et de dire que c'est naze ou moyen, mais moi, qui me souviens encore de mon état d'esprit quand je lisais ça, ou Elric, ou "les dragons de Pern", émerveillée, bah je réitère avec la note max, le coup de coeur, paf. Point fin.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Ce livre m'a été conseillé par yann72000, avec qui j'ai beaucoup de concordances au niveau des lectures. Je connaissais les Eddings de nom mais je n'avais jamais ouvert un de leurs livres.

Bon, j'ai trouvé des longueurs, surtout dues au fait que nous découvrons le héros dès sa prime enfance et que ce 1er tome se finit alors qu'il a 15 ans. L'histoire, l'univers, les personnages, en bref tout se met en place. Et j'ai beaucoup aimé ! L'histoire est captivante même si elle ne fait que démarrer, l'univers est très réussi, les personnages sont travaillés (quoique que très manichéens) et soit attachants soit détestables , et l'écriture est très fluide.

Ce livre m'a semblé être une délicate mise en bouche pour la suite de la série. Eh oui, parce qu'il faut le dire, j'ai été conquise. C'est une bien belle découverte et je rajoute de suite le tome 2 dans ma PAL.



Pioche de Juillet 2021 choisie par Sflagg
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La Belgariade, tome 2 : La Reine des sortilèges

Comme pour le 1er tome, je me suis ennuyée au début de ce livre. On est dans une quête très classique, un petit groupe de personnages chacun différent mais chacun avec un talent qui va aider le groupe tout entier dans sa progression. Ils cheminent, ils s'arrètent, ils rencontrent un obstacle, le surmontent, et c'est reparti.

Je me suis accrochée car je me souvenais de ma 1ere expérience. Et j'ai bien fait car à la moitié du livre, c'est devenu subitement plus intéressant. Ouf. L'intérêt monte jusqu'à la révélation des pouvoirs de Garion.

Garion est lui même assez énervant. Il se comporte en enfant gâté qui tape du pied. Heureusement que certaines sont là pour lui ouvrir les yeux.

Bref, je lirai la suite mais j'espère que cette fois ci, je n'aurais pas à attendre aussi longtemps pour entrer dans ma lecture.
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La Belgariade, tome 3 : Le Gambit du magicien

Le tome 3 est pile au milieu de la saga et pour le moment, c'est mon tome préféré.

Le petit groupe continue sa progression vers l'orbe. Le voyage est difficile de part la géographie, le climat et les multiples embuches qu'ils vont rencontrer. C'est l'occasion pour chacun d'apprendre à se connaitre et de nouer et renforcer des liens avec les autres. Les personnages grandissent et évoluent.

C'est peut-être un tome charnière mais j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le lire.

Je rajoute vite la suite dans ma PAL car il ne faut pas laisser trop de temps entre chaque tome pour bien se souvenir de l'histoire qui est très travaillée et avec de multiples implications.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

On ne s'ennuie pas, dans le monde, créé par David Eddings !... Et pour cause : dès la première page, il nous emmène dans le monde d'Eddings, qui déploie, au fil des pages, une grande variété de tonalités, comique, onirique, fantastique, dramatique, contant une épopée, qui s'inscrit, dans un monde très vivant et somme toute plutôt complexe et élaboré.

Les personnages, sont l'une des plus grandes réussites, d'Eddings, car ils s'avèrent très vite bien plus complexes, qu'il n'y paraît, à première vue... On a toujours envie d'en savoir plus sur eux, d'autant plus, qu'ils sont souvent, un peu plus mystérieux, qu'ils ne le semblent à première vue... Et lorsque l'histoire, se fait, par trop sérieuse, Eddings, trouve toujours une réplique un peu ironique, un peu cynique, parfois, même, pour désamorcer, ce qui menace, d'être excessif.

L'une des choses les plus passionnantes, l'un des côtés les plus intéressants de ce roman, reste pour moi, son côté initiatique, avec le personnage de Garion, qui découvre petit à petit ce qu'il est, et ce qu'est le monde qu'il entoure... Certes, ce n'est pas nouveau, mais cela n'a pas empêché, ce côté, du texte, de m'intéresser.

Un très beau roman de David Eddings !...
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La trilogie des joyaux, tome 2 : Le chevali..

Suite des aventures d’Emouchet et de ses amis dans sa quête quasi improbable de sauver sa reine d’un mal censé être inguérissable, malgré quelques couacs entre la fin du tome 1 et le début de celui-ci (certaines informations diffèrent).



Dans ce tome, Emouchet recevra de l’aide d’un peu tout le monde, voleurs et Dieux compris. En contrepartie, les embûches sur son chemin viendront d’un peu tout le monde aussi, Dieux compris. Leur quête s’annonce donc longue et fastidieuse, ça serait trop simple si c’était facile. Mais à force de rencontrer de nouvelles embûches, j’ai fini par me demander si les auteurs ne l’avaient pas fait exprès pour pouvoir avoir une trilogie à vendre… Ce tome peut en fait être résumé en une seule phrase : « A chaque fois qu’Emouchet et ses amis pensent arriver au terme de leur quête, de nouvelles embûches se créent sur leur route et de nouveaux personnages font leur apparition ». Et je pense pouvoir résumer le tome 3 de la même façon au vu de la fin du tome 2, qui comprendra quelques 300p de plus. Alors certes, il sera un peu plus complexe car il contiendra la fin de la quête d’Emouchet, la guérison de la reine d’Elénie, le ménage qu’elle fera dans son palais et l’élection du nouveau archiprêlat. Donc aventures, embûches, politique et religion sont au programme du dernier tome.



Le monde dans lequel évolue Emouchet et ses amis devient de plus en plus complexe au fur et à mesure de leurs aventures et de leurs découvertes sur le monde réel qui les entoure. Pour la plupart, ils ont été éduqués par des moines combattants, ils ne connaissent donc rien au monde réel, au-delà de leur chapitoire. Emouchet, entre autre, n'a pas beaucoup voyagé et ne connaît quasiment rien des différentes régions qui constituent son monde, avec leurs cultures et leurs us et coutumes. Il est donc intéressant de voir son évolution ainsi que celles des autres dans de nouvelles contrées et des environnements différents. J'ai également très apprécié découvrir notre petite Flûte et toute l'étendue de ses pouvoirs, je commençais néanmoins à me douter de sa véritable identité à cause des quelques indices laissés çà et là.



Par contre, le plus gros bémol vient des coquilles dues à la maison d'éditions, qui est également France Loisirs, car j'en ai trouvé plus que dans le premier tome. À la fin, j'ai carrément du me forcer à continuer ma lecture pour connaître le fin mot de ce tome tellement les coquilles devenaient plus nombreuses et plus énormes. En voici un petit florilège des pires rencontrées : « Emouchet se rappels alors » / « d'un point gantelé » / « Il parlé » / « peutêtre » / « derrière mois »... Et je ne parle même pas des inversions dans les prénoms, des lettres en trop dans les prénoms ou les mots et des termes au singulier qui se transforment en pluriel (« la plus élémentaires » / « un membres »), et inversement d'ailleurs (« les plus attractif »). J'espère vraiment que le tome 3 en aura moins car pour quelqu'un qui voit les fautes, la lecture est un vrai calvaire. Pour la plupart des gens, le cerveau fait abstraction des fautes, corrige l'erreur et la lecture peut continuer. Pour ma part, mon cerveau ne fait pas la correction automatique et je les voie ; du coup, ça me fait râler et j'ai du mal à reprendre ma lecture.



Comme vous l'aurez compris, ce tome est une bonne suite où les aventures et les embûches s’enchaînent pour Emouchet et ses amis. Il me tarde de pouvoir en continuer la lecture (toujours prêtée par ma collègue) pour en connaître la fin et savoir si cette série restera un peu plus marquée dans ma mémoire que « Polgara ». Pour le moment, je la lis mais c'est loin d'être un coup de cœur malgré l'univers construit et les personnages aux multiples facettes, peut-être parce que l'essentiel de l'histoire réside dans la politique et la religion, qui sont loin d'être mon fort en lecture. À voir donc avec le tome 3 !



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Première incursion dans l'univers des Eddings et j'avoue ne pas être déçue du voyage.

Dépaysement assuré , ce qui était exactement le but recherché quand je me suis lancée dans cette lecture...

Ce premier tome du cycle de La Belgariade permet de planter le décor et de découvrir ses acteurs principaux : le jeune Garion, sa tante Pol, Sire Loup etc...

Le style est très agréable à lire, les dialogues quelquefois savoureux avec un petit gout de revenez-y !!

Vais rapidement me procurer la suite et pis c'est tout...



Challenge ABC 2014/2015
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La Mallorée, Tome 1 : les gardiens du Ponant

J'aime toujours découvrir un texte épique de fantasy ; j'ai donc beaucoup aimé découvrir ce grand classique de la fantasy épique.

La haute imagination de l'auteur, une certaine puissance épique, un monde cohérent, des personnages attachants, une sorte de mystère un peu partout, un arrière-plan mythique fort sensible sont les ingrédients de cet excellent roman.

J'ai cédé, je l'avoue ; cédé à la beauté du texte, à son caractère épique et au charme, au charme d'un bon vieux livre de fantasy épique, comme je les aime.

Je crois même que j'ai pris plus de plaisir à lire le premier tome de "La Mallorée", qu'aucun des tomes du "Seigneur des Anneaux".

Excellent, à mon sens.
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La Belgariade, tome 5 : La fin de partie de..

Ce dernier tome de l'épopée de la Belgariade m'a déçu.

Nous continuons sur la lancée du tome précédent. D'un coté, Garion, Belgarath et Silk continue leur avancée à travers diverses contrées vers le combat final que doit mener notre héros. Et d'un autre coté, les autres personnages rassemblent une immense armée et attaquent les contrées dissidentes.

En fait, dans ce tome, rien de neuf ni de surprenant. De longues pages de tactiques militaires et de batailles, et de l'autre coté, de longues pages d'avancée en terres hostiles. Je me suis ennuyée.

Pas de rebondissement inattendu et le combat final est vite plié, sans surprise.

Bref, ce n'est pas vraiment la conclusion que j'aurais espérée même si "tout est bien qui finit bien".
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La trilogie des joyaux, tome 3 : La rose de..

Suite et fin des aventures d'Emouchet et de ses amis !!



Devant rendre son livre à ma collègue, je me suis forcée à inclure ce dernier tome dans mes prochaines lectures mais si j'avais su ce qu'il contenait, je ne l'aurais sans doute pas lu pour lui redonner directement. J'étais restée dans l'idée que ce tome parlait de la guérison de la reine d'Elénie. En fait, cela ne concerne que 50p sur les 800p de ce tome. Tout le reste parle d'état de siège, de considérations ecclésiastiques et politiques avec énormément de descriptions de cet ordre-là. Ces passages ont quand même été lus au forcing ; d'un parce que je n'y comprenais pas grand chose et de deux, car ils étaient barbants. Un tome bien inutile pour ma part même s'il clôture l'ensemble de l'histoire de façon correcte en ce qui concerne Annias, Martel, Otha et Azash.



Ayant lus les deux premiers tomes en Février, je me souvenais relativement bien de l'histoire et des personnages mais j'aurais quand même bien apprécié une petite liste avec les différents personnages et leur rôle dans la série. Je me suis donc souvent mélangée les pinceaux entre certains personnages : Bévier/Bérit, Kurit/Kalten... Ainsi qu'un petit lexique pour les mots créés par l'auteur et les religions existantes dans cette série n'aurait pas été de trop. Heureusement, l'écriture de l'auteur est suffisamment agréable pour que les pages et le tome soient vite avalés, 800p en une semaine. Le seul hic vient encore des coquilles généreusement laissées par France Loisirs... J'espère qu'ils se sont améliorés avec le temps au vu de leurs prix excessifs...



Comme vous l'aurez compris, ce tome clôture correctement cette série même si un certain nombre de pages (300p) n'étaient pas vraiment nécessaire à part pour plomber la narration et compliquer l'histoire. Je suis néanmoins contente de l'avoir lu pour avoir eu le fin mot de toute cette histoire mais cette trilogie est très loin d'être un coup de cœur. Beaucoup trop complexe en matière de descriptions et d'explications d'ordre ecclésiastique et politique, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Et je pense que, comme Polgara la sorcière, cette série sera vite effacée de ma mémoire... Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre avis.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La trilogie des joyaux, tome 1 : Le trône de d..

Livre lu dans le cadre de la pioche de Février 2016.



Je remercie donc Bislys pour cette pioche car ça a été une très bonne découverte et malgré ses 600p, il a été lu assez rapidement. Cela fait au moins 5 ans qu'il patiente dans ma PAL car j'avais peur d'être déçue. J'avais lu plus jeune « Polgara » et arrivée sur Babelio, je l'ai « redécouvert » car je n'en avais gardé aucun souvenir. J'espère que cela ne sera pas le cas avec ce roman dont j'ai dès le départ très apprécié l'humour pince-sans-rire du personnage principal. Et grâce à une collègue, dès la fin de cette critique, je vais pouvoir aller lire le tome 2.



Le moins que l'on puisse dire avec ce tome, c'est qu'il a dépassé le stade du tome d'introduction avec son nombre de pages ainsi que par son univers très bien construit. Il faut dire également que le couple Eddings n'est pas à son coup d'essai, ils savent bien raconter leur histoire et créer les mondes qui vont avec. Je disais donc que ce monde est très bien construit car Emouchet, le personnage principal, nous fait découvrir durant son périple différents peuples avec chacun leur spécificité culturelle et vestimentaire. Il y en a donc pour tous les goûts, on y retrouve même notre monde arabe et ses femmes voilées. Les auteurs nous ont également créés des cartes nous permettant ainsi de suivre Emouchet et ses amis pendant leurs déplacements ainsi que de situer les différentes contrées les unes par rapport aux autres. Par contre, ce qui m'a un peu manqué au début aurait été l'aide d'un lexique pour les différents termes spécifiques inventés par le couple Eddings, à moins qu'il y ait un ordre à respecter pour lire leurs séries... Le petit plus de ces auteurs est que tout nous est décrit dans les moindres détails sans pour autant alourdir le récit ni rebuter à la lecture, un vrai coup de maître donc !



Comme je le disais plus haut, j'ai dès le début très apprécié l'humour très particulier d'Emouchet et heureusement car je dois bien avouer que j'allais dans cette lecture un peu à reculons à cause de mon expérience avec « Polgara » et que comme d'habitude, je n'ai pas relu le résumé avant d'attaquer ma lecture (cela peut gâcher quelques effets de surprises et donner des a priori sur la lecture, je préfère donc éviter...). J'ai ainsi eu le plaisir de découvrir différents personnages, tous très particuliers et surtout des personnalités toutes en subtilités et en nuances suivant les situations et les protagonistes. J'ai donc pris plaisir à rencontrer et à côtoyer ces différentes personnes : celle qu'il me tarde de retrouver est la petite Flûte, elle m'intrigue énormément.



Ce qui est également sûr, c'est que cette série nous réserve bien des surprises et que le périple d'Emouchet sera semé d'embûches en tous genres. Après 10 ans d'absence dans son pays pour cause d'exil forcé, il est contraint de repartir sur les routes pour trouver le mal qui ronge sa reine. Il sera accompagné par différents amis et de nouvelles connaissances pour mener à bien sa quête. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, de nombreuses personnes lui mettront des bâtons dans les roues car tout est affaire de politique et de religion. Il a néanmoins été très agréable de suivre Emouchet et ses amis dans ces différentes péripéties car je me demandais à chaque fois comment il allait pouvoir se sortir de tous ces mauvais pas. L'auteur réserve donc bien des surprises à son personnage principal. Il a fallu quelques centaines de pages avant que l'histoire ne se lance réellement et j'ai enfin été prise dans le roman. J'avais du mal à la lâcher pour aller au boulot ou même dormir...



Par contre, petit hic avec mon édition, elle vient de France Loisirs et elle est bourrée de coquilles en tous genres, et des plus bêtes en plus... On retrouve des accents intempestifs (dé, là, à, …) ou inversement, des accents manquants, et pareil pour les tirets (centre ville...). D'après ma collègue, ça s'arrange un peu dans les autres tomes, à voir donc !



Comme vous l'aurez compris, ce tome a donc été une très bonne découverte dont je vais de ce pas lire la suite. Le personnage principal a un humour comme j'aime et les auteurs ont su créer un univers très complexe et très intéressant avec des contrées et des religions très différentes (mono et polythéiste) ainsi que différents personnages tout en nuances. Si vous ne connaissez pas ce couple d'auteurs, je vous conseille donc de découvrir cette série très complète dont le premier tome démarre très rapidement avec un monde très bien construit. Pour ma part, je vais de ce pas lire le tome 2 (et encore merci à Bislys pour son choix !).



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La trilogie des joyaux, tome 1 : Le trône de d..

C'est avec un grand enthousiasme que je découvre cet auteur et le premier tome de cette trilogie . Je mets 5 étoiles sans hésitations tellement j'ai été transportée par cet univers et ses personnages.

Emouchet ,chevalier de l'Eglise ,champion de la reine d'Elénie ,rentre d'exil et apprend que la reine n'a plus beaucoup de temps à vivre ,victime d'une étrange maladie. Avec l'aide de sa compagnie de chevalier ,il va tout tenter pour la sauver et dans le même temps essayer de contrer Annias qui tente de s'emparer du royaume

. Entre complots,magies et retournements de situation ,on ne s'ennuie pas une seconde ! Et la guerre qui se prépare promet encore beaucoup d'actions...

C'est donc avec une très grande hâte que j'attends de recevoir les deux derniers tomes !
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La Belgariade, tome 4 : La Tour des maléfices

C'est avec une certaine avidité que j'ai ouvert ce 4e tome des aventures de Garion. J'ai envie de progresser dans la quête de nos héros.

Les aventures sont encore une fois multiples et rocambolesques.

Dans ce tome, on a aussi plusieurs passages teintés de politique et de diplomatie. Un roi doit aussi savoir gouverner et cela s'apprend en écoutant les conseils de personnes avisées.

Certains personnages passent au 2e plan et c'est un peu dommage. J'aurais aimé que le groupe reste entier comme lors de leur voyage. Mais on voit l'éclosion de Ce'Nedra qui s'impose en tant que reine. Elle a grandi et muri et commence à comprendre ce qu'on attend d'elle.

Bref, un excellent tome qui amorce la conclusion qui va être apportée par le 5e (que j'ai hate de lire bien-sur).
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

La fantasy est un genre que je connais assez mal. Mes connaissances sur le sujet s'arrêtent à la trilogie de Tolkien que j'ai lue il y a bien des années et au premier tome de la saga d'Elric de Michael Moorcock qui ne m'avait pas emballé outre mesure. Pourquoi dans ce cas ai-je jeté mon dévolu sur David Eddings lors de la dernière opération Masse Critique ? Sans aucun doute pour la première de couverture que je trouve simplement magnifique même si je dois reconnaître que la quatrième de couverture a habilement su attirer mon attention et orienter mon choix.



Après avoir exploré la carte des "Royaumes du Ponant et territoires angaraks" et compulsé le prologue quelque peu nébuleux, je suis entré dans ce premier tome de cette saga avec une facilité déconcertante. Dès le départ, j'ai été happé par l'histoire, conquis par ces personnages aux caractères bien trempés et surtout me suis senti concerné par le destin de Garion, héros de cette épopée en cinq tomes qui répond au nom de La Belgariade.



David Eddings était un grand admirateur de Tolkien et cela s'en ressent tant dans la description des peuplades que dans son approche des personnages. La comparaison s'arrête toutefois là, car si influence il y a, Eddings possède un univers qui n'appartient qu'à lui et qu'il dépeint avec une plume habile, efficace, jamais avare en anecdotes sur les protagonistes de l'histoire. Et c'est d'ailleurs la grande force de ce premier tome. Il y a bien entendu de l'action, mais c'est véritablement dans les dialogues entre les personnages que l'intrigue prend toute son ampleur, se plaisant à détricoter au compte-gouttes un mystère dont on devine rapidement les contours, mais dont on savoure le moindre détail.



En matière de lecture, la longueur d'un roman est avant tout une affaire d'appréciation. Un roman soporifique de 150 pages peut sembler incroyablement plus long qu'un chef d'œuvre de 500. Ici, les 349 pages passent en un éclair et il est difficile de s'arrêter une fois qu'on a commencé la lecture. David Eddings impose d'emblée un rythme à l'histoire auquel il ne déroge que rarement si ce n'est lorsqu'il y a un peu d'action. En découle une fluidité dans la lecture que l'on doit à un découpage assez équilibré, 21 chapitres en 350 pages, et à au fait que Garion reste au centre des événements tout au long du roman.



Lorsqu'un univers, qu'il soit fantasy ou S.F., est créé de toute pièce par son auteur, cela a tendance à réfréner mon envie de plonger dans un roman. Si j'aime que la magie ou que des créatures imaginaires fassent partie du décor, j'ai besoin d'un minimum de repères pour réellement succomber, des repères que la situation initiale du roman m'ont apporté et c'est sans doute pour cette raison que j'ai autant aimé ce premier tome de La Belgariade.



C'est à n'en pas douter ma plus belle lecture de l'année 2020 et je remercie pour cela les éditions Pocket ainsi que Babelio grâce à qui je vais sans doute dépenser quelques dizaines d'euros prochainement afin d'acquérir l'ensemble de cette saga et, sans doute, l'intégralité de l'oeuvre de ce David Eddings que je regrette infiniment de ne pas avoir découvert plus tôt.
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La trilogie des joyaux, tome 1 : Le trône de d..

J'ai de très lointains mais bons souvenirs de “La belgariade” et autres écrits de cet auteur. Aussi, une trentaine d'années plus tard, j'avais de grandes attentes quant à ces retrouvailles. Sans être une déception totale, il faut avouer que soit mes goûts ont changé, soit je suis devenu plus exigeant au fil des ans, soit ce début de trilogie n'est pas un des meilleurs de cet auteur. Toujours est-il que le héros, Émouchet, m'a semblé classique, prévisible, sans trait particulier qui le rendrait attachant, presque mécanique en quelque sorte. La trame principale annonce pourtant une quête d'envergure où se côtoient camaraderie, éléments magiques bien dosés, méchants à la hauteur et univers solidement campé. Mais il manque à ces ingrédients habituels une petite étincelle qui transformerait un récit correct en aventure captivante. Reste que cela se lit facilement et soutient l'intérêt. Assez pour poursuivre la trilogie ? Pas dans mon cas, il y a trop de bons crus à découvrir en fantasy.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Ce premier tome fut une agréable découverte. En effet, j'ai trouvé son univers très riche et assez bien présenté, même si comme d'habitude je me suis perdue avec les noms... J'ai aussi trouvé les différents protagonistes plutôt intéressants et j'ai hâte de voir le développement de chacun.

Seul bémol pour moi, un gros manque d'action....

Vivement le tome 2 !!!
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La Rédemption d'Althalus, tome 1 : Les yeux d..

Divertissant et plutôt bien écrit, même si, j'avoue tout, j'ai cru au départ que c'était un bouquin jeunesse.

(Oui fidèle à mon habitude, j'ai acheté le dyptique d'occasion il y a des lustres et je n'ai pas relu le 4ème de couverture, donc je "découvrais".)



Il s'avère que non. Mais l'humour et l'écriture, simples tous les deux, (ou la traduction) m'ont donné cette impression. La psychologie des personnages est un brin simplète, c'est sans doute lié également.



L'idée de la maison au bout du monde m'a donné aussi une impression de déjà lu.

Sauf que je suis sûre de n'avoir jamais lu ceux-là.

Donc je cherche encore d'où ça me vient. Me demande si c'était pas du Zelazny ou du Van Vogt... Mmmmmm... ? Si jamais ça vous dit quelque chose, dites-le moi en commentaire, lol, je vieillis et ma mémoire n'est plus ce qu'elle était ! Mdr !



Bref, c'est sympa et ça se lit sans effort aucun, mais c'est pas transcendant non plus.
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La Belgariade, tome 3 : Le Gambit du magicien

Salut les Babelionautes

Voila encore un Tome de "la Belgariade" que j'ai dévoré, le couple Eddings nous a concocté dans ce livre une Histoire qui, cette fois, prend son envol avec la découverte par Garion de ses pouvoirs.

L'Univers imaginé par les Eddings est vraiment complet et le groupe disparate qui l'entoure vaut a lui seul de lire cette œuvre titanesque.

Car ce ne sont pas simplement des personnages secondaires, chacun d'eux a une utilité qui s'avèrera essentielle pour la récupération de l'Artefact volé.

De plus, l'humour est omniprésent dans la prose de ces deux Auteurs, sans qu'on parviennent a l'attribué spécifiquement à l'un ou à l'autre.

Certaine situations sont tellement cocasses que je me suis pris a rire doucement a leur lectures.

Quand Garion essaye de soulever le Rocher et qu'il se retrouve enfoncé dans la terre par le contrecoup de l'énergie Magique est l'un de ces moment ou tu t'aperçoit qu'il ne maitrise pas encore son pouvoir.

Merci a Dominique Haas pour sa traduction qui me permet de parcourir aux côtés de Garion les Territoires Angaraks et les Royaumes du Ponant.

J'y retourne pour découvrir ce qui attend nos amis dans "La Tour des maléfices".
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Premier tome du chef-d'oeuvre de David et Leigh Eddings.

Nous entrons dans l'histoire aux côtés de Garion, neuf ans, qui vit dans une ferme avec sa tante Pol, chez Faldor, le bon fermier, avec Durnik, le forgeron, une soixantaine d'ouvriers agricoles et quelques enfants. (Au cas où certains se poseraient la question : il n'y a ni électricité ni moteur à explosion, on se déplace en charrette ou à cheval, et on s'éclaire à la bougie). Nous sommes en Sendarie, c'est important, car les héros vont voyager et chaque pays aura ses coutumes et particularités. La Sendarie est un pays tranquille, très agricole, les habitants sont réputés pour leur bon sens pratique bien terre à terre, et le pays pour ses plaines cultivées. Rien de remarquable, en somme, sauf que c'est le seul pays vraiment comme cela.

L'aventure va arriver sous la forme du vieux conteur, un vagabond qui passe toutes les quelques années à la ferme et paie d'une soirée de conte l'hospitalité de Faldor. Garion, en garçon éveillé, est attiré par le conteur, qui le fascine aussi par sa façon de vivre et par sa relation avec sa tante Pol. Le conteur emmène un jour Garion faire une course au patelin voisin et Garion va y rencontrer ses premiers étrangers, un Tolnédrain et, surtout, un Murgo et des Thulls. Ces derniers, originaires de pays plutôt hostiles, éveillent la suspicion du conteur, qui demande à Garion de ne rien dire et commence lui-même à jouer le rôle d'un serviteur décrépi et inculte. Révélation pour Garion qui, à partir de ce jour-là, comprend que le monde n'est pas comme la ferme.

Le conteur repart quelques années et Garion a quatorze ans quand il est tout à coup arraché à son environnement familier pour courir les routes avec sa tante, le conteur, Durnik, et deux hommes qui font d'abord à Garion un effet très inquiétant.



LA BELGARIADE (5 tomes) : elle commence autour d'un jeune garçon orphelin élevé par sa tante dans une ferme et nous fait progressivement découvrir le monde imaginé par les auteurs.

On y découvre des pays, chacun avec sa culture, en compagnie d'un petit groupe de personnages hauts en couleurs, qui vont être complémentaires tout au long de leur quête. Il y a beaucoup d'action, de dialogues, d'humour, de bravoure et de magie. Les personnages sont proches de nous, chacun avec des qualités et des défauts, tous au service d'une cause qui les harmonise et les solidarise.

Le 5ème volume voit se terminer une première quête. Dans la 2ème série de 5 volumes (la Mallorée) se déroule une 2ème quête, avec les mêmes personnages principaux (+ quelques nouveaux); elle est encore plus aboutie et après des péripéties très distrayantes, c'est le bouquet final.

Mention spéciale pour la traduction (Dominique Haas) qui est très bonne ! le vocabulaire est riche, le style fluide, les différents langages très réussis (langage paysan, de cour, des loups..). C'est valable pour "la Mallorée" aussi.
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