La psychiatrie, c’est comme la prison, en plus désinfecté. On joue sur les termes pour mettre la main sur des subventions spécifiques, mais au fond c’est pareil. Le trou s’appelle « pièce consacrée à l’isolement », la cellule se nomme « notre chambre », les menottes s’appellent « médication » et la détention s’appelle « thérapie », mais faut pas se tromper, c’est la même violence psychologique, la pire : l’enfermement de l’homme par l’homme.
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