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Note moyenne 4.01 /5 (sur 995 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 10/03/1967
Biographie :

David Grann est un journaliste et écrivain américain.

Diplômé de Connecticut College en 1989, il débute sa carrière de journaliste au Mexique, puis collabore à plusieurs journaux, comme le New York Times Magazine, The Atlantic, le Washington Post, le Boston Globe ou le Wall Street Journal.
Ancien rédacteur en chef de The Hill (1995) puis de The New Republic (1996), il est, depuis 2003, journaliste au New Yorker.

Il est titulaire d'un master en relations internationales de Fletcher School of Law and Diplomacy en 1993 et d'un master en écriture créative de l'Université de Boston en 1994.

En 2005, David Grann visite un village kalapalo, dans la région du Haut-Xingu (Brésil), et découvre qu’une tradition orale concernant l'explorateur britannique Percy Fawcett (sans doute l’un des premiers hommes blancs à s’être aventuré dans ce village) s’y perpétue.
En 2009, il publie son premier roman "La cité perdue de Z : Une expédition légendaire au cœur de l'Amazonie" (The Lost City of Z: A Tale of Deadly Obsession in the Amazon).

Finaliste du prix Michael-Kelly en 2004, il est également l'auteur de deux courts polars, "Le Caméléon" (The Chameleon. The many lives of Frédéric Bourdin, 2008) et "Un crime parfait" (True Crimes - A postmodern murder mystery, 2008).

"La Cité perdue de Z" est adapté au cinéma en 2017, réalise par James Gray avec notamment les acteurs Charlie Hunnam, Robert Pattinson et Sienna Miller.

"Le Diable et Sherlock Holmes" (The Devil and Sherlock Holmes, 2010) est un recueil de douze articles de presse, publiés entre 2000 et 2009 dont "The Old Man and the Gun", adapté au cinéma en 2018, réalisé par David Lowery avec Robert Redford, Casey Affleck, Sissy Spacek.

David Grann vit actuellement à New York avec sa femme, la productrice de télévision Kyra Darnton, et ses deux enfants.

site officiel : https://www.davidgrann.com/

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À l'occasion de la sortie du film que Martin Scorsese a tiré du chef-d'oeuvre de David Grann, nous avons le plaisir de vous proposer une belle édition de Killers of the Flower Moon. 1921. Les guerres indiennes sont loin. Leurs survivants ont, pour la plupart, été parqués dans des réserves où ils végètent, misérables, abandonnés à leur sort. Une exception à cette règle : le peuple osage. Il s'est vu attribuer un territoire minéral aux confins de l'Oklahoma. Or ces rochers recouvrent le plus grand gisement de pétrole des États-Unis. Les Osages sont millionnaires, roulent en voitures haut de gamme, envoient leurs enfants dans les plus prestigieuses universités et se font servir par des domestiques blancs. Un jour, deux membres de la tribu disparaissent. Un corps est retrouvé, une balle dans la tête. Puis une femme meurt empoisonnée. Et une autre. Plus tard, une maison explose. Qui commet ces assassinats ? Qui a intérêt à terroriser les riches Osages ? Les premières enquêtes, locales, sont bâclées ; elles piétinent. C'est pourquoi, après une nouvelle série noire, ce dossier brûlant est confié au BOI (Bureau of Investigation, qui deviendra le FBI en 1935). À sa tête, un très jeune homme. Son nom est Edgar J. Hoover. Il veut deux choses. La première : faire toute la lumière sur cette sombre affaire, et il s'en donne les moyens – enquêteurs hors pair, méthodes rigoureuses de police scientifique, mise en fiche de la moindre information. La seconde : le pouvoir. Surtout le pouvoir. https://editions-globe.com/killers-of-the-flower-moon/ « Killers of the Flower Moon » de David Grann Le 5 octobre 2023 en librairie Traduit de l'anglais (États-Unis) par Cyril Gay Suivez toute l'actualité des éditions Globe sur les réseaux sociaux https://instagram.com/editions_globe https://twitter.com/EditionsGlobe https://www.facebook.com/EditionGlobe

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Citations et extraits (133) Voir plus Ajouter une citation
David Grann
Mais White savait que le système judiciaire américain, au même titre que ses services de police, était gangrené par la corruption. Il y avait beaucoup de juges et d'avocats véreux. Les témoins étaient menacés, les jurys achetés.
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Livré à lui-même sur l'océan, à mille lieues du monde qu'il connaissait, il pouvait faire ses preuves lors de luttes primordiales : braver les typhons, vaincre des navires ennemis, secourir ses compagnons dans la tourmente.
Mais s'il avait déjà donné la chasse à quelques pirates, notamment à Henry Johnson, le manchot irlandais qui tirait au pistolet le canon de son arme posé sur son moignon, ces premières croisières s'étaient révélées peu mouvementées ...
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L’Histoire est un juge impitoyable. Elle expose au grand jour nos erreurs les plus tragiques, nos imprudences et nos secrets les plus intimes ; elle jouit de son recul sur les événements avec l’arrogance d’un détective qui détiendrait la clé du mystère depuis le début.

Chapitre 23 : Une affaire non résolue
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Le gouvernement américain, prétendant que la majorité des Osages étaient incapables de gérer leur patrimoine, avait demandé au Bureau des affaires indiennes de désigner les membres de leur communauté aptes à administrer leur fortune. Malgré les objections virulentes de la tribu, une grande partie des Osages, dont Lizzie et Anna, furent déclarés « incompétents », et se virent imposer des curateurs blancs qui supervisaient le moindre de leurs achats, jusqu’aux tubes de dentifrice qu’ils se procuraient dans la boutique d’à côté. Un Osage qui avait été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale protesta : « Je me suis battu en France pour ce pays, et on ne m’autorise pas à signer mes chèques moi-même ! » Ces curateurs étaient généralement choisis parmi les membres éminents de la société blanche du comté.
Chapitre 5 : Les apôtres du diable.
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Puis je cherchai Scott Mathis, le propriétaire de la Big Hill Trading Company. D'après ce registre, il aurait été responsable de neuf Osages, dont Anna Brown et sa mère Lizzie. En vérifiant la liste, je vis qu'une troisième personne s'était ajoutée à la liste, puis une quatrième, une cinquième et une sixième. Des neuf personnes qu'il avait sous sa tutelle, sept avaient rendu l'âme, dont deux avaient été notoirement assassinées. Je parcourus le registre à la recherche d'autres curateurs de l'époque. L'un d'entre eux était responsable de onze Osages, dont huit avaient péri. Un autre en avait treize, et plus de la moitié n'étaient plus de ce monde. Et un autre encore en avait cinq et tous avaient trépassé. Et ainsi de suite. Leur nombre était hallucinant et dépassait largement le taux de mortalité naturelle. Puisque, dans l'ensemble, aucune enquête n'était ouverte, il était impossible de connaître précisément le nombre de morts suspectes, sans parler du nom des responsables.
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À partir de 1877, il n’y eut presque plus de bisons à chasser – les autorités ayant vivement encouragé les colons à les exterminer sachant bien que, selon les termes d’un officier de l’armée, « chaque bison mort est un Indien en moins ». La politique du gouvernement était passée du confinement à l’assimilation forcée, et les représentants gouvernementaux essayaient de plus en plus de convaincre les Osages d’aller à la messe, de parler anglais, et de couvrir leurs corps de vêtements en fibres végétales.
Le gouvernement leur devait encore de l’argent pour les terres du Kansas, mais il refusait de s’acquitter de sa dette tant que les hommes en pleine possession de leurs moyens, comme Ne-kah-e-se-y, refuseraient de cultiver leurs terres ; et lorsqu’ils cédèrent le gouvernement voulut payer sa dette sous forme de vêtements et de rations alimentaires. Un chef protesta : « Nous ne sommes pas des chiens qu’il faut venir nourrir. »
[Chapitre 4 : La réserve souterraine]
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Au début des années 1870, les Osages avaient été déplacés depuis leurs terres d’origine du Kansas vers une réserve rocailleuse d’Oklahoma, censée être de moindre valeur mais dont on découvrit par la suite qu’elle reposait sur le plus grand gisement pétrolifère des États-Unis. Pour y accéder, les chercheurs devaient louer les terres aux Osages et leur reverser des royalties. Au début des années 1900, chaque personne inscrite sur le rouleau de la tribu commença à recevoir un chèque trimestriel. Le montant initial ne s’élevait qu’à quelques dollars, mais, au fil du temps, alors que l’on extrayait de plus en plus de pétrole, les dividendes se comptèrent par centaines, puis par milliers de dollars. Le montant augmentait presque tous les ans, comme les ruisseaux de la Prairie qui se rejoignent pour former la large rivière boueuse qu’est le Cimarron, et que les membres de la tribu aient à eux tous accumulé des millions de dollars. (Pour la seule année 1923, la tribu perçut plus de trente millions de dollars, soit l’équivalent de plus de quatre cents millions de dollars actuels.) Les Osages étaient alors considérés comme le peuple le plus riche par individu au monde. « Voyez et contemplez ! s’exclamait un journaliste de l’hebdomadaire new-yorkais Outlook. Les Indiens, au lieu de mourir de faim […], jouissent de revenus réguliers qui rendent les banquiers malades de jalousie. »
[Chapitre 1 : La disparition]
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Où trouveras-tu donc une caverne assez sombre
Pour couvrir ton visage farouche ?
Conspiration, n'en cherche point;
Cache-le sous le masque de la bienveillance et de son sourire caressant.
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Pour Hoover, les agents étaient des rouages interchangeables, comme les employés d’une multinationale. C’était un très grand changement par rapport à l’approche traditionnelle de ce travail pour lequel les policiers étaient généralement issus de leurs propres communautés. Si ce changement permit de ne pas exposer les agents à la corruption et de créer un véritable organisme de police nationale, il ne tenait pas compte des particularités régionales et avait l’effet déshumanisant que subit tout employé qui est constamment déraciné.

Chapitre 16 : pour que le bureau se porte mieux.
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Il estimait qu’il lui faudrait trois semaines pour achever le reste de son périple, et il espérait que le plus dur était derrière lui. Dans son journal, il avait écrit : “Prions simplement que la route vers le nord soit beaucoup plus facile.” Pourtant, sur les pentes du dôme Titan, il trouva l’ascension “mortelle”. Il avait perdu plus de dix-huit kilos et ses vêtements sales lui pesaient. “Toujours très faible – les jambes comme des allumettes et les bras maigrichons”, notait-il dans son journal. Il avait les yeux creusés, ourlés de cernes. Ses doigts étaient engourdis. Ses tendons d’Achille étaient enflés. Ses hanches étaient marbrées de contusions, éraflées par les secousses du harnais. Il s’était cassé une incisive en mordant dans une barre de protéine gelée et il avait plaisanté avec l’opérateur d’ALE sur son allure de pirate. L’altitude lui provoquait des étourdissements et il avait des hémorroïdes sanglantes.
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