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Critiques de David Lagercrantz (760)
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Laissons tomber le débat qui sous-tend l'histoire de la création de ce roman. Après tout, l'ensemble des livres que nous lisons nourrissent un réseau commercial qui fait vivre éditeurs, auteurs et libraires. Alors quand quelqu'un qui n'écrit pas avec les pieds tente d'apaiser la frustration qu'avaient tous les fans de Millénium, liée à la quasi impossibilité de connaître la suitedes aventures de cette héroïne hors du commun qu'est Lisbeth Salander, ne boudons pas notre plaisir.

Il est vrai que nous n'avons pas l’excitation des premiers tomes, où toute l'histoire était à découvrir, le puzzle se dévoilait au fil des pages pour faire la lumière sur le mystère de la genèse d'une telle personnalité. Mais il en aurait été de même si Stieg Larsson avait pu assurer la suite de la trilogie.



Ce n'est pas simple de s'atteler à une telle gageure. Le fan a de la mémoire. Pas question de le leurrer. Et le pari est réussi : David Lagercrantz a relevé le défi de manière convaincante. Il parvient à compléter la biographie de notre hackeuse préférée, et à construire une intrigue qui tient la route. Sociétés secrètes, journalistes aux abois et rancoeur familiale s'entremêlent avec beaucoup d'adresse pour un scénario très correct.

Il y a moins de longueurs que dans les premiers tomes, moins de détails inutiles (comme la liste exhaustive d'un caddy de supermarché rempli par Blomqvist).

Les chapitres font place successivement aux différents protagonistes, ce qui suscite l'envie de poursuivre, et l'action devient même haletante dans la dernière partie.

Le thème de l'autisme à haut potentiel, nommé ici le syndrome du savant, est fouillé avec sérieux, même si certaines hypothèses étiologiques sont un peu folkloriques. Et c'est plutôt agréable de sortir Lisbeth de son enfermement en lui adjoignant un compagnon qui lui ressemble.



Enfin, j'ai eu la chance de découvrir ce roman via une opération masse critique, ce dont je remercie Babelio et les éditions Audiolib, mais en version audio.

Le lecteur est remarquable, par ses capacités de modifier sa voix pour donner vie aux différents personnages, y compris féminins, et il insuffle une excellente vitalité au texte. Par contre, c'est long : 16 heures d'écoute, pas moyen d'accélérer, difficulté pour retrouver un passage précédent, c'est un exercice particulier. Qui de plus à tendance à m'endormir (vertu soporifique de l'histoire du soir), d'où la contrainte de n'écouter qu'en voiture, pour que ma vigilance obligée me permette de suivre.



La fin est réjouissante, car elle promet avec peu de risque de se tromper un cinquième opus (tout n’est pas réglé)



Belle expérience





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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Lisbeth est en prison suite au tome 4 et y croise de sérieux cas. Mais sa farouche envie de défendre la veuve et l'orphelin prendra le dessus.



Alors franchement , j'adore l'univers de Millénium de Stieg Larsson. J'avais beaucoup aimé le tome 4. Mais le tome 5 est une véritable dégringolade pour moi.

Ce roman se lit bien malgré tout. l'écriture de David Lagercrantz est franchement agréable. Et ça reste un "polar" correct. Mais non franchement non . Lisbeth est complètement changée.. d'une véritable écorchée vive qui emmerde la terre entière elle en devient presque un mouton. Je ne sais pas si je dois mettre ça sur le dos de l'auteur ou de la traduction... mais Lisbeth en colère qui essaye de dominer le directeur de prison et qui lui dit "taisez vous " a deux reprises et bien chez moi ça ne colle pas... franchement là il aurait fallut un tonitruant "FERME TA GUEULE ". (Je ne vais pas m'étendre sur les problème de langage que j'ai pu trouver au sujet de Lisbeth ils sont malheureusement nombreux.)



Quant à l'histoire, bhen le trop est l'ennemi du bien .





Bref beaucoup de choses qui rendent ce roman complètement irréaliste. Pour ce tome je me suis jetée encore une fois dessus lors de sa parution, mais si jamais il devait y avoir un tome 6 j'attendrais que ma bibliothèque en fasse l'acquisition. J'espère que ce tome est juste un faux pas afin que je puisse retrouver l'univers de Millénium comme je l'aime et comme il est et devrait l'être réellement.

Je ne suis pas mauvaise lectrice je laisserais encore sa chance a l'auteur. Je reconnais aussi volontiers que prendre la suite de Stieg Larsson est un sacré challenge... mais bon une belle déception pour moi mais qui gagne malgré tout ses 3 étoiles du fait d'une lecture aisée.

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Millenium, tome 6 : La fille qui devait mou..

Je m'étais promis de ne pas acheter ce tome 6 puisque je sentais déjà dans le 5 une perte de caractère des personnages principaux, mais des amis ont pensé a moi .



Je suis une fois encore très déçue. Il faut quand même que je reconnaisse que David Lagercrantz écrit très bien, qu'il a même une plume plutôt addictive. Je lirais sans doute encore ses romans en espérant qu'il en écrive avec ses propres personnages. Car ici il donne l'impression d'avoir voulu en finir le plus vite possible avec Millénium. Je n'ai absolument pas reconnu les deux personnages principaux, Lisbeth et Michael. Ils ont perdu leur identité initiale.

Il dénature complètement Lisbeth qui est n'a plus son caractère de combattante… elle l'avait déjà bien perdu dans le tome 5. Elle n'a plus l'ampleur de ce personnage que j'ai tant aimé chez Larson. Il a ici essayer d'en faire un être normal, qui rentre dans le moule .

Il en va de même pour Michael qui perd également son identité , et le journal millénium passe complètement en second plan.



Sans parler de la fin qui m'a également très déçue. On est loin de l'esprit et de l'identité du Millénium de Stieg Larson. Mais il faut quand même reconnaître à David Lagercrantz qu'il a respecté son opinion et sa lutte contre l'extrême droite et l'homophobie dans sa suite des Millénium.



Bref je reste convaincue que David Lagercrantz ferait un super auteur de thriller , mais avec son univers propre.

Je suis heureuse que cette série se termine et je n'en garderais que ceux écrit par Stieg Larson.

C'est bien dommage car cette série avait un potentiel de fou.



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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Le voilà enfin ...

Depuis qu'on a fini la trilogie l'on attend fébrilement la sortie du nouvel opus ....

Et le voilà ....

Mettons les choses à plat tout de suite , cette sortie n'est pas une opération commerciale ,c'est une sorte d'hommage à Stieg Larsson ...

Le fait que les ayants droits de l'auteur aient indiqués que les bénéfices seraient donnés au journal anti fasciste de Stieg Larsson , donne une idée de la raison de ce nouvel opus .

Oui le secret autour de ce livre à etait total , et cela est normal .

Il faut prendre en compte que pour l'auteur c'est une prise de risque majeure . Si il échoue à convaincre les lecteurs , sa carrière sera très compliquée .

Soyons donc impartiaux .

Tout d'abord , voyons l'histoire .

On le sait , je n'aime pas dévoiler l'intrigue des livres , cela pour laisser le plaisir des lecteurs intacts .

Sur ce paramètre , il faut noter que Larsson maîtrisait un peu plus les fils dramatiques .

Pour autant , Lagercrantz est à la hauteur .

Il sait conduire son récit , ménage parfaitement le suspense , construit avec une grande efficacité son puzzle dramatique , fait vivre les personnages avec un brio certain .

La comparaison pouvait être néfaste à Lagercrantz , et il faut s'interroger sur son adaptation à l'univers de Millenium .

Cette franchise est tellement ancrée dans la culture populaire mondiale , que c'était une vraie preuve de courage de relever le défi colossal que cette initiative représente .

L'on ne peut qu'avoir de la sympathie pour cet auteur qui fait preuve d'un courage certain .

Et force est de constater que même si son style est un peu plat par instant , il est dans l'ensemble au niveau de ce défi .

Cet opus est prenant , palpitant , d'un niveau largement au dessus de la moyenne .

Les lecteurs assidus et les néophytes prendront un plaisir certain à la lecture de cet excellent opus qui nous replonge avec délectation dans l'univers jubilatoire de Millenium .

A decouvrir sans hésitation .

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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Je suis de celles qui ont bouffé, dévoré, avalé les trois tomes du Millénium de Stieg Larsson, fascinée par le personnage de Lisbeth Salander, un des personnages les plus réjouissants, inattendus, superpuissants de ces dernières années ( avec Nicholas Hel dans Shibumi de Trevanian ).



Et pourtant, je n'ai lu que cette suite, ce quatrième tome sorti en 2015, qu'aujourd'hui. Ben oui, la mort de l'auteur originel et surtout les polémiques frico-commerciales autour de son héritage m'ont fait crainte le pire.



Au final, le cahier des charges est rempli. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les personnages crées par Stieg Larsson, Lisbeth, Mikaël, Erika et les autres. L'intrigue avance bien, c'est rythmé, efficace, on en s'ennuie pas, on se laisse accrocher mais ....



Mais voilà, c'est quand même fade, un peu comme un panaché par rapport à la bière, un peu trop de limonade dedans.

En fait, y a pas la flamme, cette la violence glaciale qui m'avait saisie dans les premiers tomes ( surtout le premier d'ailleurs ). L'intrigue est simpliste là où elle pouvait se déployer de façon complexe, dérangeante même lorsqu'elle permettait d'interroger les dérives de nos sociétés contemporaines. Là, ok, il est question d'espionnage industriel , de relations malsaines entre les services secrets, la NSA et les mafias locales, d'éthique aussi autour de programmes d'intelligence artificielle, mais sans la moindre ambiguïté. Surtout, ma Lisbeth est désespérément terne, en mode pilotage automatique, même lorsqu'il s'agit de sauver un gamin autiste des griffes de tous les méchants du livre. Quant à la fin, elle est en peu lourdaude dans ses explications / résolutions, trop d'explications tue l'explication, le lecteur n'est pas un neuneu, il peut faire marcher sa cervelle pour comprendre les choses, hein.



Bref, une suite honnête ( surtout pour ceux qui découvrent la série Millénium ) à défaut d'être vraiment nécessaire et palpitante. Je ne lirai pas le tome 5 .
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Alors? Que vaut-il, le Millenium 4?

(Question plusieurs fois posée par des tiers durant cette lecture)



Et bien, pour faire court, il se laisse lire...



C'est un honnête thriller avec des savants assassinés, des collusions entre mafia russe, hackers de crime organisé et espionnage industriel, dans un monde globalisé de recherches de profits et de surveillance informatique des individus au niveau des Etats. Une idée de ce qui peut attendre notre société par l'intelligence de plus en plus délirante des moyens intrusifs virtuels.

Dans le camps des gentils, on trouve un enfant autiste surdoué, des fonctionnaires et journalistes intègres et la punkette hacker inoxydable.



Devant cette trame de fond, on peut regretter de ne pas retrouver le charisme d'une Lisbeth aussi flamboyante que dans les premiers livres. David Lagercrangz lui associe une part d'humanité qui la rend plus fade. On peut (ou pas) le regretter.

Beaucoup d'acteurs se croisent dans cette enquête, peut-être trop, qui prennent autant que place dans l'intrigue que les héros originaux. La construction de leurs personnages induit un livre au développement plutôt bavard, au détriment de l'action.



L'histoire perd en force, ou est ce simplement, qu'en ayant maintenant intégré l'historique personnel percutant des deux personnages principaux, on peine a retrouver la violence glaciale de la première histoire de Millenium?



C'est habilement construit et crédible mais pas forcément très excitant. Le démarrage est un peu mou, il faut être patient pour voir l'action monter crescendo, atteindre une vitesse de croisière, en dépit de quelques pertes de rythme. La fin, un peu tardive, est bien meilleure, comme un rappel du style de Stieg Larsson.



Si on parle de l'entité Millernium, ce 4 me semble bien être dans la continuité stylistique des trois premiers, mais sans en être le meilleur. De nouvelles personnalités font aussi leur apparition, offrant la possibilité de futurs livres (car on ne tue pas la poule aux œufs d'or).

David Lagercrantz a rempli le cahier des charges d'une série devenue à quatre mains, faisant de cette suite un bon page-turner à la fin ouverte...
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Obscuritas



À l’issue d’un match de football des juniors dans un stade près de Stockholm, l’arbitre est brutalement tué à coups de pierres sur le crâne.



Relativement vite Giuseppe "Beppe" Costa, un citoyen d’origine italienne un peu colérique et amateur de grappa, est arrêté parce qu’il s’est véhément disputé avec l’arbitre à propos d’un penalty.



La jeune Micaela Vargas, d’origine chilienne, un agent de police de 26 ans, est rajoutée à l’équipe des inspecteurs chargés de mener une enquête parce qu’elle habite le même quartier populaire de la capitale suédoise que Beppe et le connaît personnellement.



Elle est aussi la seule de l’équipe des policiers à croire en son innocence. Hormis le professeur de psychologie, Hans Rekke, consulté pour avis comme expert par le commissaire Martín Falkegren.



Finalement, l’officier de justice rejette le dossier faute de preuves et Beppe Costa est relâché.



Cette libération constitue le point de départ d’une toute autre histoire qui relève en fait de la sécurité internationale.



Il se trouve que l’arbitre assassiné s’appelle Jamal Kabir et est un réfugié politique originaire d’Afghanistan.



Si l’enquête policière classique suit son cours, mais à effectifs réduits et sans Micaela qui en est exclue, la véritable investigation, menée obstinément par notre jeune héroïne, aborde un monde d’intrigues secrètes dans lequel s’affrontent CIA et services de renseignements occidentaux d’un côté, terroristes et talibans de l’autre...



Personnellement, je trouve que David Lagercrantz a été dans une mesure importante victime du succès énorme du légendaire Stieg Larsson (1954-2004) à qui il a été fréquemment comparé en son désavantage après avoir continué la série à succès de "Millénium" avec les volumes 4, 5 et 6 entre 2015 et 2019.



Je le regrette parce que j’ai beaucoup apprécié sa biographie du génial mathématicien britannique Alan Turing (1912-1954) "Indécence manifeste" de 2009.



"Obscuritas" est sorti en Anglais le 23 novembre 2021 et sera sûrement traduit en Français par soit les Éditions Actes Sud, qui ont publié ses 3 volumes de "Millénium", soit par l’éditeur Jean-Claude Lattès, qui a publié en 2013 sa biographie du footballeur Zlatan Ibrahimović.

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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

J'avoue que j'avais un peu peur en m'aventurant dans cette lecture, aussi ai-je longtemps hésité avant d'en faire l'acquisition et oui, j'ai craqué ! Peur de quoi me direz-vous ? Tout simplement que l'écriture de David Lagercrantz ne se place pas dans la même lignée de celle du regretté Stieg Larsson et quel ne fut pas mon soulagement lorsque je me retrouvais immédiatement imprégné dans l'univers assez angoissant et fascinant de Millénium tel que je le connaissais !

Pour vous parler un tant soit peu de l'histoire, il s'agit a priori d'un banal crime scrupuleux, celui de Frans Balder, un chercheur qui avait fait d'étonnantes percées dans le milieu de l'Intelligence Artificielle.Cependant, rien n'est jamais aussi simple dans ce genre de milieu en général, surtout quand les Services Secrets s'en mêlent et que cela va même beaucoup plus loin puisque concurrencés par la Russie et les Etats-Unis ! Enfin, je ne vous en dirais pas plus pour ce qui concerne l'intrigue puisque ce qui nous intéresse avant tout dans cette histoire, c'est bien évidemment comment Mikael Blomkvist du journal Millénium et Lisbeth Salander, notre" hackeuse" hors pair qui n'a d'ailleurs, et à juste titre, pas toujours été en règle avec la loi, vont entrer en jeu dans cette affaire et là-dessus, je ne vous en dirais pas plus ! Ah si, une petite touche très émotive entre le personnage d'August, le jeune garçon autiste de Frans Balder et Lisbeth ayant été développée ici (même si pas assez à mon goût) a achevé de me faire fondre pour cetrte lecture !

Pour le reste, désolée mais il va falloir que vous lisiez ce quatrième tome par vous-mêmes ! Je ne pense pas que cela sera un trop injuste corvée, du moins pour tous ceux et celles qui sont devenus accro après avoir découvert la fantastique trilogie de Stieg Larsson tant le lecteur se laisse une fois de plus entraînée par cette histoire d'espionnage informatique (et j'en passe) à une vitesse faramineuse !



Je pense que ce dernier aurait été d'accord avec la suite qu'en a faire David Lagercrantz, tant ce dernier me semble avoir respecté les caractéristiques des personnages principaux et a notamment bénéficié du soutien du frère et du père de l'auteur depuis longtemps disparu ! A découvrir, je vous assure que vous ne serez pas déçus !
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Millenium, tome 6 : La fille qui devait mou..

Après Tintin au Tibet, Millenium au Népal.

Ce sixième opus s'intitule "La fille qui devait mourir". Je l'aurai peut-être appelé "La série qui devait s'arrêter".

Pourtant, je ne fais pas partie de la horde qui hurla au sacrilège quand David Lagercrantz prit le relais de Stieg Larsson. Il fallait une bonne dose de courage pour se lancer dans une nouvelle trilogie après le succès mondial des trois premiers tomes.

Je reconnais à l'auteur un vrai sens du suspense et un respect du caryotype des personnages qui démontre sa capacité à se fondre dans un univers qui n'est pas le sien.

Il me fait penser un peu à Anthony Horowitz, écrivain caméléon qui a ressuscité James Bond après Ian Fleming (« Déclic Mortel ») et Sherlock Holmes («Moriarti» et « La maison de soie »).

David Lagercrantz a rassasié mon appétit de lecteur qui s'était attaché à Lisbeth Salander et à Michael Blomkvist. Néanmoins, j'ai eu l'impression d'être passé d'un restaurant gastronomique à un fast-food de zone industrielle.

Ce ressenti est peut-être justement lié à l'absence de prise de risque dans l'évolution des personnages et des intrigues codifiées de Millénium. L'auteur n'a pas dévié de son cahier des charges, quitter l'autoroute déneigée pour plonger dans les fjords ténébreux.

Au fil des tomes, Lysbeth et Michael sont devenus des caricatures d'eux-mêmes, leurs réactions sont prévisibles, ils traînent leurs fêlures de page en page et leurs traumas sont devenus plus simples à diagnostiquer qu'une gastro. L'auteur semble s'être interdit d'écorner le mythe, soucieux de ne pas heurter les millions de fans qui avaient tous une petite opinion sur la suite à donner à cette histoire.

Il a néanmoins su inventer une jolie généalogie à Lysbeth, personnage qui l'a apparemment plus inspiré que les enquêtes journalistiques de Millénium et les magouilles étatiques d'Ikéa City.

Dans ce dernier opus, le décès suspect d'un Sherpa SDF rencontre l'instinct de Michael Blomkvist qui reste un avion renifleur à complots. En parallèle, Lysbeth mène un combat mortel contre sa soeur. Sur fond d'espionnage, d'agents doubles, triples ou quadruples (on s'y perd un peu), les deux histoires vont se croiser dans des rebondissements qui nous conduisent jusqu'au toit du monde, l'Everest.

Ecrite avec des moufles, peut-être en raison de l'altitude, cette ultime aventure fut plutôt agréable à lire et prenante mais il est dommage qu'elle soit devenue une simple franchise…. qui en toute franchise, m'aura quand même permis de découvrir que la Suède n'était pas seulement un pays peuplé de jolies blondes et de joueurs de tennis passionnés par le montage de meubles.

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Obscuritas

En Suède, un arbitre de football d’origine afghane, Jamal Kabir, a été retrouvé assassiné après un match. Les enquêteurs s’adjoignent les services d’une policière novice d’origine chilienne, Micaela Vargas, car elle détient des informations sur le suspect principal, Giuseppe Costa, le père d’un des joueurs, Mario Costa. Vargas et Costa viennent d’un quartier défavorisé de Stockholm, Husby. Les enquêteurs font également appel à un psychologue particulièrement intuitif, Hans Rekke, enseignant à Stanford. Vargas comme Rekke ne croient pas à la culpabilité de Costa et vont diriger l’enquête dans un autre sens, aux ramifications plus internationales. ● Ce roman policier écrit par l’auteur de la suite de la série Millenium (les tomes 4, 5 et 6) est loin d’être désagréable à lire, mais il aurait gagné à avoir 100 ou 150 pages en moins, pour être plus nerveux et mettre en place une tension accrue. ● Ce qu’on apprend sur le régime des talibans est ahurissant. On n’est pas étonné de voir que ce sont des barbares, mais constater ce qu’ils ont pu faire dans le détail permet de mieux saisir leur abjecte inhumanité. ● On peut aussi se remémorer les exactions de la CIA en réaction au 11 septembre 2001 ; elles aussi font froid dans le dos. ● Le roman se clôt sur le début d’une autre enquête, laissant percevoir au lecteur que David Lagercrantz envisage de faire vivre à son nouveau duo d’enquêteurs, Vargas et Rekke, de nouvelles aventures, comme le suggère le sous-titre du livre « Une enquête de Rekke & Vargas ». Je ne suis pas sûr d’avoir envie de les suivre. ● Je remercie Babelio et les éditions HarperCollins de m’avoir envoyé ce livre dans le cadre d’une masse critique privilégiée.
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Serait-ce l'opus de trop ? Mon intérêt a été decrescendo. Si l'histoire démarre fort avec l'incarcération de Lisbeth, la suite n'est qu'une bouillie d'histoire qui n'a guère retenue mon attention.

L'auteur qui a pourtant une écriture fluide et agréable, nous en fait des caisses sur les jumeaux, du coup je me suis fait éjecter de ce qui fait l'ambiance des Millénium, regardant à deux fois la couverture, craignant de m'être trompé.

Normal, à nouvel auteur nouveaux personnages mais les anciens ne sont plus aussi fringants : Lisbeth apparait et disparait tout au long de ce roman et je n'ai pas reconnu ce qui fait sa force des précédents, quant à Mickaël … ouais voilà quoi … tout ça n'est guère passionnant.

Le seul regain de curiosité est lorsqu'il parle de Django Reinhardt et sa fabuleuse virtuosité.

Ça à la couleur de Millénium, le gout de Millénium mais ce n'est plus Millénium.

Tiens ça existe encore Canada Dry ?

Lire le six si il sort, j'sais pas … faudrait que vous soyez super enthousiastes ou que la bibliothécaire ait de très gros arguments à faire valoir.

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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Voilà ! Il est arrivé ! Le fameux Millenium 4, tant attendu par les fan de la trilogie du regretté Stieg Larsson.

Avec son lot de questions.

David Lagercrantz sera-t-il à la hauteur de l'attente des fans ?

Lisbeth et Mikael seront-ils là ?

L'histoire réussira-t-elle à nous tenir en haleine comme les précédentes ?

La tâche était ardue... Le pari risqué...

La seule certitude ?

La curiosité et l'impatience feraient vendre des milliers d'exemplaires. Là, les éditeurs ne prenaient aucun risque.

Blomkvist et le magasine Millenium à nouveau dans la tourmente. Un célèbre chercheur spécialiste de l'intelligence artificielle assassiné devant son fils autiste avant d'avoir pu partager une découverte cruciale La NSA (Oreilles des États-Unis dans le monde) victime d'un hacker.... Voilà de quoi parle ce nouvel opus.

Bon, je vous gâche le suspense, le hacker en question n'est autre que notre chère Lisbeth Salander, égale à elle même... Une fois de plus associée au célèbre journaliste, elle joue les justicières.

Et bien , me direz-vous, tous les ingrédients y sont ?

Oui.

Et Lagercrantz nous livre un bon thriller, mais.... voilà, on parle de Millenium là, et les lecteurs de Millenium en veulent pour leur argent.

Pas assez de Lisbeth, pas assez d'action, une fin convenue qui annonce une suite (grrrr ! c'est agaçant...).

Je n'ai pas retrouvé le Le rythme des trois précédents volumes , ce qui avait fait que je les avais dévorés en quelques heures.

D'aucun me trouveront bien sévère, sans doute.

Mais le challenge que c'est donné l'auteur l'exige.

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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Au début de cet ouvrage, Lisbeth Salander, notre héroïne (ou plutôt notre anti-héroïne qui n'en reste pas mois une malgré les techniques qu'elle emploie afin que justice soit rendue et surtout que la liberté éclate au grand jour) se retrouve dans une position un peu délicate mais contre toute attente, qui lui convient parfaitement. enfermée dans une prison pour femmes, elle est plus ou moins libre de faire ce qu'elle veut, à savoir ses entraînements physiques quotidiens dans le centre de détention même mais si il y a bien une chose matérielle qui lui fait cruellement défaut, c'est un ordinateur avec connexion Internet. En effet, depuis que son ancien tuteur, Holger Palmgren, ne lui révèle certaines choses sur son enfance qui va la laisser plus que perplexe. Cette cruelle envie de savoir enfin la vérité va tellement la ronger de l'intérieur qu'une fois encore, elle va devoir faire preuve de force pour qu'on lui permette de renouer avec le le monde extérieur via ces précieuses informations qui circulent chaque jour dans nos câbles d'ordinateur (ou par d'autres moyens de transmission) afin de tenter de cracker certains dossiers secrets et d'accéder aux éléments manquants sur son enfance. Plusieurs enquêtes se retrouvent imbriquées dans ce cinquième tome en plus de l'histoire de Lisbeth. Il y a bien sûr celle qui concerne Mikael Blomkvist, notre célèbre journaliste et propriétaire associé du journal Millénium, sans qui cette histoire n'aurait pas lieu d'être (pour ceux et celles qui ont lu les trois premiers tomes de Stieg Larsson, ils comprendront pourquoi il ne peut très certainement pas y avoir d'histoire logique sans la présence incontournable de Lisbeth et Mikael) mais aussi une histoire on ne peut plus d'actualité. Il s'agit d'une histoire dramatique qui se déroule en prison mais qui a e réalité débuté bien plus tôt : celle qui concerne Faria Kazi. Cette dernière est devenue le souffre-douleur d'une autre femme incarcérée et crainte de toutes et tous puisque les gardiens se laissent eux-mêmes intimidés. Faria est une jeune femme qui se retrouve là, tout comme Lisbeth d'ailleurs un peu par erreur. Ayant toujours été persécutée par son père et ses frères, de par son statut de femme et soit disant en vertu de ce qui est dit dans le Coran, Faria n'a jamais eu le droit de penser par elle-même, (bien qu'elle ait tout de même pris cette liberté, oubliant d'être idiote), de s'habiller comme elle le voulait, de sortir sans être épiée, bref, elle n'a pour ainsi dire jamais eu le droit de vivre jusqu'à ce qu'elle se retrouve enfermée dans ce centre mais là encore, son calvaire est loin d'être terminée et Lisbeth va tout faire pour y mettre un terme.



Il y a encore aussi de nombreuses autres histoire dont je voudrais vous parler et notamment celle qui concerne les vrais jumeaux, séparés sciemment dès leur enfante par le "Registre" et placés dans des milieux totalement séparés afin de mener des recherches scientifiques (cette histoire est pour ainsi dire le fil conducteur de toute cette Histoire et c'est un fait exprès que je ne le mentionne qu'en fin de critique et que je ne m'y a attendrai pas afin, je l'espère d'avoir éveillé votre curiosité pour vous inciter à vous plonger dans cet ouvrage à votre tour).



Une écriture toute autre que celle de Stieg Larsson il est vrai (probablement moins gore et moins trash) mais tout aussi passionnante. Les personnages sont très bien respectés même si il m'a semblé qu'il y avait quelques erreurs de chronologie concernant l'enfance de Lisbeth et notamment sur ses tuteurs ayant succédé à Holgren mais cela ne concerne que moi. Peut-être faudrait-il que je reprenne tout depuis le début...



Véritable coup de coeur cependant que je ne peux que vous recommander !
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Obscuritas

« Obscuritas » est un thriller de l’auteur suédois, David Lagercrantz. Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose et pourtant, il a acquis ces dernières années une certaine renommée internationale. Pourquoi me demanderez-vous ? Car il a écrit la suite des aventures de la saga « Millénium », initiée par Stieg Larsson (tragiquement décédé en 2007 avant la publication de la série) et le succès qu’elle a connu à travers le monde que ce soit par les livres ou par les adaptations cinématographiques et télévisuelles.



En 2015, David Lagercrantz reprend à son nom la suite et offre une nouvelle trilogie. Journaliste et écrivain de profession, il initie une nouvelle série policière, avec les personnages de Rekke et Vargas qui débute avec ce premier tome, « Obscuritas ».



Si vous êtes amateurs de littérature noire nordique, ce livre devrait vous plaire. C’est avant tout un roman d’ambiance, comme les auteurs venant du Nord savent s’y bien s’adonner. Mais pas seulement. Il a eu l’idée brillante de mettre en œuvre des personnages librement inspirés de Holmes et Watson en l’enquêtrice Micaela Vargas, policière ambitieuse et obstinée qui devra s’allier à Hans Rekke, psychologue talentueux mais tourmenté pour trouver le responsable de la mort de Jamal Kabir, un réfugié afghan.



Ce qui m’a particulièrement plu dans cette enquête est le fait que l’auteur a adjoint des faits réels : comme l’existence de prisons secrètes américaines pour des individus accusés de terrorisme après le 11 septembre disséminées dans le monde. Malgré que j’adore me plonger dans des thrillers ou romans noirs qui soient des fictions, j’affectionne le fait de retrouver des circonstances avérées et que l’auteur mêle la réalité à son roman. Cette originalité est un élément qui occupe une place importante dans l’appréciation des livres que je lis.



Même si le livre a été publié en 2021, l’histoire se déroule en 2003. Il est important de se le rappeler par rapport au contexte international et à certains événements mentionnés.



Pour un thriller, il est à noter qu’une multitude de protagonistes différents interviennent. Ce n’est pas toujours une mince affaire de s’y retrouver, surtout vu leurs patronymes. Mais une fois que le lecteur s’y est habitué, cela n’est pas un obstacle insurmontable.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Obscuritas

On ne peut pas dire que j'avais aimé les suites que David Lagercrantz avaient imaginées pour les Millénium (tomes 4 à 6). Grâce à ce premier opus des enquêtes de Rekke et Vargas, on me donne aujourd'hui l'occasion de me réconcilier avec lui, l'occasion de découvrir des personnages et un univers bien à lui. Mais si ma lecture, dans son ensemble, était fluide et dynamique, j'ai trouvé les personnages plutôt intéressants mais mal travaillés, tout comme je n'ai pas trouvé l'enquête transcendante.



Lorsque que Jamal Kabir, ressortissant afghan et arbitre de foot, est retrouvé assassiné, Micaela Vargas, jeune policière d'origine chilienne, est placée sur l'enquête parce qu'elle connaît et vient du même quartier que le suspect n°1. Mise finalement sur la touche parce qu'elle croit en son innocence, elle sera amenée à faire équipe de son côté avec Hans Rekke, psychologue ayant déjà aidé les services de police, et notamment la CIA. Leurs investigations les emmèneront à côtoyer musique classique et extrémisme...



Nous suivons donc le déroulement de cette enquête par le biais d'un duo intéressant. À commencer par Micaela Vargas, jeune flic issue des quartiers pauvres, dont le premier frère est un des chefs de la mafia et l'autre un délinquant ayant des déboires avec la drogue, tous deux ayant un casier judiciaire bien rempli. Puis Hans Rekke, psychologue éminent issu d'une famille bourgeoise, ancien grand pianiste ayant une capacité d'observation et de déduction extraordinaire, dépressif dépendant de ses cachetons, instable psychologiquement. L'auteur en fait un peu trop à mon goût quant à ces caractéristiques, négligeant de ce fait l'aspect psychologique en ne les traitant du coup qu'en surface. Ce n'est pas vraiment dérangeant, mais le hic, c'est que cette association insolite paraît peu naturelle. Leurs conversations sont ampoulées, bancales, artificielles, surjouées.



Pour l'intrigue, il en est de même. Elle touche à des sujets qui sont loin d'être inintéressants, comme l'interdiction de la musique par les Talibans, et de ce fait les persécutions qu'ont subies les musiciens. Mais peu exploités au final, je n'ai ressenti aucune ambiance particulière, aucune tension non plus. L'auteur ayant choisi de tout miser sur les faits et le déroulement de l'enquête, il n'y a que très peu de descriptions des lieux et décors, du contexte, des circonstances, qui auraient peut-être mérités être davantage approfondis. Beaucoup de dialogues en revanche, des informations qui nous sont révélées sans demi-mesure, sans réel suspense donc, et c'est donc sans surprise que l'enquête avance et que la vérité nous est dévoilée. Là encore, j'aurais aimé être tenue un peu plus en haleine, me retrouver face à des rebondissements ou des retournements de situation, ne pas connaître l'identité du coupable alors qu'il me restait encore 60 pages à lire...



Vous l'aurez donc compris, c'est une nouvelle déception pour moi (j'ai l'impression de les accumuler en ce moment...). Pourtant, ce roman n'a pas que des aspects négatifs. Les personnages, ainsi que le contexte et les thèmes abordés, ne laissent pas indifférents. Seulement, j'ai trouvé l'ensemble dépenaillé et pas assez développé, avec des personnages peu traités en profondeur et peut-être trop surfaits, et une intrigue sans surprise, un peu brochée...



Le style d'écriture n'a rien d'extraordinaire, mais il a le mérite d'être concis, ouvert, fluide, dynamique, pas désagréable.



La fin laisse une porte ouverte sur la prochaine enquête de Rekke et Vargas. Je tenterai peut-être si j'en ai l'occasion, mais il est clair que je ne me précipiterai pas dessus à sa sortie...



C'est la première fois que je ressors aussi déçue d'une masse critique privilégiée. Je n'en oublie pas pour autant d'en remercier Babelio et les éditions Harper Collins.

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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Lisbeth est incarcérée dans une prison de haute sécurité pour mise en danger de la vie d'autrui après avoir sauvé un enfant autiste ; elle a écopé d'une peine de deux ans, elle n'a pas fait appel de cette décision. Elle reçoit la visite de son ancien tuteur, Holger Palmgreen, très malade et en fauteuil roulant, il lui confie qu'il a reçu de nouveaux documents datant de l'époque où elle était internée.

Ce tome révèle beaucoup de secrets sur le passé de Lisbeth mais aussi sur le passé d'un autre couple de jumeaux séparés dès leur plus jeune âge.

Que réservera Millénium 6 ?

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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Le millénium nouveau ,tant attendu, est arrivé !!



Ce tome 4, n'est pas du Stieg Larsson.... mais Monsieur Lagercrantz a relevé un défi titanesque.

Il a réussi à nous (re)faire vivre les aventures de Mikael et de Lisbeth avec son écriture et ses idées.

Ce thriller est bon, voir, meme très bon, un peu moins addictif que les précédents peut etre, mais palpitant et intense.



Quant à l'écriture, elle est agréable et plaisante. On notera quelques coquilles, mais qui sont très certainement dues à des délais de traductions et d'impression très très courts.



Néanmoins, pour moi, grande fan de Millénium, j'aurais juste un petit reproche sur les deux personnages principaux. Je les ai trouvé un peu trop "sages". Mikael, devenu un peu has been dans le monde journalistique, est légèrement moins combatif. Et Lisbeth est un chouia moins agressive, aussi bien dans ses paroles que dans ses actes. mais je m'arrete ici sur des détails.



En tout cas, à mon humble avis, je pense que Stieg Larsson n'a pas a rougir de son succeseur, bien au contraire, il peut en etre fier.

Alors, Monsieur Lagercrantz, je vous attends pour un tome 5 !



Ma note réelle est un 4,5 +
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Millénium 5, un succès quasi garanti par la popularité des trois premiers tomes de Stieg Larsson.



Mais qu’en est-il de cet opus de l’auteur David Lagercrantz? Sans dévoiler les secrets de l’intrigue, je dirais que j’ai parcouru ce polar avec plaisir, même si je me sens un peu coupable de céder aux trompettes de la publicité. Pour me racheter, je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’ai tendance à suivre des héros livre après livre quand j’apprécie une série, je ne suis peut-être pas juste victime du marketing.



Je suis contente d’avoir donné une deuxième chance à cet auteur-substitut, sa première tentative de suite de Millénium ne m’avait pas emballée, mais celui-ci m’a suffisamment plu pour poursuivre la lecture.



D’abord, le côté super-héroïne incroyable est moins présent dans ce tome. Bien sûr, Lisbeth Salander a encore une résistance physique hors du commun, elle peut encaisser des coups sur la gueule sans subir de commotion cérébrale et continuer sa route malgré les blessures par balle…



J’ai apprécié aussi l’aspect sociopolitique et les références à des problèmes d’aujourd’hui comme l’éthique de la science, la spéculation et la relative sécurité financière et même les changements climatiques.



Des personnages secondaires apportent aussi des personnalités et des profils psychologiques intéressants comme la jeune Indienne meurtrière et victime de l’intransigeance de sa famille ou les hommes dont la carrière oscille entre la musique et la finance.



En gros, un bon polar, mais qui ne mérite peut-être pas sa place de choix dans les vitrines des libraires…

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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Certes, nous sommes assez loin du Millénium écrit par Stieg Larsson. Lagercrantz fait ce qu'il peut pour faire revivre la saga, mais il faut avouer qu'il n'a pas le même talent, ni le même style.

Ceci dit, il arrive à échafauder des thrillers qui se lisent bien, avec les personnages que Larsson lui a laissé. Lisbeth a perdu de son mordant, mais tout de même, elle reste ma hackeuse préférée.

Dans ce volet, des expériences sont faites sur des jumeaux et leur environnement ; la découverte de cette gigantesque escroquerie ne va pas laisser tout le monde indemne.. En parallèle, l'histoire d'une jeune indienne prisonnière de ses frères et envoyée en prison après avoir tué l'un d'eux. Lisbeth va l'aider à rendre justice.

J'ai passé un excellent moment, même si les personnages ont tous un peu "changé". Je ne suis pas une puriste, donc j'aime !
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Millenium, tome 6 : La fille qui devait mou..

Cela faisait un petit moment que j'avais ce sixième tome sous le coude sans me décider à l'ouvrir et puis, une fois fait, je n'ai plus pu m'arrêter - d'autant plus que si l'on le laisse en plan en plein milieu de la lecture, j'avoue que l'on risque rapidement de perdre le fil et puis, j'avais sans arrêt envie d'aller plus loin, de savoir où David Lagencrantz allait nous mener cette fois.



Il est vrai que si j'apprécie particulièrement l'écriture de ce dernier, c'est qu'elle est moins trash que celle de Stieg Larsson (dont je déplore néanmoins la disparition et qui m'avais passionné avec sa trilogie Millénium).



Ici, tout débute par un fait a priori banal, la disparition d'un sans-abri, ou pour être plus précis son assassinat. Mais qui pourrait bien en vouloir à une personne sans importance, abusant un peu trop sur l'alcool et qui dort dans la rue équipée d'un blouson assez particulier et facilement reconnaissable et ce, même en plein été ? Et si ce soi-disant inconnu était bien plus que ce qu'il voulait bien laisser paraître et en savait beaucoup trop, au goût de certaines personnes, menaçant même la sécurité suédoise, ou du moins des personnes extrêmement haut placées ? Cela vous semble improbable ? Alors laissez-vous tenter par ce sixième opus qui vous emmènera dix ans en arrière au cours d'une fameuse ascension -assez dramatique il faut le dire car de nombreuses personnes y ont laissé la vie - au sommet de l'Everest. Mikael Blomkvist, contacté par la médecin légiste en charge d'examiner le corps de ce SDF et trouvant qu'il y a trop d'incertitudes, se laisse embarquer dans une affaire dont il est loin de se douter qu'elle manquera de justesse de le mener à sa perte. Nous retrouvons également dans ce tome Lisbeth Salander, notre hackeuse préférée (et légèrement psychopathe sur les bords, il faut l'avouer mais c'est pour ça qu'on l'aime), sans quoi ce livre paraîtrait incomplet et qui va, comme d'habitude, interférer grandement dans l'affaire sur laquelle Mikael se penche car il faut dire qu'une fois encore et ce, sans le savoir, il s'attaque à de très gros bonnets.



Un roman captivant mais dans lequel je me suis souvent laisser dérouter en raison des trop nombreux personnages et qui plus est, parfois avec des noms non seulement difficiles à retenir mais en suédois s'il vous plaît et qui arrivent parfois un peu comme un cheveu sur la soupe (pardonnez-moi l'expression mais c'est ce que j'ai ressenti). Je ne peux cependant que vous le recommander et attend avec impatience le tome 7, car tome 7 il y aura c'est obligé...du moins, je l'espère !
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