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Citations de David Lange (32)


– Ils ont dilué une pilule bleue dans une boisson, pendant que je me faisais maquiller, ils me l'ont offerte ensuite. Les effets sont rapides. Et je ne crois pas qu'Arnaud souhaite des photos de moi dans toute ma gloire.
– Non, d'une pipe ! s'écria Clémence, comprenant soudain.
– Pas sûr que ça suffise à faire redescendre la pression !
– En tout cas ça n'a pas atteint ton sens de la répartie.
– Mon sang irrigue encore mon cerveau.
– C'est qu'elle ne doit pas être si grosse, lâcha-t-elle.
Elle posa la main sur sa bouche, priant pour qu'il n'ait rien entendu, mais son éclat de rire anéantit ses espoirs.
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Vivre, c'était aussi faire des écarts, pas vrai ? Et celui-ci n'aurait de dangereux que le regret éternel de l'avoir laissé filer.
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Elle avait un plan bien précis que son avocat lui avait suggéré. Les écarts de son mari étaient presque de notoriété publique; un homme de sa trempe ne pouvait décemment pas être fidèle à sa femme. Il était si bel homme que les préjugés l'accompagnant avaient la vie dure, à ce détail ignoré de tous: sa préférence allait aux extraconjugaux masculins.
Clare se souviendrait toujours de cette voix grave au téléphone, lorsqu'elle avait appelé un numéro qui revenait souvent sur le relevé. Une nouvelle liaison...à laquelle s'ajoutait une vie sexuelle en perte de fréquence et tendant vers l'inexistence. L'issue normale de vingt-trois années de vie conjugale ou le fait que son homme prodiguait ses ardeurs ailleurs?
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En cuisine, l’exactitude est de rigueur. Tout doit être au gramme près, à la minute près. Rien ne doit être laissé au hasard. Si vous voulez de l’improvisation, il faut être animateur d’une émission en direct.
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Tout comme le bonheur éternel, l’amour ne durait qu’au cinéma. Luke s’éviterait une souffrance inutile, cela lui avait réussi depuis toutes ces années.
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Elle se munit du mesureur et attendit consciencieusement ses ordres avec la dérangeante impression d'être au tableau, devant la classe entière.
Il réajusta la force de l'éclairage.
- Vas-y, mesure...
- C'est bon, indiqua-t-elle, après avoir placé l'appareil près de chaque visage.
- Descends, poursuivit Stéphane.
Elle obéit, balayant les torses.
- Encore un peu.Elle ne sourcilla pas tandis qu'elle mesurait l'intensité au niveau de leur estomac, dont la musculature était l'objectif de tous les vacanciers avant l'été.
- Encore, dit Stéphane.
Clémence le regarda et elle crut desceller sur ses lèvres un léger sourire. Elle abaissa donc la main vers l'intimité des deux hommes, et scruta le compteur, en veillant à ne pas laisser transparaître la vague d'émotion qui la chahutait.
Mon Dieu, elle devait être rouge comme une pivoine !
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- Ils ont dilué une pilule bleue dans une boisson, pendant que je me faisait maquiller, ils me l'ont offerte ensuite. Les effets sont rapides. Et je ne crois pas qu'Arnaud souhaite des photos de moi dans toute ma gloire.
- nom d'une pipe ! s'écria Clémence, comprenant soudain.
- Pas sûr que ça suffise à faire redescendre la pression !
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Le centre commercial n’avait pas lésiné sur les moyens pour rendre ce jour tout à fait magique et somptueux. Et la présence d’un oiseau blanc, sans doute égaré et voltigeant dans les branches, apportait une touche de réalisme au tableau.

– On dirait le vrai Père Noël, fit remarquer Aaron en désignant à Jamie le comédien embauché pour l’occasion, tout vêtu de rouge et muni d’une longue barbe blanche.

L’homme, à la physionomie replète, tenait un enfant sur ses genoux, tandis que la mère du garçonnet immortalisait cet instant, appareil photo en main.

– Tu dis ça comme si t’avais déjà rencontré le vrai !

– Arrête, t’as très bien compris ce que je voulais dire.

– Tu veux qu’on fasse la queue ? proposa Jamie en regardant la file d’attente. Ça fait des siècles que t’en as pas vu une vraie… Tu ne dois plus savoir le goût qu’ont les sucres d’orge…

Le regard plein de réprobation d’Aaron se heurta au sourire goguenard de Jamie.

– Bien sûr et je lui dirais : « Père Noël, personne ne m’aime, je veux un petit ami qui ne me trompe pas, qui m’aime et que j’aime. Je veux qu’on soit heureux… »
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Mais désormais, Cassandra ne voulait plus que les gens se fassent des idées sur son compte. Elle avait évolué, tout comme son besoin d’amour. Elle ne le cherchait plus à tout prix ni avec n’importe qui. Elle avait identifié le problème et s’en était débarrassée.
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-Tu es celui pour qui j’éviterai les balles, dit-il en se penchant afin de l’embrasser.
-Tu t’es amélioré en déclaration.
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— On n'est pas dans un film ! répliqua Brex.
Sa propre témérité le surprit.
— Pourtant le décor est planté et les personnages sont campés. Une bande d'ados dans une petite ville perdue aux prises avec des êtres fantastiques. De l'amour, du sexe et des fêtes. Un shérif inquiet, des parents en larmes. Des morts et des blessés. Un héros entouré de ses amis, lesquels bien entendu finissent par mourir. Es-tu le héros de cette histoire, Brex? Je te donne un indice, le héros est généralement au chaud et en sécurité.
Brex regarda autour de lui et toucha machinalement son caleçon.
— Non, marmonna-t-il.
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-Ton passeport pour l’amour, se moqua son aînée.
-Mais je ne peux pas… Parce qu’il y a l’hôtel, papa, maman, Léo et toi. Je ne peux pas vous abandonner comme ça. Vous laissez gérer cette période tout seuls.
-Ne t’imagine pas indispensable. On sait à peine que tu existes d’habitude, alors on s’en sortira, crois-moi. Regarde, dit-elle en posant sa main sur le rebord du berceau. On t’a déjà trouvé un remplaçant. Enfin, en vérité, tu étais le bouche-trou imparfait en attendant sa naissance.
Hoani sourit.
-Tu es tarée.
-Assez de compliments, je vais rougir. Allez, file, tu as plus important à faire maintenant.
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-Savoir que j’ai eu des aventures est une chose, mais tu es sûre de vouloir en parler?
-J’ai survécu à une attaque de requin, je peux résister à l’assaut des chattes.
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…Ayez au moins le courage de voir où ça vous mène. Oui, on dirait une histoire de vacances, une rencontre sans lendemain, mais c’est ça aussi, savourer le moment. C’est profiter de ce que le présent a à offrir. Le reste, vous le gérerez plus tard.
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La situation avait été gênante, amusante, abracadabrante.
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Quitter sa famille pour les fêtes n’avait pas été une décision facile. Jamais ils n’avaient été séparés. Mais cette année, elle se devait de faire les choses elle l’entendait.
Comme elle en avait envie.
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S’aimer et s’accepter, c’est la base d’une meilleure vie.
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Seule consolation, cette succession de coups paraissait anesthésier la douleur. Solidement maintenu par Duke et consorts, Mike se rappela ce qu’il avait pu lire sur l’étrange chimie du corps. Des hormones sécrétées dans des moments de stress intense diminuaient la souffrance.
Mike releva la tête et croisa le regard satisfait de Brex. Il se repaissait du spectacle tel un charognard. Pourquoi éprouvait-il tant de plaisir à lui faire du mal ?
À cette triste constatation, une rage indicible le posséda. Mike commença à se débattre, obligeant l’armoire à glace derrière lui à montrer plus de fermeté.
— Tenez le, les gars, somma Terrence.
— Facile à dire, grimaça Hamilton en se débattant avec un avant-bras.
Dopé par une énergie proche de la démence, Mike lutta. Spencer fut le premier à céder. Hamilton essaya de maintenir sa prise, mais Mike s’agitait trop. Il abandonna, tout comme Duke.
Le visage de Brex perdit aussitôt en délectation. La peur changeait de camp.
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— Bon sang, dit Annie d’un ton désolé. Les vidéos sont partout sur les réseaux. Comment les gens peuvent-ils avoir ce réflexe ? Sortir leur portable pour enregistrer l’horreur, comme si c’était devenu naturel. Je n’ai vraiment pas envie de garder un souvenir de cette nuit.
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Il ne disposait pas de son libre arbitre. Quelque chose le sommait d’être là. Au moins cette fois, il gardait le contrôle de son cœur.
Mike le vit et sourit.
Si cette réaction l’agaçait, Jared ne pouvait le blâmer. Mike était un autre innocent dans le dessein de la nature. Chaque être vivant avait un devoir à accomplir. Les Loups étaient garants des humains. Ils les protégeaient des menaces dont les hommes ignoraient l’existence, comme les Sang Mauvais, les Loups Mordus ou encore les sorcières. Ce rôle dévolu de gardiens n’était pas en réalité intrinsèque, mais la déviance de certains membres de la communauté extra-humaine les y avait contraints. Une obligation qui n’en était pas une au sens de l’Appel.
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