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3.47/5 (sur 96 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Buffalo (État de New York) , le 21/01/1951
Biographie :

Sa 1e nouvelle "The Earth is on the mend" est publié dans Isaac Asimov's Science Fiction Magazine en 1993, quand David Marusek a 42 ans.
La longue novella "L'Enfance attribuée" (We were out of our minds with joy) paraît en 1995 et retient l'attention du monde de la science-fiction.
En 1999 on lui attribue le Theodore Sturgeon Mémorial Award pour la nouvelle "The wedding album".
Son premier roman "un Paradis d'enfer" (Counting heads, 2005) ne rencontrera pas les éloges espérés.
Son dernier œuvre "Mind over Ship" date de 2009

Divorcé, père d'une fille, D. Marusek habite à Fairbanks en Alaska, pays et paysages dont il se dit proche, depuis 1992.

(Source : the Encyclopedia of science fiction ; Wikipédia ; le Cafard cosmique ; éd. Bifrost)
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Source : Internet
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
De plus en plus, ma propre vie me faisait l'effet d'un roman russe, lu voilà bien longtemps. Je pouvais m'en rappeler les grandes lignes, mais les noms des personnages m'échappaient.
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Pourtant, depuis l'instant où nous avons su pour le permis, mes bras me démangent à l'idée de tenir un bébé. Je ne sais pas pourquoi. Mon corps de collégienne, sans doute. C'est une machine à faire des bébés, qui entend m'imposer sa volonté. J'ai souvent remarqué que vous, les hommes, considériez votre corps comme une sorte d'animal de compagnie de grande taille, et je n'ai jamais compris pourquoi, jusqu'à maintenant.
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Il semblerait que les pères ont sans cesse besoin d’apprendre à s’attacher à leur progéniture. Pour vous, nous avons ce que les compagnies pharmaceutiques appellent : Élixir maternel.
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Désormais, il ne me reste que quelques dizaines d’années à vivre, et non plus des millénaires. Cela devrait survenir sans grand traumatisme car telle était la condition humaine lors de ma naissance. Pourtant, depuis, il semble que l’Humanité ait embarqué sur un paquebot géant en route pour les rivages de l’immortalité. Moi, cependant, j’ai été jeté par-dessus bord sans cérémonie.
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Au moment de la noce, nous vivions ensemble depuis six mois. En partie par curiosité, en partie en désespoir de cause. Tout ce qui se passait entre nous prenait des proportions démesurées. Comme des racines qui se ramifiaient, s’enfonçaient. Quelque chose d’ancré en nous, mais étranger et détaché à la fois. Nous l’appelions ça, toujours ça, ne sachant comment dire. Nos vies se compliquaient, surtout pour Lea. Nous étions d’accord sur le fait que nous serions mieux sans ça et essayions de nous rappeler, d’après nos expériences de jeunesse, comment régler notre problème sentimental.
S’il existait un traitement sûr, garantissant qu’un homme et une femme en viennent à maudire le jour de leur rencontre, il s’agissait sans nul doute de la cohabitation. L’Humanité avait au moins appris, en quatre millions d’années d’évolution, que les hommes et les femmes n’étaient pas faits pour vivre dans la même case. Et depuis l’Interdiction de Procréation, promulguée en 2041, le côté biologique de la chose n’avait plus grande justification.
Alors, nous achetâmes en commun un hôtel particulier dans le Connecticut. Il nous fut facile de délimiter nos chambres à coucher personnelles et nos espaces de travail, mais la décoration des zones communes requit une diplomatie et des compromis dignes du règlement d’un conflit frontalier. Une fois bien installés, nous décidâmes de recevoir le mercredi soir, et nous entreprîmes la tâche ardue de faire lier connaissance à nos amis et collègues respectifs.
Nous en arrivâmes à préférer sa chambre pour regarder les réseaux, la mienne pour faire l’amour. Toutefois, pour ce qui est du sommeil, elle exigea de dormir seule. Bien, pensions-nous, voilà une faille que nous pourrons agrandir. Nous passâmes en revue les autres incompatibilités. Elle était couche-tard ; j’étais lève-tôt. Elle aimait voyager, sortir ; j’étais pantouflard. Elle adorait la musique classique ; je ne supportais que le néo-son. Elle avait un besoin maniaque d’organisation totale ; je me sentais bien dans le désordre.
Ces différences semblaient pourtant augmenter le plaisir que nous avions d’être ensemble. Nous étions deux opposés qui s’attiraient, deux molécules liées – que sais-je -, deux chiens essayant de se décoller.
Le réseau enregistra une audience de 6,325 millions d’abonnés pour notre mariage, un score somme toute modeste. Néanmoins, le registre recueillit des signatures parmi les plus importantes de la planète (ses admirateurs à elle), et les confettis plurent pendant des semaines. Le réseau nous offrit un voyage de noces sur la Lune ; cinq nuits au Princesse lunaire, plus l’aller et retour à bord de la Pan Am.
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Sur l’île, nous avions prévu de profiter d’une clinique de jouvence huppée, afin de gommer quelques années. Ma préférence allait vers les trente-cinq ans, un âge où mon corps était suffisamment actif pour satisfaire mes désirs, et assez mûr pour se consacrer à de longues heures de méditation créative. Lea et moi avions opté pour une cure de bains de gel de trois jours, et sauté notre visola du matin pour laisser à nos cellules le temps d’excréter leurs sentinelles. Mais au dernier moment, elle changea d’avis, décida qu’elle ferait mieux de vieillir un peu. Je me rendis alors seul à la clinique pour prendre mes deux bains de gel quotidiens. Des milliards de nano-agents s’infiltrèrent à travers ma peau. Ils pénétrèrent muscles, cartilages, os, nerfs, éliminèrent en souplesse, effacèrent, gommèrent les translocations de protéines et les anomalies génétiques, drainèrent en douceur les dépôts et les détritus de l’âge.
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S’il existait un traitement sûr, garantissant qu’un homme et une femme en viennent à maudire le jour de leur rencontre, il s’agissait sans nul doute de la cohabitation.
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Le 30 mars 2092, le ministère de la Santé et des Affaires sociales nous délivra un permis, à Eleanor et moi. Le sous-secrétaire d’État à la Population nous fit part de la nouvelle avec les félicitations officielles. Nous étions abasourdis par tant de bonne fortune. Le sous-secrétaire nous invita à contacter l’Orphelinat national. Dans un tiroir du New Jersey se trouvait un bébé à notre nom.
Nous étions fous de joie.
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Un court récit de Science-Fiction pour réfléchir aux conséquences de l'eugénisme et de la technologie à outrance. Sam avait tout pour être heureux : la jeunesse éternelle, un talent artistique, une belle femme ambitieuse qui préfère être avec lui en "corps réel" plutôt qu'en hologramme, l'autorisation (rare) d'avoir un enfant, un assistant virtuel dont il a formé la personnalité depuis des décennies, ...Mais un jour, il perd ses privilèges et découvre le triste sort des "altérés" dont l'ADN a été modifié. L'idée était bonne mais le style froid m'a empêcher de m'attacher aux personnages.
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La proximité du bonheur peut être angoissante. Elle craqua la première.
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