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Citations de David McNeil (45)


David McNeil
Assez de ces
Machins qui piquent
Serpents-pythons
Et porc-épics
Du hérisson
Microscopique
Assez de ces
Machins qui piquent...

Faut des ronds
Faut des courbes
Des marchands de marrons
Rue Lecourbe
Faut des ballons
Des cerceaux
Et les seins de
Sophie Marceau...
Assez, assez, assez, assez

Bon, Cupidon est dispensé
Les abeilles et les crustacés
OK, mais pas les chiens dressés
Les pit-bulls et les verres cassés
Les cutters des cours de lycée
Les harponneurs de cétacés
Tout ce qui blesse, ooh ! C'est assez
Effacez tout, recommencez...


Extrait de la chanson Assez... Assez... interprétée par Julien Clerc, album Julien, 1997
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Si dans votre vie vous ne faites qu’un voyage, allez à Jérusalem voir cette synagogue, oubliez le béton, les mourants et le gros sous-rabbin et asseyez-vous là, quelqu’un a écrit quelque part que les vitraux sont des cloisons idéales entre Ciel et Terre, voilà donc les portes qui mènent au Paradis.
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On n' ouvre que les portes qu'on a déjà en soi.
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Les vacances pour un peintre et pour son marchand c'est peut-être simplement de s'asseoir en face d'un mur blanc.
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Alors seulement attaqueraient de voraces écrevisses... attirées par l'huile dont Elle aimait enduire ses coupoles finement marmorées d'une imperceptible trace d'aquatinte parsemée de grains plus proches du sarrasin que du son, comme on dit banalement de ces confettis qui fleurissent la peau des vilaines irlandaises, mais notre Nageuse venait du Caucase, et au Caucase on ne donnait du son qu'aux ânes.
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Vers les années soixante le ministre premier de la culture française demanda à mon père de faire un plafond pour l'Opéra Garnier, il avait accepté à la seule condition que ce soit démontable. alors il a fait le plafond en quartiers, un peu comme les découpes d'un immense brie de Meaux, réalisé sur chassis et monté sur place. Comparer ce célèbre plafond, le plus célèbre au monde après la Sixtine, à un, même immense, brie de Meaux, est bien sur osé, mais ayant assisté à la mise en place et à l'assemblage de l'ouvrage, c'est l'expression qui me semble être la plus proche de la réalité, avec la tarte aux pommes et la pizza en parts.
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Bucarest, 26 décembre

Chère Mademoiselle Sarah,
Les fêtes de Noël ont été bien tristes. Nous avons, mon oncle et moi, été au restaurant de l'Hôtel d'Etat "Saliouz et de Grande-Bretagne" grâce à nos cartes d'étrangers et j'ai beaucoup pensé à vous. Cette année j'ai proposé le mariage à quatre jeunes femmes et malgré tous mes efforts pour fonder une famille, me voici seule à nouveau dans cette petite chambre qui donne sur les toits, puisque mon oncle est reparti pour Cracovie dans un fourgon de police."

p 134
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Les aspirants partis on s’endormait enfin, bien qu’un dortoir d’enfants pleurant en silence ça fasse beaucoup de bruit.
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Il vaut parfois mieux retourner dans le rêve qu’on vient de quitter plutôt que d’affronter de façon trop brutale cette réalité que redoutent tous les cœurs piétinés, et traîner tant qu’on peut, la joue lovée contre son oreiller.
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David McNeil
Mais il faudra dire aussi les angoisses, l'insomnie, les cauchemars pathétiques, les embrouilles, les mensonges, les flacons de secours cachés jusqu'au grenier, dans les bottes, les cartons et les boîtes à chaussures, dire que je n'invitais à passer me voir que ceux qui buvaient au moins autant que moi, que j'allais m'ennuyer dans les cocktails stupides pour piller les buffets avec d'autres vautours, que je rentrais chez moi par toutes les contre-allées, me perdant dans des quartiers sinistres et des trains de banlieue pour ne pas rester seul, il me faudra avouer mon délire pyromane, les voisins, les saucisses, le camouflage urbain, raconter les pompiers, l'ambulance, l'arrivée à l'asile et tant de choses encore...
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Grâce à ces pastels gras les galets s'ornaient vite de poissons et d'oiseaux, de mulets, de sirènes,...
Alors, pour ne pas qu'ils finissent presse-papiers au Salon du Livre on balançait les pierres à la mer, faisant des ricochets. J'ignore si le pastel gras tient longtemps quand il est dans l'eau mais chaque été des familles entières de méduses viennent du bout du monde, on croit qu'elles traînent par là pour gêner les touristes mais en fait elles se rendent au plus grand des musées de la Lithographie, le dessin sur pierre au vrai sens du mot, nous on va au Louvre, à la Tate Galery, chez les méduses on va au Musée des Méduses, c'est au milieu de ce qu'on appelle le Croc-de-Cagnes, entre le Neptune et le Mogador, et Papa doit penser que c'est très bien comme ça.
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"aimez-vous Picasso ? demanda un jour une jeune journaliste à papa.
- si Picasso m'aime, moi je l'aime aussi", répondit mon père.
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D’abord ce fut l’arrivée d’un certain Gordon Craig, disciple, disait-il, de Krisnamurti, prêchant la non-violence et le végétalisme… il était dans le Sud pour y faire un ashram enseignant l’Idéal, cette philosophie du réel prônée par son maître, qu’on pourrait résumer ainsi : un tas de jolies femmes, fortunées si possible, avec lesquelles le « guide » fait l’honneur de dormir, thé au lai pour les filles, champagne pour le gourou.
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A l’époque Vallauris était déjà la ville de la jarre vernie, ce genre de grosses amphores avec le bas tronqué que les gens aiment placer devant leur maison, et ne sont en fait que des cabinets. « Aller au cabinet » se disait chez les Barrières « employer la jarre ». Elles étaient enterrées au fond des jardins, on ne laissait dépasser que trente centimètres, la hauteur d’un jarret, c’est pourquoi le vernis dégouline aux rebords, on ne vernissait bien que la partie visible. Une fois la jarre remplie on cassait ces rebords, on recouvrait le tout avec de la terre, les légumes plantés là poussaient comme des diables…. Les Provençaux qui se souviennent des jarres se marrent en silence, passant devant les mas de l’immense jeu de cubes. La ville vit de la vente de bien vilains objets, … les gens très souvent ont un goût de chiottes, l’expression vient de là.
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Arrivés à destination, deux Espaces vous emmènent au théâtre, la balance des micros a été équilibrée, tout est en place, les amplis, la batterie, les éclairages sont réglés, les loges sont accueillantes, une collation est prévue avant le spectacle : des produits du terroir, dressés sur un petit buffet, un vin de Cahors, tout simple mais bien sympathique, après le spectacle un restaurant a été réservé, un vrai restaurant, pas un döner-kebab ou une pizzeria derrière le Macumba vide, l’hôtel est élégant, au matin, pas trop tôt, les Espaces sont là pour vous amener jusqu’au concert suivant, arrêt pour déjeuner sous une véranda… Si j’avais su ça plus tôt, j’aurais fait vedette.
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Madoura comptait des potiers renommés, c’était donc normal qu’on s’adressât à eux quand on voulait s’essayer à la céramique, mais Picasso était paraît-il furibond, apprenant que mon père voulait y travailler. Vallauris était son fief. Matisse c’était Nice, Cimiez exactement, avant qu’il n’empiète sur la ville de Vence avec sa chapelle, une tout autre histoire, Léger c’était Biot où allait plus tard s’ouvrir son musée, un gros bloc de béton, une sorte de rectangle couché sur le flanc, une grosse boîte à chaussure allongée sur la tranche. Cocteau avait lui sa chapelle sur le port de Villefranche, une toute petite chapelle finement décorée et que les habitants trouvaient très jolie, c’est rarement le cas des chapelles d’artiste.

Picasso était partout d’Antibes à Vallauris en passant par Cannes, mais papa n’a sûrement pas choisi Madoura pour faire la nique à l’autre, les deux hommes s’estimaient et mon père, quelques jours après ma naissance, lui avait envoyé une photo de moi, Françoise Gillot écrit dans sa biographie qu’il l’avait épinglée au mur de son studio, si j n’ai aucun Picasso à mes murs, j’aurais au moins été au mur de Picasso.

En conclusion : un livre qui m’a beaucoup plu, à la fois témoignage tendre d’un fils pour son père, une écriture à la fois vivante, fine et poétique, et aussi un hommage à l’artiste.
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[..] Une vie en jeu de l'oie, bien faire rouler les dés, c'est très simple : Case départ, un deux trois on s'en va, quatre cinq six on sait pas, sept huit neuf où on va, dix onze douze, on s'en fout. Les seules choses qu'il vous faut en ce cas éviter c'est deux cases, la première c'est "prison", pas marrante, mais il y a plus terrible, le "Retour case départ". Revenir case départ avant quinze ou vingt ans, mieux vaut s'embrigader chez les scientologistes, devenir capucin, se marier ou se pendre.
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Le deuxième vernissage où nous allons ce soir est tout à fait étrange, une jeune Japonaise est couchée dans un sac, comme ça, sur le sol de la galerie d’art. Et c’est ça toute l’exposition, à part trois photos, sans doute prises à Tokyo, où elle tient dans ses bras un bocal à poissons. Un photographe de presse fait un ou deux clichés de la fille dans son sac puis s’en va, évitant le buffet qui propose du thon cru et du thé au gingembre. On s’en va nous aussi, on monte Cadogan Street, laissant là miss Ono, Yoko de son prénom, dont personne dès demain n’entendra plus parler.
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Qu'est-ce que Memphis Slim peut bien faire au nord-est, dans cette zone désertique, ce n'est pas possible qu'il veuille éviter un si petit péage, surtout en Rolls Royce, et même en Bentley, d'autant plus que cet homme a la réputation d'être un sacré flambeur. L'archange a fait exprès d'égarer le monsieur pour qu'il passe devant moi, ça ne fait aucun doute.
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L’avenir appartient aux gens qui font travailler les gens qui se lèvent tôt.
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