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Citations de David Michel (113)


Richard Morin avait un don certain pour s'attirer toutes sortes d'ennuis tant à l'école qu'à l'extérieur. Il avait un talent particulier pour se trouver toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Évidemment, ses copains étaient tous des «queues de classe» et des «doubleurs» ainsi que sa mère les appelait avec mépris.
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Depuis que Laurette avait commencé à se priver de nourriture pour maigrir, son caractère déjà peu facile avait empiré. C'était au point que son mari lui avait dit le matin même: «Je sais pas ce que t'as depuis un bout de temps, mais t'es rendue que t'as de la misère à t'endurer toi-même.»
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Le pli amer apparu subitement au coin des lèvres de la femme trahissait assez son mécontentement. Elle écrasa son mégot sur le trottoir et alluma tout de suite une autre cigarette. Tout dans son comportement disait qu'elle était la proie d'une crise de jalousie, et ses efforts pour la dissimuler aux yeux des Bélanger étaient pitoyables. Elle laissa passer une minute ou deux avant de tourner à nouveau la tête en direction de son mari, toujours debout devant la porte de la première maison de la rue. Il semblait parler à Cécile Paquin avec une animation pleine de bonne humeur.
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En pensée, elle revit son père et sa mère en train de veiller paisiblement sur le balcon de leur appartement de la rue Champagne par une chaude soirée d'été... au moment où elle arrivait, poussant un landau, en compagnie de Gérard. Seigneur ce que le temps passait rapidement! Il lui semblait que c'était hier...
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Dans la campagne, partout où le regard portait, on ne voyait que des cheminées qui fumaient. Tout le paysage semblait figé dans une gangue de glace mortelle.
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On a été choisis pour administrer la paroisse, fit le petit notaire sur un ton sans réplique. Il va falloir qu’un jour, vous compreniez, monsieur le curé, qu’on peut pas dépenser plus que les revenus et qu’il y a des limites aux dettes qu’on peut faire.
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Vous êtes bien fin, monsieur Dionne, mais je pense que je vais garder ma fromagerie et essayer de m’en sortir tout seul. Je dois être comme vous. J’aime mieux mener mon affaire.
— C’est comme tu voudras, mon jeune, se rebiffa Télesphore Dionne en reboutonnant son manteau. J’espère juste que tu regretteras pas ta décision.
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L'aimait-elle vraiment, malgré sa boiterie et son visage qui n’était pas ce qu’il y a de plus beau ? Elle était encore incapable de répondre à cette question et cela la rendait malheureuse. Elle reconnaissait volontiers la bonté et la générosité de celui qui l’avait fréquentée plus d’un an. Il savait lire, écrire et il possédait de multiples talents…
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Jeanne pouffa de rire malgré le regard courroucé de sa mère qui n'ignorait pas que les siens faisaient des gorges chaudes sur la longueur de ses prières quotidiennes.
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Chaque année, Jeanne devait vaincre les réticences et, surtout, la timidité de son fils aîné pour le décider à demander à son père de le bénir ainsi que ses frères et soeurs. Sans jamais l'avoir avoué ouvertement, Maurice tenait à cette tradition et il aurait été profondément blessé si on ne lui avait pas demandé sa bénédiction ce jour-là.
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Tout au long de la messe, Paul ne cessa de songer au curé Courchesne qu'il avait évité avec le plus grand soin depuis que ce dernier avait manifesté à sa mère le désir de le rencontrer le printemps précédent. Il n'avait aucune envie de participer à la pastorale de la paroisse... Mais aurait-il encore le choix très longtemps ? L'Oeuvre des vocations dont les bourses 'étude le maintenaient au collège depuis le début de son cours classique allait-elle accepter son manque d'implication dans son milieu ? Le curé avait-il la possibilité de lui nuire ? Il s'agissait là de questions importantes qui vinrent occuper l'esprit inquiet de l'adolescent durant toute la messe.
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Jeanne aurait voulu protester à l'idée de gaspiIler autant d'argent pour une futilité pareille. Un voyage ! Ils allaient dépenser une fortune en motel ! L'école allait reprendre dans deux jours et alors, il faudrait le supplier à genoux pour qu'il consente à payer les fournitures scolaires des enfants. Comme tous les ans, il allait calculer le moindre cent et se plaindre à n'en plus finir. Pour les vêtements et les chaussures, il valait mieux ne pas y penser ! Mais à quoi servirait de s'opposer à son idée extravagante ? Il s'emporterait et il ferait demi-tour après s'être enfermé dans une bouderie qui durerait des jours.
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Ils ne faisaient rien de mal. Ils se racontaient l'un à l'autre. Lise apprenait à mieux connaître l'aîné de Joseph Larivière, un employé de la Ville de Montréal. Yvon lui parlait abondamment de ses parents, de ses deux frères et de sa soeur. En contrepartie, Lise lui avait décrit par bribes ce qui, à ses yeux, faisait de sa famille une famille un peu spéciale.
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Vraiment, il existait entre le père et le fils des zones de mésentente que ni l'un ni l'autre ne cherchaient à éclaircir. De toute évidence, aucun des deux ne possédait la maturité ou même le goût de jeter des ponts qui auraient rendu leurs relations plus harmonieuses. Dans ce sens, le fils était aussi blâmable que le père. Il existait entre les deux une sorte de paix armée que la moindre remarque mal interprétée transformait en des semaines, voire des mois, de bouderie malsaine.
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Jeanne éprouvait une certaine rancoeur envers son mari qui ignorait ou feignait d'ignorer tous les sacrifices qu'elle s'imposait pour que les siens mangent à leur faim, soient convenablement vêtus et ne manquent de rien. Peut-être s'imaginait-il qu'elle passait chaque jour de longues heures à peiner devant sa machine à coudre, à l'étage, pour son plaisir ! Quand il en parlait, c'était pour s'inquiéter de la dépense supplémentaire d'électricité provoquée par l'usage de la machine à coudre, non de son épuisement. Il n'avait jamais la moindre considération pour tout le travail qu'elle abattait.
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Au début de l'après-midi, Maurice s'était empressé d'aller porter les clés de l'appartement de la rue Notre-Dame à Smith, le responsable des vieux immeubles de la Dominion Oilcloth. A ses yeux, ce geste avait marqué la fin d'une époque dans la vie de sa famille. Ce jour-là, il était bien décidé à tourner définitivement la page. Par la suite, il n'avait jamais senti le besoin de retourner dans ce qu'il appelait «le bas de la ville» pour revoir l'ancien quartier où il avait vécu si longtemps. Sa vie était maintenant ici, à Saint-Léonard-de-Port-Maurice.
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C'est ainsi que Maurice avait été l'heureux gagnant du « tirage au sort» effectué lors de la réunion des membres de la Coopérative d'habitation de Montréal du mois de novembre 957. On lui avait promis sa maison pour le 1er mai 1958. Les jours suivants, Simone Legris avait même pu lui préciser que cette dernière serait érigée sur le boulevard Lacordaire et elle lui communiqua le numéro du lot qu'elle occuperait.
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Reine finit par s’endormir, mais non sans s’être promis de tenir dorénavant la dragée haute à son amoureux.
— S’il s’imagine que je suis une Marie-couche-toi-là, j’ai des nouvelles pour lui, murmura-t-elle dans le noir. À cette heure, tant que je me serai pas décidée à aller vivre avec lui, il va se tenir tranquille. Il fera pas ce qu’il veut de moi.
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Voilà la vie de famille et la carrière dont rêvait Jean lorsqu’il avait uni sa vie à celle de Reine, il y avait plus de treize ans. Mais une journée ne fait pas une vie...
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Après les derniers mois qu’il avait vécus au Montréal-Matin, la nouvelle ambiance qu’il découvrait à Radio-Canada était, à ses yeux, tout simplement parfaite.
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