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Citations de David Moitet (175)


« J’ai toujours été doué en calcul de trajectoires. Mais je n’avais pas prévu qu’il y aurait un obstacle sur ma route. Je suis par terre, en face d’un autre élève, lui aussi est tombé sur son postérieur. On s’est percutés assez violemment. Je crois qu’il courait, lui aussi. Pas bien grave me direz-vous ? Sauf que l’élève que j’ai mis à terre n’est pas n’importe qui. C’est un intouchable. Pas sûr qu’il apprécie que son bel uniforme blanc soit tâché. Je le dévisage, et je réprime mon juron. (je jure souvent, mais jamais à l’école.) Non seulement il fallut que mon chemin croise la route d’un intouchable, mais en plus ce n’est pas n’importe quel intouchable. J’ai en face de moi Orion Parker, le fils d’Arthur C. Parker, l’homme le plus riche de la planète, ou peut s’en faut. Mes yeux glissent d’Orion au panneau qui orne l’entrée de l’école. Il est rappelé à tous les élèves issus des bas quartiers qu’il est totalement interdit d’avoir un contact physique avec un intouchable. Je lis les mots gravés en rouge : toute violation de cette règle entraînera des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion de l’école ».
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La pauvreté est un poison lent qui empêche les fleurs d’éclore. Son voile sombre tombe les espoirs des gens et les prive de toute ambition.
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Dans le désert, l'homme n'était qu'un mort en sursis, entouré d'un silence si pesant qu'il en devenait bruyant.
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- On peut laisser la vie nous dicter notre chemin, ou on peut s'affranchir de certaines règles pour tenter de défendre ce en quoi l'on croit.

p. 133
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Plutôt que d'utiliser la force, les médicaments, quand c'est possible, on combat la violence par la douceur. Et comme tu l'as vu, parfois, ça marche vraiment bien....
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Un silence glaçant figea l'assemblée. Se nourrissant des frustrations accumulées depuis des mois, et des injustices du quotidien d'un collège de banlieue, la peur prenait le pas sur les principes et distillait son venin. Rien ne semblait pouvoir l'endiguer. La mort de l'enseignante de Tulignan était l'incident de trop, la goutte de haine qui faisait déborder le vase...
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Le réseau Internet nous donne accès à des montagnes d'informations, bien plus que ce que l'on pourrait lire dans toute une vie, mais allez savoir pourquoi, je trouve ça drôlement plus agréable de feuilleter un livre en papier.
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Après avoir jeté un coup d’œil furtif derrière lui et constaté que ses poursuivants avaient un peu tergiversé sur le quai, Alex se força à ralentir légèrement la cadence. Le sol devenait plus irrégulier, et ce n’était pas le moment de se tordre une cheville.
Il se cala donc sur son rythme de croisière, celui qu’il prenait lorsqu’il courait, et pria pour qu’une solution se présente. C’est alors qu’il sentit une forte bourrasque d’air vicié arriver en face de lui. Puis vint le bruit caractéristique des roues frottant contre l’acier…
- Et merde ! jura-t-il.
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Le dicton du paysan le plus simple contient parfois la plus grande sagesse.
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Eliott a une vie agréable, il vit avec ses parents et sa petite soeur Thaïs. Cependant, quand sa mère est retrouvée morte et que la police conclut à un suicide, il refuse de croire à cette hypothèse et décide de mener l'enquête et il la débute en hôpital psychiatrique où il est enfermé pendant une semaine après avoir violemment frappé un de ses camarades au lycée. Il retrouve justement une camarade du lycée dans cet hôpital, Lilas Rosberg dite Lilas la barge. Celle-ci est diagnostiquée schizophrène alors qu'elle voit en fait des fantômes et un jour, la mère d'Eliott, Oihana se manifeste à elle. Tous deux vont alors mener l’enquête et tenter de savoir ce qui est réellement arrivé à Oihana.

Un récit captivant dès le début de l’intrigue avec beaucoup de rebondissements. Les genres se mêlent : fantastique, policier.
Les personnages principaux sont attachants et on ressent de l’empathie pour eux. Le mystère ambiant et les rebondissements donnent du dynamisme à l’hitoire et les pages se tournent facilement.
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La vie du barde est une malédiction, car chacun de ces mots est remis en question, mais elle est aussi magie, car ses mots sont aussi éphémères qu'une bougie.
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Parfois, je me dis que le destin a un sens de l'humour bien à lui. 99 % des gens sont morts et il a fallu qu'un abruti comme Antoine survive....
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Les livres, ma chère, sont les plus précieux amis des gens avisés.
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Quelle que soit la noirceur de la nuit, une simple flamme permettra toujours de trouver son chemin.
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Bien le bonjour , cher visiteur. Je suis assez surpris , ça faisait longtemps que personne n'était venu me voir......On se connaît ?
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Tu ne dort plus , tu t'engueules avec les collègues , tu te fais éjecter de chez toi par ta compagne..... Et tu t'étonnes de manquer de lucidité ?.
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"La vie est assez dure comme ça pour en rajouter" dit par grand père de Lilas
"Des mots fantômes imperceptibles, emportés par le vent jusqu'à leur seul destinataire".
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Mon passage préféré dans Alice c’est la veille du jour où Sam, Alex et Arnaud devaient mettre leur plan en action et Sam stressait car tout le plan repose sur elle (p69) :
« Mon cœur cogne si fort dans ma poitrine que j’ai peur que les battements de réveillent Irina. Je n’ai pas fermé l’œil depuis que je suis allongée. Un jour il va falloir que je dorme. Un jour… Pour le moment, je suis bien trop anxieuse pour me laisser glissée dans le sommeil. Les garçons comptent sur moi. Dans ma main droite, je sens la petite aiguille qui permettra de les réveiller. Et si cette nuit Irina reste tranquillement dans son lit ? et si je ne trouve pas les garçons avant qu’ils rejoignent leur ordinateur au sous sol ? Et si… STOP ! Il faut que j’arrive a garder mon calme, mais le souci ; c’est que tout le plan d’Alex repose sur moi. Sympa, les copains. »
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Page 18. Je sens des regards inquisiteurs se poser brièvement sur moi. Pourquoi cette gamine n'est pas au collège ? Semblent-ils demander. Heureusement pour moi, la sollicitude des gens est aussi fugace que le battement d'ailes d'un papillon. Dans la jungle urbaine, chacun a appris à se mêler de ses affaires . C'est assez triste, quand on y pense, mais à cet instant précis, cette indifférence m'arrange.
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― Quelle que soit la noirceur de la nuit, une simple flamme permettra toujours de trouver son chemin… dis-je à voix haute. Mon père me répétait ça souvent, quand j’étais triste.
Saul me sourit.
― Je crois qu’il avait raison. Tu as été cette flamme…
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