Je sais que ce n'est pas ta faute, mais tu es en partie comme ces chiens sauvages. Un prédateur.
Si un jour tu n'avais plus rien d'autre à "manger"... Tu es sûr que tu seras capable de résister a la tentation de t'alimenter de l'un d'entre nous ?
(Elena qui accompagne 4 enfants à travers un paysage post-apocalyptique le dit à Nil, le vampire qui leur est venu en aide)
NIL : En buvant c’est comme si… comme si tu étais connecté avec toute l’humanité… comme si tu étais de nouveau vivant. L’espace d’un instant humains et vampires, on est pareil. C’est ça qu’ils ne veulent pas qu’on oublie. Sans les humains on ne peut pas exister. On doit respecter leur vie… parce que notre survie dépend de la leur.
"Je ne veux plus de guerre...Je ne veux plus de morts. Juste vivre en paix avec mon fils et le voir grandir. Je sais que tu ne pourras pas renoncer à la mission que tu t'es imposée. C'est une mission juste, sans aucun doute. Si tu réussis, tu feras de ce monde un monde meilleur mais ni moi ni ton fils ne pouvons t'accompagner."
ALEX : […] je peux juste te dire que de chasseurs-cueilleurs que nous étions, nous les vampires, nous sommes devenus … des éleveurs.
"Trop de "peut-être", pas assez de certitudes. Quoi qu'il en soit je suis vivant. Pour l'instant, cela doit me suffire."
-C'est de la folie. Si cette arme existe vraiment... Comment savez-vous que vous serez capable de la contrôler?
-Je ne le sais pas.
-Mais dans ce cas, elle pourrait tous nous détruire!
-C'est une possibilité bien réelle. Tu es encore jeune, Jonas... et très naïf... Le monde dans lequel nous vivons n'est as fait pour les innocents... ni pour les timorés. Tôt ou tard, quelqu'un trouvera cette arme, et en fera usage. Mieux vaut que cela soit nous.
Demian: Bonjour, Sarah...
Sarah: Bonjour...
Demian: Tu peux encore te joindre à nous. Ta sœur t'attend. Elle t'aime vraiment... tu le sais, non?
Sarah: Oui...
Demian: Tu peux dire à Simon que s'il veut connaître mes plans... il faut qu'il vienne me chercher. A très bientôt, Sarah.
"- Je devrais te tuer... traître que tu es, et pour tout ce que tu as fait à ces pauvres gosses...
- Je te rappelle que toi aussi, tu travaillais ici. Et si je me souviens bien, si on t'avais laissé décider, les 'pauvres gosses' seraient déjà morts." (p. 53)
Trop de "peut-être", pas assez de certitudes. Quoi qu'il en soit... Je suis vivant. Pour l'instant, cela doit me suffire.
Toujours cette vieille et aberrante confusion entre deux êtres aussi foncièrement opposés que le vampire et le nécrophile, entre le mort qui se nourrit des vivants et le vivant qui aime les morts.