On me conduisit, nu, dans une salle d’interrogatoire de trois mètres sur deux, éclairée au néon et sans fenêtre ; on me fit asseoir derrière une table et on me menotta les mains dans le dos.
Puis on me laissa seul.
Un peu plus tard, on ouvrit la porte et on me lança un seau de pisse et de merde au visage.
Puis on me laissa à nouveau seul.
Un peu plus tard, on ouvrit à nouveau la porte et on braqua un jet d’eau glacée sur moi, jusqu’au moment où, sur la chaise, je basculai en arrière.
Puis on me laissa seul, allongé sur le sol, menotté à la chaise.