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Citations de David Zaoui (125)


Je voyageais dans mon enfance, dans mon adolescence. J’apprenais à m’analyser, à mieux me comprendre. J’avais été curieux des autres, je devenais curieux de moi-même.
Un tueur dévoué, s’intéressant à lui-même.
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Moi, je cherchais ceux qui semblaient perdus en eux-mêmes, remarquais leur absence, cette solitude désorientée. À force d’ observation, je comprendrais plus tard que l’indifférence est un terreau où germent l’amertume, le ressentiment, et d’où peut jaillir la violence.
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À bien y réfléchir, rien ne tournait tout à fait rond autour de moi. Comment aurais-je pu, dans ces conditions, devenir épistémologue ou ingénieur en aéronautique ? Pouvais-je faire autre chose que peindre le rêve des animaux ? Un cadre familial, avec sa folie et ses névroses, ça s’incruste en vous, ça vous imprègne, surtout si vous ne coupez pas les ponts. Moi, je peins comme d’autres gravent leurs mots, caressent leurs instruments de musique ou sculptent la matière en lui donnant une âme pour l’éternité, je peins avec les couleurs de ma vie, que je dépose sur ma toile vierge.
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D'où viennent cette empathie, cette gentillesse chez lui? Pourquoi les autres comptent autant pour mes parents ? Par devoir moral ? Par croyance religieuse ? Du fait de leur cœur naturellement pur ? Sûrement un peu de tout ça. J'ai appris d'eux que l'inquiétude de l'autre, c'est l'humanisme.
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Gras comme un lardon, les yeux aussi verts et pénétrants que ceux d'une panthère qui vous pourchasse, le professeur Mayan a annoncé la sentence comme un réclame un demi à un barman :
-Madame, j'ai le regret de vous dire... Z'avez Alzheimer !
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"Je quitte son bureau avec des airs de disco en tête. L’usine à distribution de jobs a fait le sien, de job. Je me dis que vendre des fromages c’est un peu comme vendre des avions. Question d’échelle."
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Elle m'appréciait comme j'étais. Jusque-là, j'avais rencontré des filles qui me reprochaient d'être trop ceci, pas assez cela - au choix : sérieux, intello, sensible, fragile, cochez la case. Qui me disaient qu'il fallait que... Que quoi? Que je régresse ? Que je m'adapte pour leur faire plaisir, alors qu'elles manquaient cruellement, selon moi, d'esprit, de finesse, de tolérance... Qu'elles retournent donc chez leur mère !
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_ Je vais te raconter une histoire. Trois rabbins voyagent dans un taxi, à New York. Le rabbi Hofmann dit : "Moi, à côté de D.ieu, je ne suis pas plus grand que la patte d'une fourmi." Le rabbi Palinsky, qui est assis à côté, lui répond alors : "Rabbi Hofmann, si vous, à côté de D.ieu, vous n'êtes pas plus grand que la patte d'une fourmi, alors moi, je ne suis pas plus grand que l'ongle du pied de la fourmi !" Le troisième rabbi, le rabbi Peled, s'exclame à son tour :"Mais alors, si vous deux, immenses rabbis, l'un de New York et l'autre de Moscou, êtes si petits devant D.ieu, alors moi, pauvre rabbin de Madrid, je ne suis pas plus grand que l'infime partie de l'ongle de la fourmi !"
Captivé, j'écoutais le rabbin Meyer poursuivre son historiette.
_ Alors, le chauffeur de taxi se retourne et dit aux trois grands rabbis : "Mais si vous, de grands sages, êtes si minuscules devant D.ieu, qu'en est-il de moi ? Moi, que suis-je ?" Et les trois rabbis de répondre : "Mais pour qui il se prend, celui-là ?"
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Quelle émotion paradoxale je ressentais quand je me retrouvais en compagnie de livres ! D'abord l'émerveillement, puis le sentiment de plénitude devant cet espace infini de connaissance. Et puis la frustration : "Babinsky ! Tu ne pourras jamais tout lire !" J'ai toujours eu la sensation d'être heureux devant les livres, car ma curiosité sait qu'elle ne sera jamais rassasiée, et c'est tellement rassurant.
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"De sa démarche chancelante et peu assurée, due à son surpoids, il monte dans le wagon, m’adresse un signe de la main. Les derniers rayons du soleil semblables à des éclats de citrine percent les vitres. Mon père me regarde avec le même amour que celui d’un homme emmenant son enfant à son premier tour de carrousel. Et le train quitte le quai en direction du Sud."
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"Mon père, debout tel un souverain babylonien, plastronne :
— Vous disposez d’une bombe atomique de la bienfaisance. L’événement le plus important du quartier depuis la poissonnerie de Mireille."
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David Zaoui
Le confinement, c'est la terre qui nous a cloîtrés chez nous pour que nous comprenions sa peine.
David Zaoui.
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Une ville a besoin qu'on la débarrasse de ses poubelles, de ses ordures et déchets.
L'humanité aussi.
Je tente d'être utile au monde à ma façon.
J'ai une éthique.
Je suis un tueur humaniste.
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Peut-être que la philosophie ne m’a rien apporté, mais elle m’a beaucoup épargné. (Arthur Schopenhauer)
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La vie est agréable lorsqu’on goûte à un plat qui émoustille nos papilles, elle devient palpitante dès lors qu’on découvre une peau qui nous fait frémir de désir.
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Alfredo Scali, rien - ni l'âge, ni la fatigue, ni la maladie, ni les innombrables obstacles qui se dressent sur notre route-, rien de rien ne devrait nous empêcher d'être nous- mêmes, et de réaliser nos rêves.
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"Sous son bras, il tient un livre écorné à la couverture flashy : Le onze septembre analysé par les reptiliens.
Le problème avec les complotistes, c’est qu’ils vivent dans un espace parallèle, fantasmagorique, au sein duquel une main invisible, mais forcément perfide, dicte les événements. Dites-leur ça, ils vous répondront que vous êtes un couillon. Un couillon à la sauce mouton."
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"Je vais clamser dans cette funeste cave, peut-être que mon quartier régénéré me rendra un hommage : Ici a vécu Richard Belmondo, grand nez et casier judiciaire vierge, interphones réparés et multiples bienfaits."
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"L’avenue Jean Lolive rayonne d’une énergie musicale, comme si les sons jaillissaient d’une bouche enchantée. Positivité sur la nationale 3. Les commerces gazouillent, les immeubles miaulent, le macadam fraternise avec la troupe de vivants, les gens gambadent en chœur. Même les chiens swinguent. Ma ville a pansé ses plaies ; guérie, elle évoque la gaieté, du moins, à cet instant, elle semble en être la capitale."
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"Tout à coup, j’ai le sentiment que lorsque le sens moral s’éveille, qu’il tend vers l’altruisme, les inégalités deviennent le plus lourd des fardeaux."
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