« La solitude effraie une âme de vingt ans », dit Célimène à Alceste dans Le misanthrope. Le vers lui revenait brusquement, une réminiscence de ces années de collège pendant lesquelles la lecture de Molière, Racine ou Corneille l’avait copieusement ennuyé. Mais à présent, quelque chose de concret le touchait. Il percevait toute l’acuité de cette observation qu’il pensait avoir oubliée depuis longtemps. Il entrevoyait ce qui faisait de ces auteurs des peintres si justes de la nature humaine.