Une magie noire qui ne m'a pas envoûtée.
Et pourtant, tous les ingrédient y étaient : Orson Welles (le vrai !), les plateaux de cinéma italien, les mafiosi (Lucky Luciano himself !), les petites arrangements du Vatican, Togliatti (viva il PCI !), les complots de la CIA... Mais c'en était trop pour ma petite tête.
On est à Rome en 1947, et Orson Welles, sur le tournage de "Cagliostro" ("Black magic" en americano), se retrouve tout à coup avec un figurant mort dans les bras. Avec le détective de l'hôtel où il réside, il se lance dans une enquête aux multiples ramifications. Où je me suis perdue.
Le roman est dense, touffu (et écrit en tout petit). Certes, j'ai succombé au charme et à l'intelligence d'Orson Welles (mais j'avais déjà succombé avant), et j'ai appris une foule de chose sur l'Italie d'après-guerre, et notamment combien nombre de fascistes sont restés tranquillement aux postes-clefs de l'industrie et de la police, tandis que les ex-Partisans étaient réprimés. Mais l'intrigue s'est avérée trop compliquée pour moi, et les personnages, trop nombreux. Dommage, car l'auteur s'est inspiré d'évènements réels et s'est appliqué à nous faire partager son histoire extravagante.
Mais ça n'a pas collé entre nous. Pas d'effet magique pour moi.
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Un thriller haletant, mettant en scène des personnages historiquement connus : Orson Welles, bien sûr, le héros de l'histoire, mais également Palmiro Togliatti, le secrétaire général du parti communiste italien à l'époque glorieuse des années d'après-guerre, Lucky Luciano, le fameux "parrain", et bien d'autres encore. Oscillant entre roman policier et roman d'espionnage, nous voilà propulsés dans l'Italie d'après le fascisme, à l'heure où le pays s'apprête à basculer vers le communisme par la voie des urnes. CIA et Vatican, alliés pour l'occasion aux groupuscules d'extrême-droite, vont tout mettre en œuvre pour faire virer le vent de l'histoire. Tel est du moins le point de vue de l'auteur mais, que l'on y croie ou pas, on se laisse facilement emporter par le souffle de la narration. Orson Welles est venu en Italie pour tourner un film dans lequel il incarne le personnage de Cagliostro. Le meurtre d'un acteur de la troupe va le lancer, en compagnie de Tommaso Moravia, un privé qui n'a pas peur des coups, sur la piste d'une sombre machination qui va l'amener à fréquenter des personnages peu fréquentables et déclenchera une suite de meurtres inexpliqués. Tout s'explique au final, après bien des vicissitudes, mais notre héros va rapidement être dépassé par des intérêts politiques et financiers qui lui passent bien au-dessus de la tête. Au passage, les travers bien connus de l'auteur de "Mr Arkadin" sont égratignés : son ego surdimensionné, son addiction aux amphétamines (pour perdre du poids), son obsession des femmes, et surtout sa... crédulité ! Une réussite du genre...
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J'ai trouvé ce livre très intéressant mais un peu lent.
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