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4.15/5 (sur 75 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Nora Davy est auteure de romance.

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page Facebook : https://www.facebook.com/Envole-moi-2169303469963448/

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Elle ne veut pas renoncer à sa liberté? même pour lui ? Une romance par Nora Davy chez les Éditions Addictives.


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Alors que je m’apprête à poser son entrée sur la table, une forte turbulence secoue la cabine. Je tombe brutalement, mon fessier s’écrasant sur les cuisses d’Alexis, et mon corps se plie en deux. Mon épaule gauche se colle au torse d’Alexis et mes jambes se retrouvent en l’air. Ne reste plus qu’à lever les bras pour que mon corps forme la lettre L telle une pom-pom girl ! Une bonne chose quand même : j’ai réussi malgré tout à tenir l’assiette d’entrée fermement, au moins, elle ne s’est pas renversée. Mais je suis à deux doigts de pleurer lorsque je remarque que le stylo de M. Kapoor court dans tous les sens. Je le vois froncer les sourcils et souligner des choses sur son carnet avec rage en dodelinant de la tête.

Un bras encercle ma taille. J’ai du mal à me relever. Je tourne la tête et mon nez touche celui d’Alexis. Nos lèvres se frôlent… humm, c’est trop bien ! Il sent terriblement bon. Tout ce que j’arrive à dire, c’est :

– Je suis désolée… Je ne vous ai pas fait mal, au moins ?

Il me regarde intensément. Ses yeux sont incroyablement verts, parsemés de minuscules taches noisette.
Mais tout à coup, je réalise que la seule chose que j’aurais pu blesser, c’est son organe reproducteur sur lequel mes fesses ont chuté lourdement. J’essaie de me relever mais mes jambes sont restées en l’air et mes pieds n’arrivent pas à atteindre le sol pour prendre appui. Tout ce que je parviens à faire, c’est frotter mon popotin contre son entrejambe. Et comble de malheur, je sens une bosse sous moi ! Je me relève d’un bond et me confonds en excuses. Comme quoi, il n’était pas si difficile de se relever, finalement !
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Prologue

Nickie

Deux années auparavant
Mais c’est quoi ces conneries ?! C’est pourtant bien elle que mes copines hôtesses me recommandent chaudement depuis des mois, en me disant que c’est la plus fortiche des diseuses de bonne aventure de la ville ! Je ne comprends rien à tout ce qu’elle me raconte. Elle a visiblement perdu la tête !
– Je ne comprends pas, petite, me dit-elle en scrutant ma paume. Je vois des lignes dans le monde entier, tu ne te poses jamais, toi. Tu vas devenir une femme très heureuse et libre. Tu n’es pas pareil que les autres femmes, je ne sais pas pourquoi. Tu es belle et légère comme une plume.
Puis, elle relève la tête et plonge son regard chargé de khôl dans le mien. Je pousse un soupir de soulagement. Enfin un mot gentil. Elle dit que je suis belle et légère, c’est déjà ça. Je regrette un peu moins les dirhams que je lui ai donnés lorsqu’elle m’a invitée à m’asseoir sur son vieux tabouret de plastique. Elle interrompt sèchement le fil de mes pensées :
– Nan, nan, nan, tu es belle là, insiste-t-elle en posant la main sur ma poitrine, un peu durement tout de même. Tu es gentille. Mais tu es comme l’âne, tu veux faire comme toi tu veux. Écoute bien et laisse faire les choses : la ligne va s’arrêter, parce qu’un ange t’attend, petite. Bizarre, tu vas arrêter de voler. Tu vas te poser pour toujours parce que lui, l’ange, va te couper tes ailes. Inchallah, telle est la volonté de Dieu.
Si je devais résumer : primo, elle me traite d’âne, deuxio, elle est en train de me dire que je ne suis pas belle physiquement, tertio, qu’un ange va me couper les ailes, un comble pour l’hôtesse de l’air que je suis ! Mes copines ont dû me faire une blague, c’est pas possible ! Qu’est-ce que c’est que ce charabia ? Bon, ça suffit, je décide d’en finir avec ces âneries.
– Oh que non, Hadja, je vais voler et ne jamais me poser, comme tu dis. Aucun ange au monde ne pourra me forcer à atterrir. J’aime beaucoup trop la liberté. Allez, merci quand même, Hadja, salam !, lui réponds-je avec un petit sourire qui signifie que je ne lui en veux pas, ni pour son insulte (elle m’a traitée d’âne quand même !), ni pour toutes ces foutaises incompréhensibles.
La vieille dame se recouvre la tête avec son grand foulard noir puis me jette un coup d’oeil de travers, visiblement vexée, avant d’ajouter :
– Petite, tu te poseras. Parce que ça sera ton choix. Tu es trop comme l’âne. N’oublie jamais que l’ange a beaucoup de pouvoirs.
Ensuite, elle me congédie de la main pour que l’homme aux cheveux grisonnants derrière moi, probablement un touriste américain, puisse prendre place.
Je me lève et vais m’asseoir un peu plus loin sur la place, devant une jeune fille qui réalise des
tatouages au henné. Je lui tends la main pour qu’elle puisse me dessiner quelque chose de beau.
– Salamou alaykoum. Fais-moi un beau tatouage sur les mains, s’il te plaît, puis, espiègle, j’ajoute, dessine-moi des ailes, là, sur mon avant-bras.
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Évidemment cette fois, le chou et Sheila ont assisté à toute la scène. Je croise le regard sombre de ce dernier. C’est bien Gabriel Cinnon, aucun doute. Les sourcils froncés, je m’approche rapidement, prête à en découdre avec celui qui m’a fait perdre près de deux heures pour s’envoyer en l’air et me plante devant eux.

– Monsieur Cinnon, quelle surprise ! Je croyais que nous avions rendez-vous dans la suite deux cent sept. Me serais-je trompée, par hasard ? questionné-je, l’air innocent.


Sheila m’observe avec surprise puis tourne la tête vers Gabriel, attendant probablement des explications.

– Oh ! Pardonnez-moi, je manque à tous mes devoirs ! Je suis Julia Stone, la petite réalisatrice de M. Ebstein. En fait, Phil et moi vous attendons depuis près de deux heures. Je me demande ce qui a bien pu vous retenir, peut-être une panne de réveil due au décalage horaire entre New York et la Californie ? demandé-je en regardant Sheila.


L’expression de Gabriel Cinnon reste impassible. Il me détaille, depuis mes pieds nus jusqu’à la racine de mes cheveux, avec indifférence. Il finit son verre d’un trait et se lève.

– Allons-y, nous avions terminé notre conversation de toute façon, répond-il en quittant son tabouret de bar.


Sheila le dévisage d’un air suppliant. Gabriel l’embrasse sur la tempe et tourne les talons. Je m’apprête à le suivre mais je me retourne :

– Sheila, vous êtes absolument sublime, un de perdu, cent de retrouvés ! Oui, je sais, continué-je en voyant son air surpris, on parle de dix de retrouvés, mais vous en valez au moins une centaine ! Quittez donc votre petit ami que vous n’aimez plus, visiblement, et trouvez le bon !

Juste avant de la quitter, j’ajoute une dernière petite chose.

– Ce n’est pas le cas de celui-ci. Visiblement, il ne vous mérite pas, chuchoté-je en désignant de la main le dos de Gabriel Cinnon.


Toute penaude, elle me sourit en guise de remerciement. Faisant volte-face, je dois courir pour rattraper Gabriel et lorsque j’arrive à sa hauteur, je ne peux m’empêcher de lui lancer une petite pique.

– Eh bien, Monsieur Cinnon, je suis désolée de vous avoir privé de votre gâterie de ce soir.

J’entends un soupir de lassitude. Super ! Moi qui m’imaginais un type sympa, prêt à tourner dans un film indépendant pour la bonne cause, me voilà avec l’archétype du mec blasé, malpoli et froid. Génial comme début !
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Je suis consciente que je me laisse aller. Mais j’ai besoin de temps pour me remettre de mon passé. Ce que j’ai vécu en Afrique me donne des cauchemars et c’est la raison de mes insomnies. Du coup, je me sens comme un zombie. Je me lève parce qu’il le faut, je mange parce que j’en ai besoin, mais rien ne me fait envie… Personne ne peut quoi que ce soit pour moi, pas même mon psy. J’ignore où toute cette morosité va me mener, mais je n’arrive même pas à m’en soucier.

Comme si la vie n’avait plus ni goût ni saveur…
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-Nan, nan, nan, tu es belle-là, insiste-t-elle en posant la main sur la ma poitrine, un peu durement tout de même. Tu es gentille. Mais tu es comme l’âne, tu veux faire comme toi tu veux. Ecoute bien et laisse faire les choses : la ligne va s'arrêter, parce qu'un ange t'attend, petite. Bizarre, tu vas arrêter de voler. Tu vas te poser pour toujours parce que lui, l'ange, va te couper tes ailes. Inchalla, telle est la volonté de Dieu.
Si je devais résumer : primo, elle me traite d'âne, deuxio, est est en train de me dire que je ne suis pas belle physiquement, tertio, qu'un ange va me couper les ailes, un comble pour l'hôtesse de l'air que je suis !
[Nickie]
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Il serait profitable, sur le plan psychologique, de vous orienter vers un domaine qui permette à votre imaginaire de s’épanouir pleinement. Vous avez besoin d’embellir la réalité, de rêver, de voir la vie en rose. Il est plus que temps de montrer au monde que vous avez, au fond de vous, cette joie de vivre que toute jeune femme de votre âge possède. Quel meilleur outil que le cinéma pour atteindre cet objectif ?
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Encore mieux, une petite tromperie… Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un petit ami, alors ce serait bien de ne pas les piquer et de les laisser aux célibataires ! Quoique je ne serais même pas sûre d’en vouloir. Je n’ai eu aucune relation sérieuse depuis mon retour d’Afrique et ça fait un bail. J’ai bien rencontré quelques mecs mais ils ne m’ont jamais intéressée, je n’arrive pas à être séduite.
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J’aurais aimé qu’il fasse comme toutes les autres stars dans son genre et qu’il porte des lunettes de soleil. Je n’aurais pas eu à subir cette expression glaciale. Son mètre quatre-vingt-dix est impressionnant, surtout lorsqu’on est assis face à lui. Sa silhouette se détache dans la luminosité de la baie vitrée et il me donne l’impression d’être une grande statue qui me regarde de haut, avec dédain.
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Raconter des histoires… Quelque chose qui donne la pêche, comme une histoire autour d’enfants… Ou mieux : une belle comédie romantique ! Un décor superbe, des acteurs beaux à tomber, une histoire d’amour passionnelle qui finirait bien. Purée, je m’y vois déjà ! ! Une lueur d’espoir… enfin ! Je n’y croyais plus ! Diriger un film… En voilà une idée bonne idée !
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J’ai moi-même l’air d’une femme d’affaires. Je porte un slim noir et une jolie blouse parme. Mes salomés à talons de dix centimètres me rendent plus fine et j’ai l’impression d’être assez séduisante, pour une fois. Ça change de mes treillis et chaussures de rando !
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