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Citations de Declan Hughes (37)


[..] elle trouve nul tous ces sites , là, copains d'avant, facebook, et tutti quanti. Parce que c'est une chose de croiser ...Gary ...le seul fait d'articuler son prénom lui donne des frissons , comme une gamine qui écrit le nom de son amoureux sur sa trousse , Gary, mon Dieu, elle est ridicule . Donc ce serait une chose de croiser Gary dans un bar par exemple ou...un bar , oui, c'est là que ça se produirait , c'est sûr même un bar d'hôtel [..]
Mais c'est tout à fait autre chose de ratisser son passé à la recherche de tous ceux à qui on a roulé une pelle , de les contacter les uns après les autres[...], on ne peut pas revenir en arrière. On ne nage pas à contre-courant .
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[...] car les enfants adoucissent le passage du temps , de tout un tas de manières .
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Pourquoi reproduisons-nous si souvent dans nos vies d'adultes des éléments de notre enfance , même quand celle-ci n'a pas été le moins du monde heureuse ?
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Devenir père, c'est aussi revivre sa propre enfance ...
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Le New-Yorker avait un jour publié un dessin humoristique qui montrait un acteur en train de raccrocher son téléphone et d'annoncer à ses amis : " D'après mon agent , nous ne sommes plus que deux - moi et le type à qui il donne le rôle ."
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Le bonheur ? Mon Dieu . Elle n'est plus une ado .
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Au fil de l'après-midi, à mesure que l'alcool étend son emprise [...], la réalité semble momentanément suspendue autour et au détour du feu, qui lutte avec la lumière chatoyante et la brume teintée de noir par la fumée du charbon. Les propos s'enflamment, les esprits s'échauffent, les joues maquillées rosissent, les yeux brillent derrière les masques, et un bref instant, tout paraît possible : la femme d'un autre, la vie d'un autre ! Joignez-vous tous à la mascarade ! Plus fort, la musique ! Déchaînez-vous, mesdames !
(p. 14)
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Et si Dee semble appartenir à la catégorie des obsédées sexuelles, il y a cependant quelque chose en elle, non pas de prude ou de refoulé, plutôt une vibration clairement non sexuelle, presque détachée du monde, malgré sa drague éhontée des serveurs. Peut-être est-ce une manifestation du fossé californien. D'un côté, la montagne, la quête du spirituel, où n'importe quelle pseudo-religion, n'importe quelle secte parviendrait à vous attirer dans ses filets. De l'autre, la vallée, débauche nocturne, entre cinéma et pornographie. D'où la capacité de Dee à se montrer à la fois naïve et cynique, idéaliste et vénale, pure et lascive.
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A l'époque, elle faisait jeune pour son âge, même après ses grossesses, et on lui demandait encore régulièrement sa pièce d'identité à l'entrée des bars. Elle se sentait des points communs avec les étudiants, comme si le fait d'être prise pour l'un d'entre eux signifiait d'une certaine manière qu'elle réussissait à triompher du passage du temps. Maintenant qu'elle est dans sa quarantième année, c'est tout le contraire : leur présence lui semble une gifle, un reproche, un rappel constant du fait qu'elle ne va plus que dans une seule direction, et qu'une bonne partie de ses espoirs dans la vie - toute cette créativité et cette expression de soi, pour ne reprendre qu'un exemple - ne se sont tout simplement pas réalisés et ne se réaliseront probablement pas. Elle n'a plus qu'une certitude, le compte à rebours est enclenché.
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(...) si Donna avait été un pays, elle aurait été la Corée du Nord, excessivement secrète et impossible à décrypter, mais susceptible à tout moment de vous envoyer une bombe ou un coup de semonce pour vous forcer à rester sur vos gardes.
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La peur est le meilleur ami de l’homme, dit le dicton, et Danny portait en lui celle des flammes, mais aussi celle des personnes qui l’accompagnaient cette nuit-là, au point qu’il avait parfois l’impression que ce double fardeau risquait d’avoir raison de lui.
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Le soir de l'enterrement de ma mère, Linda Dawson sanglota sur mon épaule, me fourra sa langue dans la bouche et me demanda de retrouver son mari. À présent, elle gisait, morte, sur le plancher de son salon, et le hurlement d'une sirène de police résonnait dans les collines environnantes. Linda avait été étranglée: une écume rougeâtre débordait de sa bouche et ses yeux injectés de sang saillaient de leur orbite.
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C'est un venin qui agissait vite, à la manière d'un psychotrope. La peur y était associée (la jalousie n'étant rien d'autre que de la peur branchée sur secteur), la peur du rejet, de la trahison, de l'humiliation, ces peurs profondément ancrées qui venaient de loin, de l'enfance, de tous les moments où il s'était senti mal aimé, ignoré, exclu.
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À un certain âge, on arrête de jouer à être quelqu’un d’autre. Tu es comme tu es. Tu es toi-même, c’est-à-dire la somme de tout ce que tu as fait et été toute ta vie.
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Lorsque ces terreurs nocturnes, ces rêves éveillés, s’étaient peu à peu effacées, il avait cru en être débarrassé pour de bon. Mais rien de ce que l’on fait ne disparaît vraiment ; c’est comme une présence, dans les bois, entre les arbres, qui attend son heure, l’heure de s’asseoir à votre table, pour dire la vérité, quoi qu’il en coûte, et s’assurer qu’il ne vous reste plus un instant de paix de toute votre vie.
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L’impatience, l’intolérance vis-à-vis des idiots, une tendance à harceler et un ton de voix caustique qui peut transformer en confrontation agressive un simple contre-interrogatoire de témoin – sans parler de celui d’un suspect –, telles sont les tares de Nora. Pour se prémunir contre tout cela, elle doit se surveiller de près : pas de gueule de bois, pas de nuits blanches, une maîtrise rigoureuse des réflexes. Facile.
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Elle aimerait pouvoir encore s’habiller comme ça. Elle pourrait se le permettre, avec ses jambes. D’ailleurs, elle a déjà vu des femmes de son âge en minijupe. Mais il y a comme une incongruité. Ces femmes ne semblent pas tout à fait désespérées, mais un peu en colère, comme si elles mettaient le monde au défi de les critiquer, de leur faire remarquer qu’elles n’ont plus vingt-deux ans, alors que ça saute aux yeux.
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Elle en avait assez dit, plus qu'elle n'aurait dû, quand la devise nationale était : " Quoi que tu puisses dire, ne dit rien. "
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Le résumé se voulais prometteur mais on est bien loin du thriller. Fade, sans goût ni saveur, brouillon et insipide, on se perd avec des personnages tous plus banals les uns que les autres.
Et sans regret que j'ai lâché ce livre moitié lecture
On passe vite à autre chose...
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Jamais il n’avait éprouvé de jalousie, qu’il considérait comme une émotion absurde, un manque de dignité, qui seyait peu à un homme. Si votre amour s’éprenait d’un autre, eh bien, il fallait la laisser partir, raisonnait-il, il l’avait d’ailleurs répété sur tous les tons aux âmes en peine parmi ses employés du Brogan’s, au fil des années. Pour résumer : il n’avait jamais connu la jalousie avant, et se trouvait incapable de comprendre ce sentiment, même en imagination. C’était un venin qui agissait vite, et à la manière d’un psychotrope. La peur y était associée (la jalousie n’étant rien d’autre que de la peur branchée sur secteur), la peur du rejet, de la trahison, de l’humiliation, ces peurs profondément ancrées qui venaient de loin, de l’enfance, de tous les moments où il s’était senti mal aimé, ignoré, exclu.
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