Elle rêvait d'absolu et de soumission. Elle se voulait esclave. Aux pieds de son Seigneur et Maître, et s'accomplira, jusqu'à devoir faire face à son ultime limite. Après "Devenir Sienne", "L'Esclave" est le second roman BDSM d'Eva Delambre.
Je regardai mon maître, l’esprit encore troublé par tout ce qui s’était passé durant ce week-end complètement insolite. Peu de gens auraient pu me comprendre, mais je l’aimais de plus en plus. J’aimais sa façon de m’obliger à dépasser mes limites, à me pousser toujours plus loin, à me remettre en question sur ce que je voulais. Avec lui, je n’avais aucun répit, aucune certitude sur ce que j’allais vivre le lendemain, il n’y avait ni routine, ni ennui.
Ce n'était pas seulement notre façon de faire l'amour que j'aimais, ni le rôle qu'il me faisait jouer, c'était lui, entièrement.
Je changeai de place et vins m'asseoir entre ses jambes, le dos contre son torse, la tête au creux de son épaule, il me serra dans ses bras, tendrement, m'embrassa dans le cou. Je sentis une larme couler le long de ma joue. Une larme de bonheur de vivre ce moment merveilleux, mais une larme qui représentait surtout le désarroi d'une femme mariée qui réalise qu'elle est follement amoureuse de son amant et qui sait que rien ne sera plus comme avant.
-Tu sais ce qui me fait bander ?
-…Moi ?
-Oui, toi, bien sûr. Mais là, à cet instant précis.
-Non Maître, je ne sais pas.
Je trouvais ça très excitant de le vouvoyer et de l’appeler « Maître » dans un lieu public, même si j’étais certaine que personne ne m’avait entendue.
-Je me dis que je pourrais relever ta robe jusqu’à ta taille, exhiber tes jolies fesses à tout le monde, et ce qui me fait vraiment bander, c’est de savoir que tu ne dirais rien, que tu te laisserais faire, honteuse, mais excitée.
La première chose qu’il m’avait imposée avait été de le remercier de me permettre de le faire jouir dans ma bouche, après chaque fellation. Je m'y étais très vite habituée.
- Tu aimes ça, que je te mette ma grosse queue dans le cul hein ! ?
- Oui… oui… j’aime ça… mmmm oui…
- Dis-le ! Chienne !
- Mmmm… oui… j’aime que… que vous me la mettiez… mmm dans le cul… oui… mmmm ouiii… oh oui… Hantz… c’est bon… je… oh ouiiii…
Il continua un long moment, je n’en pouvais plus, j’avais pris le risque de plier les coudes et j’enfonçais mon visage dans le lit pour étouffer un peu mes cris, il me laissa faire. Il finit par jouir dans un râle, s’enfonçant plus fort que jamais en moi, je hurlais. Il se retira et m’ordonna de ne pas bouger, et je restais ainsi, en sueur, haletante. Il me fit relever la tête en me tirant par les cheveux et m’obligea à nettoyer complètement son sexe avec ma langue. Je n’aimais vraiment pas faire ça mais refuser ne me vint pas une seconde à l’esprit. Je finis de le lécher alors qu’il débandait à peine. Il me lâcha et quitta le lit.
Je me frottai à lui et sentis son sexe dur contre mon ventre. Comme j’aimais son corps contre le mien ! J’avais tellement envie de lui, de son sexe. Je glissai mes mains dans son boxer et le caressai, il gémit tout de suite mais retira ma main. Il s’allongea et je vins le prendre dans ma bouche. Je savais qu’il allait jouir et pris mon temps pour en profiter un peu.
Après quelques va-et-vient, je sentis son sperme gicler dans ma bouche à plusieurs reprises. J’avalai tout comme à chaque fois, et continuai de le lécher doucement quelques instants. Je me rallongeai près de lui, il me prit dans ses bras et me serra contre lui tendrement.
- A partir de demain, tous les soirs, à vingt et une heures précises, je veux que tu viennes me voir, où que je sois et quoi que je fasse. Tu seras nue, avec ton collier et ta laisse, tu tiendras le martinet dans ta bouche, et tu viendras vers moi, à quatre pattes. Tu déposeras le martinet à mes pieds, et tu me demanderas, tu me supplieras de te punir et de t’apprendre à être moins insolente et plus respectueuse. Et je te punirai, à chaque fois.
- Oui, Maître.
Ce qui venait de se passer avait été une expérience nouvelle, excitante. J’y avais pris du plaisir et avais découvert de nouvelles sensations, lorsque le sentiment d’humiliation devenait excitation, mais je ne souhaitais pas le revivre aussi vite, et surtout, c’était de lui que j’avais envie. Je me glissai nue sous les draps, le bandeau sur les yeux.
- Tu devras me remercier chaque fois que je te ferais jouir, tu dois considérer ça comme une faveur que je t'accorde, et non pas comme un dû. Tu es là pour mon plaisir, à moi. Uniquement. Tu n'auras d'ailleurs pas le droit de jouir si je ne t'y autorise pas.
- Oui Maître.
/ !\ Attention / !\ Ceci n’est pas vraiment une citation mais une critique segmentée, pour des raisons inhérentes au contenu du Livre.
/ !\ Attention (2)/ !\ Propos parfois très érotiques et un peu cru.
Partie 1 …
Nyotaimori. Position « table de chair » où la soumise s’allonge nue sur une table, est recouverte de mets et ne sert qu’ « agrémenter le repas ». Sans savoir qu’elle existait, je fantasmais déjà sur cette pratique tout petit… On l’aperçoit aussi dans la fin de Squid Game.
« Il caressa mon clitoris, m’obligeant à ne pas me contracter afin de ne pas mel laisser aller au plaisir et prendre le risque de bouger « (Ce qui ferait tomber les sushis…)
D’ailleurs, ça me rappelle une pochette d’album de Rammstein où les chanteurs devenus cannibales se régalaient d’une belle femme. Bah là, Tristan se régale SUR une belle femme.
Trsitan demande à sa soumise d’écrire sur leurs ébats dans des conditions toujours particulières et très précises à la hauteur de ses fantasmes. Je recommande ce Titre aux personnes célibataires de tout sexes, et horizons, car la plaisir (à petit dose ! en Lire trop baisserait votre moral…) sera bien plus dense que sur un site de c** …
Bonne Lecture si ça vous tente.
Phoenix
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